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4,3

sur 11535 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Il y a dix jours, je me posais la question, que vais-je lire, critiquer ? Je me suis rendu à la bibliothèque la plus proche de chez moi où malheureusement la plupart du temps, je ne trouve pas ce que je cherche. Par hasard, je suis reparti avec Jane Eyre, vieille édition de poche, très petits caractères, pages jaunies, prête à se détacher, certains caractères effacés, pourquoi je n'en sais rien. Tout cela a rendu la lecture galère et à force de volonté au bout d'une semaine, je suis arrivé au bout de la lecture.

Ce livre a été énormément critiqué sur babelio. Dans l'histoire, je vais essayer de faire ressortir certains traits de caractère. Je peux également dire que le livre a une connotation religieuse. « Aimez vos ennemis dit l'Evangile. Jane Eyre dit ne pas pouvoir le faire, cela nécessiterait d'aimer Mrs Reed et John Reed, qui sont carrément méchant envers elle. » Mrs Reed et John sont la tante et le cousin de Jane. Hélène Burns, l'amie de Jane à l'institut de Lowood arrive à le faire.

Miss Scatcherd, professeur à l'institut de Lowood n'est capable de voir que d'infimes défauts de ses élèves et reste aveugle aux grandes qualités sous-jacentes.

Jane Eyre accorde toute son attention aux autres et c'est le type de personnes qui manque cruellement à notre époque où les gens ne s'arrêtent pas pour réfléchir.

« Dieu attend que la séparation de l'esprit et de la chair pour nous couronner et nous récompenser. Pourquoi alors nous laisserions-nous abattre quand la vie est si vite vécue et que la mort est une entrée si certaine dans le bonheur, dans la gloire ! »

Jane Eyre est éprise de liberté, elle met une annonce pour trouver un emploi.

Jane Eyre a appris le français à Lowood, ce qui servira puisque elle sera la gouvernante, perceptrice d'une petite française chez Mr Rochester

Mr Rochester à vingt an de plus que Jane

Jane Eyre est dévouée : « C'est un plaisir pour moi de vous être utile et de vous obéir dans tout ce qui est juste. » C'est ce que Jane dit à Mr Rechester.

Jane Eyre apprend que sa tante, Mrs Reed veut la voir, elle s'y rend et il lui est annoncé qu'elle va hériter de la fortune de son oncle sans enfant qui habite à Madère. A cette occasion Jane pardonne à sa tante la façon dont celle-ci la traité mais en contrepartie la tante reste inflexible jusqu'à son dernier souffle. «Je sentis tout de suite que ses sentiments et son opinion envers moi n'avaient pas changé et que ce changement ne viendrait jamais. Je lus dans ses yeux d'acier impénétrables à la tendresse, insensible aux larmes, qu'elle était résolue à me considérer toujours comme un être mauvais et cela jusqu'à la fin ; en changeant d'opinion, elle n'aurait pas éprouvé un généreux plaisir, mais seulement une mortification. » La tante qui n'aimait pas Jane avait dit à l'oncle de Madère que Jane était morte de la typhoïde à Lowood. Jane dit à sa tante : « « Aimez-moi ou détestez-moi, comme il vous plaira ; Vous avez mon pardon complet. Demandez celui de Dieu et restez en paix ; Je restai encore une demi-heure, espérant toujours voir quelques signes d'amitié mais elle n'en montra aucun. » Jane resta encore un mois après le décès de sa tante pour plaire aux demandes de ses cousines Eliza et Georgiana.

Jane Eyre est d'une forte personnalité tourmentée et droite que l'on sait depuis les humiliations terribles de son enfance.

Jane Eyre dit à ses cousins : « J'ai un désir d'affection fraternelle, je n'ai jamais eu de foyer, de frère, de soeur ; je dois, je veux en avoir à présent. Moi riche d'or que je n'ai jamais gagné, jamais mérité, est-ce cela l'égalité, la fraternité, l'union intime, l'attachement amical ?

Mr Rochester demande Jane en mariage mais Jane dit que s'est impossible dès qu'elle apprend que Mr Rechester est marié. Elle décide alors de s'en aller, elle court durant trois jours dans la lande, meurt de faim, de froid et doit dormir dans les bois jusqu'à être accueillie chez un jeune pasteur et ses deux soeurs. Elle est heureuse d'être accueillie mais ne veut pas profiter des bonnes âmes. le pasteur lui procure un job d'enseignant. Au bout d'un mois, elle apprend que le pasteur et ses soeurs sont ses cousins. Elle est recherchée pour un héritage à lui attribué, héritage qu'elle divise en quatre pour elle-même et ses cousins.

Rochester est aveugle et son épouse péri dans un incendie et la suite est heureuse pour l'héroïne.

C'est un roman qui doit plaire aux femmes sentimentales et éprises de bonté et de justice.

Ce roman est en quelque sorte autobiographique car Jane Eyre est l'incarnation de Charlotte Brontë.

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Après avoir lu plusieurs extraits de cette oeuvre et vu quelques adaptations, je me suis décidée à lire ce roman dans son intégralité. J'ai été particulièrement surprise de me prendre au récit des aventures de cette héroïne et à la modernité de son écriture. Les interpellations régulières au lecteur sont parfaitement amenées; le récit, tantôt dialogué, tantôt au style indirect libre, est vif; les péripéties et rebondissements de l'intrigue sont suffisamment subtils pour être crédibles. L'intérêt particulier de cette oeuvre réside dans la description de la société britannique du XIXème siècle, de la position des femmes dans une société particulièrement normée, et de ce qu'il dit de son auteure. J'ai été charmée par cette oeuvre que je relirai avec grand plaisir.
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Dans la famille Brontë, je demande celle qui m'a réconciliée avec ses soeurs ! Merci Charlotte pour ce magnifique roman qu'est Jane Eyre !!! Je n'avais pas accroché du tout avec Les Hauts de Hurlevents, d'Emily Brontë, et j'avais très peur que Jane Eyre n'hérite du même style décousu et fouillis. Mais non...
Je me suis littéralement éclatée à le lire et à me faire une petite liste des différences entre le récit, les différents films, et la mini série !
Les personnages sont profonds et délicatement décrits, l'histoire est prenante, même quand on la connait déjà comme ce fut mon cas, et les sentiments sont particulièrement exacerbés, ce que je recherche dans ce style de littérature.
Un excellent roman que je recommande vivement aux amateurs du genre !
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Ce livre mélange le réel et le merveilleux qui s'expliquent en partie par la dimension subjective et initiatique du récit. La narratrice y rend compte de son apprentissage du monde et de son parcours intérieur. Elle trace sa voie dans la société des hommes, tout en cherchant sa vocation. le roman, de forme autobiographique, s'ouvre sur la présentation d'une fillette de dix ans réfugiée dans l'embrasure d'une fenêtre aux rideaux fermés, puis maltraitée par John Reed et punie par Mrs Reed. Dans le dernier chapitre, nous la retrouvons, dix ans plus tard, pleinement épanouie, mariée à l'homme qu'elle aime et qu'elle a choisi. Entre-temps, son parcours a été marqué par des changements de lieux successifs, qui sont autant d'étapes dans son initiation. Chacune de ces étapes présente de nouvelles épreuves à surmonter, mais aussi des rencontres déterminantes. Un classique !
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J'ai commencé ce roman car j'en avais beaucoup entendu parlé. Je ne regrette vraiment pas cette décision.
Le style est ancien, très romantique, l'écriture fluide et complexe à la fois. Le vocabulaire est riche et adapté à l'époque décrite et à l'histoire racontée.
Jane est une jeune orpheline, recueillie par un oncle qui décèdera trop vite et la laissera à la charge de sa femme qui l'accepte difficilement. Très vite, elle se retrouve en pension et découvre les joies d'apprendre puis d'enseigner.
Les personnages sont bien décrits et réalistes, le contexte historique semble véridique.
Ce récit écrit à la première personne est prenant, accroche le lecteur et rend toute pause difficile à accepter. Je ne pensais pas le lire en si peu de temps. Il faut dire que dans la narration, on a parfois l'impression de certains raccourcis. Je suis presque déçue de l'avoir terminé si vite !
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Découverte d'une âme par la personne d'un autre que soi.

Celui que l'on n'ose regarder, et, qui, de son regard nous fait exister et devenir.

Devenir d'une, qui deviendra elle même par ces instants de vie connus malgré elle.

Chapitres à parcourir, telle à une route, route d'une vie d'accidents et de bonheurs.
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Une femme qui tient autant à son amour qu'à ses principes, et refuse d'abandonner ces derniers pour le premier.
Cela rend la réalisation et le bonheur de son amour d'autant plus fort, tout en nous donnant une idée de la société anglaise de l'époque, sans pour autant tourner dans des sentiments extrêmes, comme dans le roman de la soeur de Charlotte, Emily Bronte dans ses hauts de Hurle-vent.
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Cette lecture d'un classique de la littérature anglaise est pour moi une première. Eh bien, c'est une première réussie ! Dès les premières pages passées en compagnie de Jane Eyre, je me suis sentie bien. Après deux lectures difficiles, l'une par le sujet et le style (Lolita de Nabokov) et l'autre parce que je n'ai pas du tout accroché (Les heures de Michael Cunningham), ce roman m'a pleinement ressourcée. J'ai beaucoup aimé le style de Charlotte Brontë, le niveau de vocabulaire, le personnage de Jane... Pourtant, les côtés sombres et les abjects personnages ne manquent pas. Ne connaissant rien de l'histoire avant ma lecture, je pensais avoir à faire à une romance classique plutôt tranquille... Je dois admettre que je ne m'attendais pas à tant de rebondissements !

J'ai admiré le courage et la droiture de Jane, sa façon de traverser cette enfance douloureuse, sa persévérance dans diverses situations éprouvantes. En revanche, même si cela est lié à l'époque, le côté autoritaire des hommes (Mr Rochester, St-John) envers Jane, et la façon dont elle se soumet à leurs demandes, a eu tendance à m'agacer.

Un passage que je considère comme la phrase-clé de ce roman, et qui pourrait d'ailleurs en être la morale, est cette citation biblique de la fin du chapitre VIII : "Mieux vaut un dîner d'herbe et l'amour, qu'un boeuf gras et la haine". Cela est terriblement vrai, comme l'ont malheureusement démontré les cruelles expériences de Harlow.

Merci à mes acolytes de lecture commune pour leurs riches et agréables échanges. Une expérience que je réitérerai sans hésiter.
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Jane, j'emprunte ses mots*.
Jane,
"Vous n'êtes qu'une image
Perdue dans les âges …*"
Au bois dormant, vous prendriez ma main pour m'emmener lire votre histoire, même si des siècles nous séparent. Votre histoire est inscrite parmi les classiques parce qu'elle raconte les 120 battements par minute de votre coeur.
Jane, vos amours (Saint-John, Monsieur de Rochester) chantent leurs peines, l'âme pleine de mélancolie.
Jane,
Ils auraient aimé vous plaire et désespèrent de venir un soir à vos genoux.
Jane Eyre,
erre encore et encore, jusqu'à trouver le bon chemin.
Jane, combien de fois faut-il être abandonné avant d'être aimé pour ce que l'on est?
(*réf. Laurent Voulzy- Jeanne)
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Qu'ajouter de plus à près de cent quatre-vingt-dix critiques .... Si ce n'est le bouleversement de lecture lorsque j'étais jeune adolescente, puis jeune adulte à la relecture. Et toujours un souvenir sans doute sublimé, mais qui reste inébranlable. A lire au moins une fois !
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