Un homme renonce à boire. Non pour se renier. Alcoolique, il fut, alcoolique il reste, mais "alcoolique abstinent". Nous le suivons dans le quotidien d'une existence privée du recours à l'ivresse, mais non exempte de quelques rêves gouvernés par le bel excès - et celui-ci d'abord : persister à vouloir vivre debout, sans autre tuteur que sa propre solitude, dans un monde où les "facilités" de toutes sortes convient à un vague laisser-aller.