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sur 4293 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Honoré de Balzac - Eugénie Grandet - 1834 : Eugénie Grandet a-t-elle vu la vierge ? Non car elle est la vierge elle-même ou tout du moins une sorte de sainte. En effet la jeune femme vie en enfer au domicile d'un père ancien tonnelier devenu riche à millions grâce à des placements heureux. Ce père dont l'avarice crasse et la totale insensibilité transforme la vie de sa femme et de sa fille en chemin de croix quotidien garde jalousement sa progéniture sous sa coupe espérant pour elle un parti qui décuplera sa fortune. Dans cette vie d'ascète apparaît alors l'ange Gabriel en la personne du cousin Charles, neveu ruiné du père Grandet la bouche pleine de promesses d'amour éternel. Mais lui malgré ses ailes ne vient pas pour apporter le paradis à la jeune femme mais une vie faites de regrets et de frustration. Car malgré les serments échangés dans l'alcôve d'Eugénie, le cousin ne tiendra jamais ses engagements et après quelques années à chercher fortune il préférera négliger sa belle cousine pour épouser une femme laide et bien mieux dotée. A la mort du vieux tyran, Eugénie deviendra la femme la plus riche de la région et l'épouse distante d'un bourgeois de province à qui elle n'apportera que son patrimoine gardant ses besoins de femme aux souvenirs de son amour déçu. Balzac réussissait là une peinture saisissante d'une petite bourgeoisie médiocre d'esprit et de moeurs délaissant les élans du coeur et la générosité pour des valeurs uniquement basses et matérielles. La vie de couple sous cet hospice ne paraissait alors qu'une longue formalité traversée de petites joies et de déceptions futiles. «Eugénie Grandet» c'était aussi le magnifique portrait d'une femme liée tout autant au romantisme de son âme qu'à l'obligation de devoirs d'une société dominée abusivement par la gente masculine... un bien beau classique
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C'est le premier Balzac que j'ai lu. C'était il y a .... un certains temps à dire vrai ! Mais ce livre m'a quand même marquée.

Il m'a fallu du temps pour comprendre qu'avec cet écrivain il faut prendre sur soi car on a vite fait de bouillir d'impatience lorsque nous, pauvres lecteurs du 21ème siècle, nous retrouvons au milieu de digressions qui s'étalent sur des pages et des pages .... et encore d'autres pages !!
D'accord, en ce temps les écrivains étaient payés à la quantité, et tout flambeur qu'était le grand Honoré de Balzac, on imagine très aisément qu'il est ressenti le besoin d'étaler ses récits sur le plus de pages possibles.
C'est vrai aussi que ces descriptions nous laissent une peintures des moeurs de l'époque - dans son milieu social s'entend - des plus riches. Mais, difficile de ne pas se laisser tenter par l'abandon dans des moments pareils !

Enfin, une fois tout cela mis de côté, j'ai été touchée par Eugénie Grandet. Une jeune fille pleine de candeur, généreuse... et bien trop crédule !
Alors pourquoi ne pas m'être agacée ? Sans doute parce que je me suis un peu identifiée à cette époque (j'avais 13 ou 14ans), et découvrais que "donner" n'est pas gage de recevoir encore moins de gratitude.

C'est donc comme cela que Balzac est resté dans ma mémoire : comme un peintre des tempéraments humains. En montrant aussi que tous ne sont pas blancs ou noirs, et que les préceptes enseignées à la messe ... restent à la messe ! car la vie a d'autres obligations : celles du "soi".
Une révélation pour moi à l'époque !
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Bien qu'appréciant la littérature classique, l'oeuvre de Balzac ne m'a jamais particulièrement attirée, peut-être parce qu'elle me fait un peu peur ?

Toutefois, parmi les volumes qui composent la "Comédie Humaine", "Eugénie Grandet" est sans doute celui qui me fascinait et m'aimantait le plus et ce parti pris a sans doute compté dans le grand plaisir que j'ai eu à le découvrir enfin.

Il y a une rare audace à juxtaposer la pire avarice, celle du père Grandet, à la plus généreuse abnégation, celle de la fille Grandet, sans pour autant donner dans le manichéisme. Le charme agit, on ne sait pas trop comment d'ailleurs, étant donné le cadre sinistre que l'auteur donne à son récit. A croire qu'il fallait cette gangue de grisaille, de médiocrité et de vice pour mieux faire ressortir l'éclat et la pureté de l'âme d'Eugénie, d'un jeune cœur pur, prêt à l'abandon de l'amour et au dévouement de l'amitié.

Les quelques personnages croqués par Balzac et qui composent ce drame social sont extrêmement vivants et tangibles. La course aux faveurs entre les Cruchot et les des Grassins est particulièrement bien rendue et nous renvoie à l'éternel rapport de l'homme à l'argent, un rapport malsain et dévastateur qui, couplé à l'ambition, a fait, fait encore et fera toujours bien des ravages dans notre société.

J'ai d'abord cru que la personnalité d'Eugénie me taperait rapidement sur les nerfs mais il n'en fut rien ; bien au contraire, j'ai ressenti énormément d'empathie pour elle voire de l'admiration.

Un très grand classique, à la portée de tous.


Challenge ABC 2015 / 2016
Challenge 19ème siècle 2015
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Un classique de la littérature française.
je suis fan De Balzac , j'ai un très grand souvenir “"des Chouans” lu dans mon adolescence....
Ici il nous raconte la triste destinée de cette pauvre Eugénie, fille de Félix Grandet riche vigneron, père avare au coeur sec.
Huis clos dans la pauvre masure du richissime Grandet, petites scènes de la vie de province, théâtre de la vie domestique, rétrécissement de la cellule familiale et son misérable tas de petits secrets “Eugénie Grandet” est une tragédie bourgeoise sans poison.
Nous saurons tout du triste destin et de la fatalité tragique d'Eugénie, véritable héroïne de la comédie humaine, victime sacrifiée au Dieu Argent.
Quel plume!Quel talent!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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J'aime Eugénie Grandet. Il y a quelques temps, je vous avais écrit que j'aimais Emma Bovary. Peut-on aimer plusieurs femmes à la fois ? Oui, bien sûr, dès l'instant qu'elles s'appellent Emma Bovary , Eugénie Grandet, Louise de Rênal ou Anna Karénine... Emma Bovary est à Gustave Flaubert ce qu'Eugénie Grandet est à Honoré de Balzac. La comparaison s'arrête là et n'engage que moi. Les deux personnages ont des destins bien différents, bien que tout aussi tragiques, malmenés par les certitudes malveillantes des hommes.
En revanche, à la différence d'Emma Bovary, j'aime Eugénie Grandet, non pas par amour, mais comme si elle fut une sœur, une sœur abandonnée dans la tourmente d'une famille, d'un père tyrannique et avare. Je l'aime comme une amie. Je n'ai pas toujours aimé Eugénie Grandet. Je me souviens des bancs de l'école, d'une lecture obligée de ce livre au collège. Ce roman m'était paru très austère. En ce temps-là, Eugénie Grandet me paraissait comme une femme d'un autre temps, triste et poussiéreuse, qui venait me traumatiser jusque dans mes cahiers d'écolier. Elle n'était pas alors mon amie.
Je me souviens d'une semaine d'été dans les Alpes, il y a quelques années. Dans un camping en pleine vallée du Champsaur il y avait une petite bibliothèque proposée aux estivants et c'est à cette occasion que j'ai relu ce roman. J'en ai été totalement ébloui.
Honoré de Balzac aimait les femmes et son amour était très respectueux de celles-ci. Je pense que Balzac était un romancier féministe. Je m'avance peut-être un peu sur le sujet, mais ayant lu plusieurs livres de cet auteur, j'en suis aujourd'hui profondément convaincu. Et le livre dont je veux vous parler ici témoigne d'une profonde empathie de l'auteur pour son héroïne principale. Balzac a forcément aimé ce personnage humble et sensible, il a voulu lui donner une existence, un corps, une âme, des gestes, un rêve, quelques illusions de vie dans sa trajectoire tragique, au travers de ce roman magnifique.
Au tout début du roman, le personnage principal est le père Grandet. Un homme détestable, effroyablement avare et cruel. Cruel envers sa fille, Eugénie. D'autres personnages viennent à leur tour, cupides, entrent en scène, dans cette famille où le sujet principal tourne autour de l'argent. C'est ainsi qu'elle s'éprend de son cousin...
Le père Grandet est riche, c'est un tonnelier ayant fait sa fortune à Saumur. Sa fille Eugénie devient donc un objet de convoitise, dans le monde desaffaires de cette petite ville de province, où son père, très âgé va vraisemblablement mourir dans peu de temps. Donc, des regards se posent déjà sur le visage d'Eugénie Grandet qui ne sont pas forcément des regards d'amour, des yeux bienveillants.
Tout pourrait passer pour un sujet banal, vu et revu. Balzac construit ici un personnage féminin, sensible, solitaire, romantique, détachée de la fortune dont elle peut hériter, aspirant par-dessus tout au bonheur, le vrai bonheur d'aimer et être aimée, vivre...
Balzac est un fin peintre des sentiments. Il décrit ici la sensibilité généreuse et sans doute candide d'Eugénie Grandet, ses attentes, ses rêves, ses désirs aussi. Oui cette femme que certains pourraient considérer comme austère parce que le roman l'est d'un certain point de vue, a des désirs, des désirs amoureux, sans doute sexuels aussi. Ici c'est l'imaginaire du lecteur que je suis qui l'exprime ainsi, mais Eugénie aimait, voulait aimer et être aimée pour ce qu'elle était...
Plus loin, autour de la vie d'Eugénie Grandet, là-bas à Saumur, des hommes vont et viennent, gravitent dans l'existence de cette jeune femme. Son père est encore là qui régente tout. C'est un environnement d'une médiocrité absolue qui tourne autour d'Eugénie Grandet dans ce drame social, une manière de faire jaillir une forme de lumière dans ce fatras d'ombres et de boues. C'est cette lumière qui saisit le lecteur malgré le sujet austère et le cadre un peu sinistre dans lequel s'inscrit le récit.
C'est sans doute le huis clos dans lequel se déroule la narration, qui rend le sujet austère. Mais au-delà, ne faudrait-il pas faire venir Eugénie Grandet dans un peu plus de lumière, elle le mérite tant ?
C'est à l'issue de la seconde lecture de ce livre que j'ai compris que Balzac est un auteur digne d'un respect énorme. Ce personnage beau et tragique qu'est Eugénie Grandet mérite d'être regardé avec beaucoup d'attention et d'empathie. Pourquoi pas d'amour ?
Eugénie Grandet, c'est un rai de lumière qui pénètre le vitrail d'une chapelle gothique. C'est une page où luisent les mots qui parlent d'elle. C'est le jour qui vient s'accrocher dans les branches d'un arbre. C'est une femme à sa fenêtre...
Je m'aperçois qu'à la fin de ma chronique je ne vous ai rien dit, ou très peu, sur le sujet du livre. Mais qu'importe, je voulais simplement vous parler d'une femme que j'aime comme une sœur, ou comme une amie...
J'aime Eugénie Grandet.
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Monsieur Grandet a fait fortune dans les tonneaux. Il a en plus des métairies, des vignes, des domaines et il a hérité plusieurs fois. Bref, il possède une fortune colossale et tout Saumur s'interroge sur l'étendue des biens de Maître Grandet. « Quelque parisien parlait-il des Rothschild ou de monsieur Laffitte, les gens de Saumur demandaient s'ils étaient aussi riches que monsieur Grandet. Si le parisien leur jetait en souriant une dédaigneuse affirmation, ils se regardaient en hochant la tête d'un air d'incrédulité. » (p. 15) Mais Grandet n'est pas que riche, il est également avare et obsédé par l'argent et le fait de le dépenser. Il tient son ménage d'une poigne de fer, aveuglément servi par la grande Nanon et confusément craint par son épouse et sa fille. « La discrétion du bonhomme était complète. Personne ne voyait jamais un sou de cette maison pleine d'or. » (p. 149)

Voilà justement que sa fille, Eugénie, a atteint l'âge de se marier. Désormais, presque chaque soir, les Cruchot et les de Grassins essaient de faire valoir les mérites de leur fils respectif, chaque famille rêvant de se lier avec la riche héritière. Mais demande-t-on seulement son avis à la première intéressée ? Et c'était compter sans Charles Grandet, le cousin orphelin et déshonoré d'Eugénie. Ruiné après la faillite de son père, le beau Charles inquiète le père Grandet qui est terrifié à l'idée de devoir prendre à sa charge un neveu démuni. Hélas, les jeunes coeurs de deux cousins s'accordent rapidement et la douce Eugénie s'éprend de son charmant cousin qui lui fait une promesse d'amour éternel en échange du pécule qu'elle lui offre pour lui permettre de tenter sa chance aux Indes. « Ange de pureté ! entre nous, n'est-ce pas… ? L'argent ne sera jamais rien. le sentiment, qui en fait quelque chose, sera tout désormais. » (p. 165) Mais rien ne prouve que cette promesse sera tenue et qu'Eugénie n'attendra pas en vain le retour de celui qui a ravi son coeur en quelques jours.

Cette histoire est connue, tellement connue, mais tellement belle. C'est un de mes textes préférés d'Honoré de Balzac et j'ai toujours autant de plaisir à le relire. L'histoire tristement tragique d'Eugénie m'émeut à chaque fois tant le sacrifice subi et choisi par cette fille tend au sublime. Elle laisse son père la spolier de son héritage et son cousin la priver de sa liberté d'aimer, tout ça parce que sa tendresse sans fond ne voit le mal nulle part. Peut-être bien qu'après dévoré Zola, je vais m'attaquer à Balzac
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La lecture De Balzac m'a toujours effrayée: je m'imaginais un auteur hermétique, plus attaché aux interminables descriptions qu'à la trame même de l'histoire, à la psychologie des personnages: "Eugénie Grandet" m'a démontré tout le contraire.
Je l'ai lu d'une traite, tant ce personnage de jeune provinciale ingénue, pure et naïve m'a séduit devant l'avarice et l'injustice de son père. L'action est vive, constante, les descriptions riches mais brèves, les remarques de l'auteur ironiques et sarcastiques à souhait.

Bref, un tabou est tombé, Balzac est accessible, et même que c'est drôlement bien !
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Balzac est mon auteur préféré du 19ème siècle. Par un paradoxe qui s'explique aisément, c'est celui que je lis et relis le moins. Victor Hugo emporte le lecteur par son romantisme échevelé et lyrique, sa foi en la rédemption de ses personnages. Zola nous touche par sa bonhomie, sa compassion pour les souffrances de toutes sortes. Avec Balzac, le genre humain est étudié sans concession aucune, comme un insecte sous la loupe de l'entomologiste. C'est un peu désespérant.
Court roman, Eugénie Grandet est pour moi la quintessence du génie littéraire De Balzac et celui que j'ai relu à plusieurs âges de ma vie.
Ce qui me frappe à cette dernière lecture, c'est la modernité de l'écriture. Ainsi l'avarice du père Grandet est nommée pour ce qu'elle est : une addiction, qui tournera à la démence sénile. La vertu d'Eugénie est excessive ; que ce soit par nature ou par éducation, elle témoigne d'une fixation sur un objet : elle est amoureuse de l'amour et devient inadaptée socialement ; son seul recours, pour éviter de finir enfermée, serait d'entrer dans les ordres, ou d'accepter un moyen terme, un mariage blanc, de convenance. Solution à laquelle elle se soumettra, finissant ainsi de massacrer sa vie. Autour du père et de sa fille gravitent une nébuleuse de personnages en même temps arrivistes et falots, êtres sans conscience et parfaitement adaptés à la société du 19ème siècle, qui voit l'envol du capitalisme financier. La mère d'Eugénie, femme soumise, sera incapable d'éveiller chez sa fille l'esprit de rébellion. Et dans l'univers clos de la province, entre un reste d'attachement à la terre, à un ordre immuable, à l'espérance d'une vie meilleure dans l'au-delà, la destinée de ces trois êtres s'achèvera, après une vie misérable malgré une richesse matérielle bien réelle acquise grâce à l'avarice et à la rouerie du despote paternel.
Balzac décrit ainsi lui-même son oeuvre : "l'histoire oubliée par tant d'historiens" : l'histoire des moeurs, des individus plongés dans leur milieu social. Qui sera notre Balzac ?
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Glissement le long d'une rue d'une petite ville de province dont les habitations de bois témoignent de leur longue histoire jusqu'à la maison au Père Grandet. le dit père Grandet étant une figure importante de cette petite ville où simple tonnelier, il a su profiter de toutes les occasions offertes par l'histoire, comme la vente des biens nationaux. (On verra d'ailleurs que la soif d'argent n'est pas son seul motif pour duper ses concitoyens puis bientôt les parisiens, il s'y mêle le plaisir de tromper, d'être plus malin.)
J'ai beaucoup aimé cette entrée en matière. Et je n'ai pas été déçue par la suite.
C'est la description de l'utilisation par un père qui pourtant l'aime, de sa fille à marier afin d'agrandir encore sa fortune, (de même qu'il utilisera la mort de son propre frère). La jeune fille ayant une vie assez recluse près d'une mère qui « dormait, mangeait, buvait, marchait suivant les désirs de son mari» ignore l'enjeu qu'elle représente. Comme elle sera incapable de percevoir la personnalité réelle d'un cousin qui tombe tout à coup dans cette famille et s'éprend d'Eugénie, qui partage ses sentiments.
La sujétion de la maisonnée au père est totale. L'épouse ne se permet pas une pensée sans l'assentiment de son mari, la bonne lui est plus fidèle qu'un chien, seule la fille se permet un jour, poussée par l'amour qu'elle porte à son cousin de s'opposer, respectueusement toutefois à son père, soutenue enfin par la mère.
Et pourtant je n'ai pas pu détester ce bonhomme tant sa rouerie est réjouissante.
Je n'ai guère qu'un reproche à faire à monsieur Balzac, c'est que j'aimerai citer presque tout son livre tant j'ai gouté ses portraits, ses observations, son vocabulaire...
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Le père Grandet est tellement pingre, radin, avare...qu'il veut garder ce qu'il donne!
Sa fille Eugénie est la captive de ce père aussi despotique que ladre.
Balzac ne pouvait mieux choisir de ville pour sa pauvre Eugénie que la sous-préfecture de Saumur aux tuffeaux éclatés, écaillés et noircis.
C' est comme si le père Grandet, le tonnelier enrichi, était une excroissance naturelle et difforme de cette ville si moyenne dans sa relative blancheur.


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