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4,05

sur 12597 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
un livre très prenant, pas facile à lire, haletant. Montag est un pion dans le système et il se réveille un jour. le livre est glauque, l'ambiance pesante, mais tellement prophétique, regardons-nous avec nos écrans, dirigés par eux, la libre pensée nous échappe, nous sommes rassasiés par les pubs et autre discours abêtissant, asservissants.
Chapeau Ray Bradbury.
"Cette époque fait plus le cas d'un idiot chamarré que d'un saint misérable et pétri de sagesse"
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Fahrenheit 451 est un incontournable roman de Science-Fiction.

C'est un roman qui nous entraîne dans un monde où les livres sont brûlés. Pourquoi ? Parce que le peuple préfère s'abrutir devant des émissions, de foncer à 180 km/h,... plutôt que d'avoir accès à de vraies informations. Les livres nous font penser, nous inquiéter donc qu'une solution possible : les brûler tous ! Et dans ce monde, ce sont les pompiers qui sont chargés de les faire disparaître (Ironie quand tu nous tient). Nous allons suivre l'un d'eux qui après avoir fait la connaissance de Clarisse, une jeune fille vivant près de chez lui, va complément remettre en question son existence.

On n'a pas affaire à un roman bourré d'action et de rebondissements, non on suit juste cet homme, Montag dans son évolution et sa rébellion. Sa femme nous montre bien les dérives de cette société, plus rien ne compte à part ses émissions qui n'arrivent même pas à la satisfaire...

Cette histoire est une vraie critique de la société et comme aucune date n'est avancée, elle s'adapte parfaitement à n'importe quelle société de n'importe quelles époques. J'ai aimé ce thème et cette réflexion que nous apporte l'histoire.

Quand on a l'habitude des écritures simples et efficaces, c'est un peu laborieux de se plonger dans cette lecture. L'écriture est belle et poétique, mais rend parfois la lecture un peu lourde. J'ai eu du mal, mais je me suis accrochée parce que cette histoire en vaut la peine.

Bref, c'est une lecture qui marque par son sujet et que nous fait nous rendre compte de la chance que nous avons de pouvoir lire sans peur et en toute liberté.
Lien : http://imeliodas.blogspot.co..
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Histoire déroutante et brûlante d'une société future où tous détenteurs ou lecteurs de livres est interdits.

Pour ce faire les pompiers sont là pour brûler et les livres et les maisons qui en contiennent et même parfois leurs propriétaires.

Montag est de ceux là, il a toujours connu cet état de fait mais un jour la curiosité est plus forte que tout.

" On ne peut bannir ni la littérature, ni l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable".

Très intéressant livre de science fiction.

(Livre traduit par Jacques Chambon et Henri Robillot , préface de Jacques Chambon - Edition Denoël 1995 pour la traduction française)

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J'ai lu ce livre en "double lecture" avec mon fils qui doit le lire en 4ème. Ce roman a été écrit par Ray Bradbury en 1953 et il reste encore malgré tout beaucoup d'actualité.
Un pompier, donc la nouvelle activité est de brûler tous les livres trouvés (eh oui, les maisons étant ignifugées, elles ne peuvent plus brûler) rencontre une jeune fille, Clarisse qui refuse cette censure de l'esprit. Cette amitié va le faire réfléchir jusqu'au jour, où il "sauve" un livre ... cela va l'entraîner dans la dissidence et la fuite !
Les thèmes abordés sont le totalitarisme et la "pensée unique et formatée" des nombreux médias mis à notre disposition. Ce livre fait beaucoup réfléchir mais il n'est pas évident à aborder pour un collégien de 4ème.
Nous allons maintenant continuer notre découverte par le film de François Truffaut tiré de ce livre.
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"Fahrenheit 451 : température à laquelle le papier s'enflamme et se consume."

Je n'ai jamais été attirée par les univers de science-fiction, que ce soit dans le domaine de la littérature, du cinéma ou des jeux vidéo. J'avais donc un peu d'appréhension en ouvrant le pourtant très classique Fahrenheit 451 de Ray Bradbury… Mais étant décidée à rattraper mon retard en matière de classiques SF (1984 et le Guide du Voyageur Intergalactique sont les prochains sur ma liste), il fallait bien que je commence quelque part ! Et je dois dire que je me demandais à quoi pouvait ressembler un monde sans livres.
J'ai d'abord été agréablement surprise de découvrir un roman d'anticipation de type dystopie, plutôt que de la SF que j'appellerais pure (vaisseaux spatiaux, robots humanoïdes et compagnie). Ensuite, je craignais de commencer ma lecture et de tourner les pages sans en avoir envie, de devoir me forcer à poursuivre. Figurez-vous que je l'ai lu d'une seule traite.
Fahrenheit 451, c'est l'histoire de Guy Montag, un pompier qui, loin du sens où on l'entend aujourd'hui, est chargé d'incendier les maisons des contrevenants à l'une des plus importantes lois de ce monde : l'interdiction de posséder des livres. Au lieu de déverser de l'eau, leurs lances crachent du pétrole dont ils arrosent les demeures comme pour en chasser la corruption. Et Montag aime son métier. du moins jusqu'au jour où, suite à une étrange rencontre, il décide, au grand dam de son épouse, d'ouvrir un livre au lieu de le brûler, ce qui changera à jamais sa conception du monde et ses convictions.
le roman de Bradbury nous entraîne dans un univers cauchemardesque pour tout lecteur, où lire est un crime passible de séjour à l'asile voire de mort… Nous voilà face à une humanité délavée, uniforme, terne et sans personnalité aucune. Les gens se ressemblent, sans sentiment aucun, et se plient aux mêmes activités, contraints au bonheur obligatoire sous les yeux d'une « famille » de série télé, dont l'écran remplace les murs même de chaque salon.
le futur imaginé par Bradbury a beau être désespérant, il est affreusement cohérent, ce qui le rend encore plus terrifiant. Porté par des mots justes et une succession incessante (sans pour autant être étouffante, exploit !) d'images et de métaphores, Fahrenheit 451 nous rappelle avant tout que la lecture est l'une des clefs essentielles à la liberté de l'esprit.

J'ajouterais que l'édition que je possède, celle de 1995 chez Denoël dans la collection « Présence du futur » donne encore plus de relief au roman, grâce à une préface très intéressante qui explique, entre autres, la nécessité d'une nouvelle traduction, mais aussi un dossier en fin d'ouvrage composé de textes courts de Bradbury lui-même ainsi que de commentaires permettant différentes approches.
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Dans le futur, un pompier a pour mission de brûler des livres, objet devenu subversif qu'aucun homme ne doit détenir. R. Bradbury imagine une société complètement vidée de sons sens, qui vit uniquement à travers le loisir. Vivre est encore un bien grand mot, il s'agit surtout de survivre, la voisine de Montag, le pompier, disparaît, après avoir discutée avec lui, de curieux sujet de conversations d'ailleurs. de ceux qui amènent le doute ; la femme de Montag qui se suicide mais qui ne se rend pas compte de la portée de ses gestes. Une société exsangue...
Mais l'espoir n'est jamais bien loin, Montag commence à réaliser que ce monde n'est pas pour lui, qu'il y a un un autre monde, une autre vie. Celle-ci est illusoire.
Je ne lis pas de science-fiction mais c'est le livre qui fait mentir. En effet, même si on a affaire à un roman d'anticipation, les aspects de ce monde décrit par l'auteur sont tellement réels. On nous décrit bien une société qui n'a plus coeur à l'ouvrage, qui ne pense qu'à se divertir, le livre est alors bien trop dangereux, il est celui qui permet de laisser l'esprit vagabonder, d'être libre.

Je trouve ce roman très intéressant, il porte les germes de ce qu'est notre société. Mais je n'ai pas été trop fan de l'histoire. Cela se lit très vite, aucun souci on ne s'ennuie pas et c'est donc bien conduit.
Quant au style, même s'il s'agit d'une traduction, on voit bien que l'auteur a le sens de la formule mais parfois c'est un peu trop au détriment de l'histoire.
Un roman qu'il faut lire, un classique, il fait froid dans le dos quand on aime lire, il fait réfléchir aussi, n'est-on pas en train de tomber dans le même piège... A méditer.
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Ce livre est très difficile à lire (je suis en 3 ème). La première partie est floue, vague, on ne comprend pas vraiment le fil de l'histoire. Mais une fois plongé dans le récit, on est pris dans l'illusion romanesque, on se rend compte que ray bradbury a écrit ce livre dans les années 50 et il a réussi à prédire ( plus ou moins ) son futur et donc notre passé, il a deviné que les nouvelles générations ne liront plus et ne réfléchiront plus et préféreront regarder et être manipulées par la télé que s'intéresser aux autres.
J'ai 15 ans et en lisant la première partie j'ai voulu brûler ce livre( quelle ironie). Mais j'ai compris quelque chose Ray bradbury veut nous faire réfléchir veut nous faire penser il veut que le monde qu'il décrit ne soit pas et il a réussi si bien que nous argumentons encore à son sujet.
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un livre époustouflant par sa simplicité mais tellement prenant qu'arrivé a la fin je me suis dit: quoi déjà?
Ce livre est très bien écrit et nous sert de leçon pour le présent comme pour le futur... Pour une lectrice assidue comme moi, c'est dur de lire qu'a une époque pas si éloigner on brûlait les livres!! Ce livre nous apprend a respecter les livres et nous invite a nous poser des questions pertinentes sur notre société...

En somme je vous invite a lire ce livre, il mérite vraiment notre intention ;D
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Les pompiers sont les protecteurs de la paix de l'esprit. Leur rôle est de brûler les livres afin de préserver les divisions au sein de la société. Ce qui divise doit disparaître afin de vivre heureux. Bruler les livres c'est étouffer dans l'oeuf le questionnement subversif qui menace la paix sociale. Dans cette société totalitaire où le bonheur est dispensé - pour ne pas dire imposé - à coup de distractions continuelles et de plaisir immédiat, les livres sont une menace car ils poussent à réfléchir.
Fahrenheit est un autre roman d'anticipation, un grand classique que je me devais de lire. Je n'ai pas trop apprécié l'écriture un peu trop poétique à mon goût mais cela reste un chef-d'oeuvre. Je suis particulièrement impressionnée que ce roman ait été écrit en 1954. C'est juste incroyable de réaliser que les menaces qui pèsent sur notre société aujourd'hui étaient déjà anticipées il y 70 ans.
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Dois je ajouter une critique ? Elles sont déjà très nombreuses...J'avais vu il y a longtemps le film de François Truffaut mais n'avais jamais lu le livre. C'est choses faite. Dans un monde futuriste, un pompier dont la femme passe son temps à regarder des écrans qui diffusent des films stupides et prend des somnifères, se rend compte que que sa mission, qui consiste à brûler des livres et à condamner ceux qui en lisent encore, est sans objet...Lentement et sûrement, il change...
Ce texte reste une référence et l'on comprend pourquoi. Il est plein d'acuité et de justesse. Et il est de plus magnifiquement écrit.
J'aime l'idée qu'on peut devenir un livre...
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