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4,3

sur 11416 notes
Tout d'abord avant de lire cette critique, il faut savoir que je ne suis pas du tout adepte de ce genre de littérature et la lecture des Hauts de Hurlevent de la frangine m'avait pas mal refroidie (peut-être dû au fait que j'avais une très vieille édition, très mal traduite), c'est donc avec un peu d'appréhension que j'ai ouvert ce pavé.
Et bien, j'ai été agréablement surprise, l'écriture de Charlotte Brontë est vraiment agréable, on retrouve bien évidemment le style 19ème siècle anglais et donc toute une narration très sophistiquée et assez pesante, mais l'auteure a su dès les premières pages aiguisait ma curiosité et faire en sorte que je veuille savoir ce qui va arriver à notre pauvre Jane Eyre, petite fille orpheline, maltraitée par sa tante, haïe par ses cousines et qui en plus n'a pas la chance d'être jolie, par contre, elle a le très gros avantage d'être remarquablement intelligente et perspicace.
L'histoire de cette fillette qui deviendra adulte au fur et à mesure de la lecture est touchante, les personnages sont tous très bien présentés et très crédibles, l'auteure nous épargne les interminables descriptions qui ralentissent quelques fois la lecture de certains classiques, j'ai donc passé un agréable moment de lecture et je ne regrette pas du tout l'audace que j'ai eu en ouvrant ce livre.
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Depuis des lustres, j'entends parler des soeurs Brontë, icônes de la littérature anglaise, et mon choix premier s'est arrêté sur Jane Eyre dont on entend les échos un peu partout. Initialement, ce livre avait été publié sous le pseudonyme masculin de Currer Bell pour des raisons qui semblent échapper au commun des mortels. C'est, à mon sens, un livre qu'il faut avoir lu un jour ou l'autre, inévitablement.

Jane Eyre est une jeune orpheline lorsqu'elle sera prise en charge par sa tante, Mrs Reed, une femme autoritaire et méprisante, qui n'a de regard que pour ses trois enfants - d'où l'ironie de l'emploi du mot « prise en charge », à l'encontre de « chaleureusement accueillie ». Vous aurez saisi la nuance … À l'âge de 10 ans, elle intégrera un pensionnat dirigé par un homme qui l'humiliera à son tour. Cette jeune femme rebelle, indépendante, intelligente et passionnée, sera en pleine révolte face à un monde bourgeois auquel elle aura peine à s'identifier. Elle suscitera non seulement la haine de sa tante, mais celle de ses enfants, dont John, qui ne manquera aucune occasion de la frapper, voire la martyriser. Elle mettra du temps à trouver l'amour, à le comprendre et l'accepter, l'empreinte de son enfance demeurant en elle, tenace et fragile. Jusqu'au jour où elle rencontre Rochester …

Il est le propriétaire du château où elle devient sa pupille. Cet homme est mystérieux, solitaire, sec, froid et méprisant, ses traits sont sévères et, malgré tout, il amène un changement dans la vie monotone de Jane. Et elle tombe amoureuse … Elle lui voue une admiration profonde que j'ai eu du mal à saisir, au vu du portrait de l'homme que je viens de définir. Mais j'ai lu quelque part que ce livre est présenté comme l'autobiographie de l'héroïne, ce qui en dit long sur l'identité de ses modèles familiaux. Quoi qu'il en soit, Rochester s'intéresse aussi à Jane, d'abord à ses dessins, puis finit par lui témoigner une certaine affection. Elle déchantera vite lorsqu'elle apprendra qu'il en courtise une autre et qu'il se sert d'elle comme exutoire à ses propres fantaisies, faisant fi des sentiments qu'elle éprouve à son égard. J'ai détesté ce personnage tout le long du livre pour ce jeu cruel auquel il s'est livré … Et les sentiments subséquents de sa part n'ont trouvé en moi l'écho d'aucune absolution.

Charlotte Brontë trace avec doigté un portrait de famille où la folie est maîtresse et le respect dérisoire. Les traces de son propre héritage transpirent de chaque page. On y parle de trahison, d'espoir, de la reconstruction de l'âme, bien au-delà des pertes et des deuils, et de l'amour, aussi … On ne peut qu'en sortir bouleversée.

Lien : http://www.lamarreedesmots.c..
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Je suis arrivé sur ce roman comme une fleur, je n'en connaissais rien. Je n'avais jamais lu un résumé ou un commentaire, vu un film, rien. J'ai été épargné par l'impression désagréable de lire une histoire déjà connue tant elle est célèbre. C'est mieux, car l'intrigue ménage des surprises.
Je me doutais quand même que l'histoire serait imprégnée de romantisme. Et, en effet, dès le début l'ambiance est celle-là, avec les rêveries d'une petite orpheline sur l'image d'un livre accompagnée d'un texte qui "donnait un sens au rocher isolé au milieu d'une mer houleuse, au navire brisé et jeté sur une côte déserte, aux pâles et froids rayons de la lune qui, brillant à travers une ligne de nuées, venaient éclaircir un naufrage", puis l'intervention d'un "fantôme" et quelques autres éléments dans la veine romantique. Avec toujours cette insistance sur la lumière de la lune tout au long du roman ; qu'elle soit pâle, brillante, obscurcie, majestueuse ou de miel... chaque fois elle reflète les états d'âme de Jane Eyre, puisque c'est elle l'orpheline.
Ça faisait longtemps que je n'avais pas lu un roman anglais et celui-là est very english, avec de la misère et du mystère, de nobles sentiments et du suspense. L'enfance de Jane Eyre est la partie qui m'a le plus captivé, parce que c'est toujours émouvant de voir un enfant éprouver et prendre conscience de certains sentiments. Charlotte Brontë décrit cette enfance avec intelligence, d'abord dans les sentiments d'injustice et de révolte qui animent l'héroïne, puis dans sa découverte de l'humilité et de l'acceptation, grâce à l'exemple et l'amitié de Hélène Burns, une autre fille un peu plus âgée mais beaucoup plus mature, plus mature que bien des adultes en fait, quasiment une sainte. Par la suite Jane Eyre deviendra une jeune femme très modeste, mais toujours avec un fond de passion. Il y a une portée hautement éducative dans ce roman et une morale à retenir, un message que voulait faire passer Charlotte Brontë : La passion doit être modérée par la raison et la religion, mais pas une religion triste, au contraire une religion joyeuse qui n'étouffe pas les sentiments. Pour elle l'enfer n'est qu'une superstition, l'austérité une erreur presque aussi condamnable que la frivolité, elle ne voit rien de positif dans la contrition si elle n'est pas surmontée par l'amour et la charité. Les six cousins de Jane Eyre, la manière dont elle les perçoit à l'âge adulte, sont assez symboliques de ces idées-là. Tout le roman n'en est qu'une illustration.
Je suis plus dubitatif sur la qualité de l'intrigue. le suspense est évident, et même un peu trop à mon goût, maladroitement entretenu. Je n'ai pas compris pourquoi Jane Eyre se désintéressait de certains évènements qui méritaient une attention immédiate et auraient éveillé la méfiance de n'importe qui. Son absence de curiosité est hallucinante, elle est capable d'oublier du jour au lendemain les évènements les plus étranges ou d'oublier un oncle et son héritage alors qu'elle est dans la misère. Tout ça est le résultat de quelques maladresses ou facilités dans la conception de l'intrigue.
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A-t-on un jour écrit plus belle histoire d'amour que celle-ci ?
J'en doute, bien qu'Orgueil et Préjugés soit un sérieux challenger. Jane Eyre est magnifique en tous points.
C'est un roman superbement écrit. Malgré la tristesse qui se dégage sans conteste des premières années de la vie de Jane, Charlotte Brontë fait preuve d'humour à plusieurs reprises dans son roman.
L'histoire d'amour dont je vous parle ci-dessus apporte également une touche supplémentaire au roman. Sans mièvrerie, Charlotte Brontë décrit une passion d'abord platonique et très émouvante. Mais rien n'est gagné pour Jane et Mr Rochester : les difficultés surgissent bien vite et cela ajoute encore à la qualité du récit (on ne se retrouve pas avec une "bête" histoire d'amour, qui se termine vite et bien).
Je n'ai jamais pu décider, entre les deux soeurs Brontë dont j'ai déjà lu un roman, si je préférais Les Hauts de Hurlevent ou Jane Eyre. Mais ce dernier est incontestablement plus vivant que le premier. Son héroïne est également bien plus sympathique et attachante.
J'ai tout d'un coup hâte de le relire...
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Jane Eyre c'est un roman, 13 films (dont le premier en 1910) et au moins autant d'adaptations pour la télévision, bref c'est un monument du romantisme et c'est bien pour cela que je n'avais pas envie de le lire. Je craignais la romance fleur bleue, du Walt Disney sans la musique. Je ne me suis pas dit une seconde que si ce roman avait traversé les années avec autant de succès c'est qu'il devait quand même y avoir quelque chose des larmes et des bisous. Cet autre chose, c'est le regard exigent de Charlotte Brontë. Une plume nette et sans fioriture qui décrit la société anglaise du XIXième siècle. Les goûts d'une époque, la rigidité de l'éducation à l'anglaise, l'arrogance de la "haute société", les héritages et les déshéritages, les voyages "au long court" des premiers grands commerçants et les effroyables pensionnats pour jeunes filles qui défraient encore la chronique aujourd'hui.

Le récit est écrit à la première personne. C'est Jane qui raconte sa vie. Cette jeune orpheline qui au départ n'a dans son jeu que des mauvaises cartes va faire montre d'une incroyable droiture et obstination pour se sortir des impasses dans laquelle les adultes veulent la mettre. Placée dans un affreux pensionnat par une tante maltraitante, elle va devenir institutrice, puis entrer au château de Thornfield pour devenir la gouvernante de la fille d'un aristocrate Edward Rochester. Il a 20 ans de plus qu'elle, il est sombre, vif, intelligent. On pressent la suite de l'histoire mais la Jane Eyre inventée par Charlotte Brontë n'est pas écrasée par le choix des autres, c'est une femme énergique, insoumise et révoltée contre les injustices. On imagine que pour son époque et son milieu, cela tenait presque du féminisme. Son héroïne n'a personne pour la tuteurer, elle se construit par elle-même et saura prendre sa place dans le monde envers et contre tous.
J'ai pris un réel plaisir à lire ce roman qui tient la place légitime de "classique" dans la littérature anglaise.
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Magnifique! 600 pages pour un grand roman: quel texte! Une écriture parfaite, une description des situations, des personnages, des paysages, absolument maîtrisée. Nous sommes blasés par tout ce que nous avons pu lire, ou voir: des livres, des films.... On imagine le bonheur d'un lecteur de la moitié du XIX° siècle, moins rompu aux situations romanesques, à la lecture d'un tel livre. Les caractères, les sentiments, Charlotte Bronté assure à son roman un fil parfait. Même l'intrigue, "l'histoire", nous tient en haleine. Seul petit défaut: elle est un peu trop parfaite, cette petite Jane (habitude courante chez les narratrices, êtres pûrs, fins, et instruits, qui se débattent au milieu de brutes et de grossiers personnages incultes.....). Heureusement, elle n'est pas jolie! Jane Eyre est incontestablement une oeuvre majeure, de la littérature anglaise du XIX° siècle bien entendu; mais aussi de la Littérature tout court. Et, si les Hurlevents d'Emily ne sont pas un mauvais livre, Charlotte, l'aînée, se situe ici clairement un ton au-dessus.
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Jane Eyre est un coup de coeur à chaque lecture. Ce livre est parfait sur tous les points. L'écriture est magnifique, sobre et tellement juste. le personnage de Jane est exceptionnel à mon sens pour son époque, sûr de son chemin, de là ou il veut aller, ne se fiant qu'à lui-même. Rochester est d'un charisme fou alors qu'on ne le voit que peu, il hante les pages par la pensée de Jane. L'histoire aussi est incroyablement belle, c'est un chef d'oeuvre en tout point.
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Un ptit résumé de l'histoire: Jane Eyre est une orpheline recueillie par sa méchante marâtre tante qui ne l'aime pas et qui le lui montre chaque jour qui passe. Lassée de voir sa nièce, la tata pas sympa (ok, ce jeu de mot est pourri) l'enverra dans une école pour jeunes filles sans fortune où Jane apprendra tout ce qui lui sera nécessaire afin de devenir enseignante. Une fois qu'elle sera en âge de se prendre en charge, elle quittera son école afin d'aller travailler chez un certain Mr Rochester où elle éduquera la pupille de celui-ci. La relation entre Jane Eyre et son maître ne restera pas purement professionnelle, mais des tas d'obstacles se dresseront entre eux dont un terrible secret.

Wutherings Heights d'Emily Brontë est l'un de mes romans favoris et je m'étais jurée un jour de lire les oeuvres de ses soeurs afin de voir si elles avaient été aussi bonnes qu'elle, et j'ai plus particulièrement choisi Jane Eyre car Boréale avait rédigé il y a quelques temps un article élogieux dessus.
Je dois dire que je n'ai pas été déçue. Je ne sais pas ce que me réservent les autres livres du Challenge ABC, mais Jane Eyre restera assurément l'un de mes plus grands coups de coeur de l'année (je suis même déterminée à le relire en anglais afin de mieux en saisir les subtilités).
J'y ai retrouvé un peu le même genre d'ambiance que dans Wuthering Heights, mais en moins violente et tourmentée. On y retrouve les thèmes de la destinée, de la blessure à vif d'un homme seul, de la monstruosité, du bonheur inaccessible et de la vengeance... mais le personnage principal est bien différent d'Heathcliff ou Kathy.
Jane est un personnage très sensé, elle a la tête sur les épaules, une haute estime d'elle-même et elle foule joyeusement du pied les préjugés sociaux de l'époque qui voulaient qu'une femme soit une pauvre petite chose fragile et stupide tandis que la classe sociale était la chose la plus importante qui soit.
Quant à l'histoire, bien qu'elle paraisse gnangnan quand on lit le résumé je l'ai trouvée tout à fait juste. Pas de mièvrerie casse-pieds, pas de héros surhumains. D'ailleurs, le fait que Jane soit décrite comme pas très jolie et que Mr Rochester soit carrément laid m'a bien aidée à plus rentrer dans le roman car ces personnages semblent tout ce qu'il y a de plus normal. Ils doutent, ils prennent certaines décisions puis s'en repentent, ils se font arnaquer, ils ne savent pas quoi faire et ensuite se retrouvent coincés dans certaines situations pas géniales... comme vous et moi en gros. :-)
Bien sûr, certains coups de théâtres assez hallucinants sont de temps en temps glissés dans l'intrigue afin de faire avancer les choses. Au point que je me suis demandée si Charlotte Brontë n'était pas fan de Molière pour faire des retournements de situation aussi abracadabrants. Surtout au cours de la troisième partie du roman, où là il y a vraiment des évènements complètement dingues qui se produisent. Et forcément, Jane Eyre baisse un peu en qualité au cours de ces passages. Mais le reste est tellement chouette qu'on lui pardonne. :-)
Pour finir, sans savoir que cela avait été étudié maintes et maintes fois, j'ai trouvé que Jane Eyre ressemblait beaucoup à Rebecca de Daphné du Maurier (enfin, plutôt le contraire vu leur date de parution ^^). En beaucoup moins chiant (j'ai jamais fini Rebecca, c'était beaucoup trop lent pour moi). Par exemple, il y a pas mal de descriptions dans Jane Eyre et dans Rebecca. Ben dans ce dernier je me suis emm**dée comme un rat mort, alors que dans le premier c'est passé comme une lettre à la poste.
Maintenant il ne me reste plus qu'à lire "the professor" de Charlotte Brontë afin de voir si je peux revivre les mêmes sensations de lecture!
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J'avoue que j'avais quelques appréhensions à lire ce classique bien connu de la littérature anglaise.
J'ai décidé de lire quelques pages pour voir, Jane, maltraitée par sa tante et ses cousins, raconte ses souffrances, j'ai vraiment voulu arrêter. Avant de le faire, j'ai lu quelques critiques sur Babelio et j'ai décidé de continuer, heureusement.
Ce livre m'a beaucoup plu.
Avec l'emploi de la 1ère personne, on a vraiment l'impression que c'est Jane qui nous raconte ses aventures, on est totalement immergé.
Jane est une héroïne forte, à laquelle on s'attache, elle n'est pas jolie et très indépendante, elle n'accepte pas d'avoir une vie dictée par ses origines sociales modestes et prend en main son destin. Quelques soient les obstacles, elle ne se décourage jamais, repart plusieurs fois de zéro.
Un roman avec une dimension politique forte, le personnage de Jane permet de dénoncer les conventions sociales de la société anglaise de l'époque qui empêchent l'épanouissement des femmes.
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J'adore ce roman. C'est une merveille. Je l'ai lu au moins trois fois !!
C'est un livre classique, et donc certains lecteurs pourraient penser ampoulé et ennuyeux. Mais non, que de sentiments, que d'émotions, que de rebondissements à cette lecture ! J'ai été bouleversée, révoltée, agacée ! Que c'est bien écrit ! Charlotte Brontë décrit merveilleusement bien les personnages, et en particulier Jane Eyre.

*
Il y a tellement de choses à dire sur Jane.
Par l'utilisation de la première personne du singulier, le lecteur que nous sommes, s'attache immédiatement à Jane et nous découvrons un personnage courageux, généreux, foncièrement honnête, et d'une grande force morale face aux injures et humiliations.

*
Jane m'émeut profondément. Lorsqu'elle nous parle de son enfance d'orpheline, alors qu'elle recherche une famille aimante et tendre, elle ne subit que la haine et le rejet de sa tante dénuée de coeur et de ses odieux enfants. Elle va se forger un caractère indépendant et fier qui ne recherche pas la stabilité dans le mariage, comme les jeunes filles de l'époque. Elle veut être libre de ses choix pas toujours faciles. Elle est en définitive très féministe et très moderne pour son époque.

*
Jane Eyre, c'est aussi et avant tout la rencontre entre deux individus que tout oppose, mais qui sont fait l'un pour l'autre et qui vont s'aimer d'un amour profond.

« Quoique le rang et la fortune nous séparent, j'ai quelque chose dans ma tête, dans mon coeur, dans mon sang et dans mes nerfs, qui forme entre nous une union spirituelle. »

On est loin de la banale histoire d'amour de deux individus beaux, intelligents, qui tombent éperdument amoureux l'un de l'autre...
Edward Rochester est un homme sombre, triste et dur, Jane Eyre une jeune femme discrète, simple et dépourvue de beauté. Malgré les apparences austères de son maître, Jane va s'attacher à lui révélant sa fragilité, et sa tendresse.

"Comme il est vrai que la beauté réside dans le regard de qui la contemple."

Leur relation va évoluer lentement et des liens étroits vont se tisser autour de la confiance, de l'honnêteté, du respect, de la complicité.

*
Lu et relu, il reste à ce jour un de mes livres classiques préférés avec « Les Hauts de Hurlevent » d'Émily Brontë et « Orgueil de Préjugés » de Jane Austen.
Une pépite de la littérature anglaise du XIXe siècle !
A lire absolument.

"Prolonger le doute, c'était prolonger l'espoir."
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