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EAN : 9782072926679
528 pages
Gallimard (06/01/2022)
4.07/5   35 notes
Résumé :
Le Quartier est une ancienne zone de relégation soviétique, un territoire abandonné aux gangs et à la drogue. En décembre 1995, au coeur des barres d'immeubles délabrés, un accident de voiture inexpliqué brise la famille P. : Vladimir et son fils Dmitri, un adolescent aux dons extraordinaires, sont les seuls survivants.Pendant vingt-cinq ans, alors qu'il est devenu le plus grand mathématicien de son temps, Dmitri P. refuse toutes les distinctions internationales et ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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« [Homéo] – [morphe] : [de même] – [forme] ». Imaginez une sorte de roman somme, à la fois policier et familial, roman de haine et d'amour et de rédemption, à l'ambiance sombre et poétique. Sur fond de contexte soviétique. Ajoutez-y les échecs et les mathématiques en ingrédients, et vous aurez peut-être une idée de ce qu'est « Homéomorphe ». On dit des primo-romanciers qu'ils ont parfois tendance à vouloir mettre trop de choses dans leur premier ouvrage, comme s'ils avaient peur de s'arrêter là, comme s'ils voulaient trop prouver. Ça pourrait être le cas ici, à une nuance près : c'est magistralement réussi.

Entrer dans « Homémorphe », c'est entrer dans un univers sombre et marqué, où les ombres sont omniprésentes. Celles de l'environnement, celle d'Ivan revenu sur les lieux de sa vie en spectre curieux des évènements. Un guide narrateur qui se glissera dans la vie de son frère Dmitri, à revisiter le passé et la relation entre Dmitri et son père, « spectre d'une haine qui n'est pas de ce temps ». Il y a entre les deux des zones d'ombre : l'accident de Décembre 95 qui a coûté la vie à la mère et à Ivan, et puis ce vieux pull vert retrouvé sur les lieux, appartenant sans doute au mystérieux conducteur. On pourrait croire que Dmitri s'en est vite remis, lui le mathématicien génial auteur de trois articles en mars 96 en sortie de coma, lui ayant valu la médaille Fields. On pourrait croire qu'il s'en est sorti, l'enfant «fragile et inoffensif », sorte d'autiste plongé dans ses livres aux formules de topologie algébrique. On pourrait croire qu'il a réussi sa vie, si ce n'étaient les 25 dernières années de son existence, imbibées de vodka dans une cabine téléphonique du Quartier.

Se plonger dans « Homéomorphe » c'est aussi découvrir le lieu de leur enfance dans la banlieue de Kiev, « où une débâcle de cette ampleur est un travail d'équipe » . le lieu de destination des exilés de la société à l'époque où le Parti envoyait ceux « qu'il voulait écarter du monde, sans les envoyer aux travaux forcés ». La mafia a fini par s'emparer du Quartier, et rien n'a changé. «  Ces fenêtres défoncées, barricadées et redéfoncées. Ces murs qui se décomposent, qui se fissurent. Toujours ces lampadaires tordus qui assurent leur ministère en dépit de tout. » Ivan y erre en terrain miné et connu, penché aussi sur l'épaule de Mikhaïl dans sa Trabant, l'inspecteur aux yeux bleus et au regard de glace, infiltré pour en découvrir plus chez les Vors Un inspecteur comme le chien pas si fou d'un jeu d'échecs, enclin à bouger les pions, à chahuter les lignes et déployer à la muette « l'attaque tournante ».

Lire « Homémomorphe », c'est s'imprégner d'une langue à la fois puissante et glissante, à la poésie souvent éclatée en fins de paragraphe dans des strophes de vers en prose libre. Une langue où l'amour y est souvent noire, tout comme la lumière, la douleur ou le sang.
Mais lire « Homéomorphe », c'est aussi prendre conscience d'une chose. On ne comprendra pas tout. Il en va ainsi de ses lemmes de topologie algébrique bien mystérieux pour le profane, en exergue des chapitres, dont les éléments sont -de temps en temps, repris dans le déroulé de l'intrigue. Des formules qui dépassent l'entendement tout comme elles semblent expliquer les choses dans leur complexité. Comme si les mots manquaient et qu'il avait fallu se tourner du côté des équations pour contenir le monde, son mystère et son impénétrabilité. Mais le lecteur aurait tort de se passer de ces éléments hermétiques. Leur usage peut finir par dégager un supplément d'âme incontrôlable et magique à la langue déjà riche du roman, pour aller titiller quelque chose de futile ou d'essentiel, c'est selon. À l'instar des articles de Dmitri, dans une sorte de flirt évanescent des mathématiques avec.... La poésie.
«— Comment ça, de la poésie ?
— Lisez ses articles. Ses phrases, ses équations s'organisent selon un rythme qui leur est propre. Lisez-les, je vous dis, même si vous n'y connaissez rien. Vous verrez : vous n'avez rien lu de tel. »

Sortir d'« Homéomorphe », c'est se dire qu'on a été couillon de croire qu'il fallait du courage pour y entrer. C'est avoir envie de s'y replonger pour le plaisir et pour éclaircir les points encore obscurs, comme dans un texte au profil culte, unissant mathématiques et littérature. C'est l'envie de recommencer ce voyage au bout d'un univers peuplé d'ombres, un voyage sombre et poétique et stratégique, un voyage au bout d'un grand texte à la beauté sombre qui mettra souvent échec et mat... le lecteur.
Lien : https://www.benzinemag.net/2..
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Après un démarrage époustouflant, j'ai passé l'essentiel de ma lecture à me demander si ce livre était génial ou inepte. Je penche finalement pour le moyen terme : c'est un premier roman.
Côté coup de coeur : une atmosphère particulièrement réussie. Un père et un fils seuls survivants d'une famille décimée par un accident de voiture, qui se haïssent autant qu'ils s'aiment. Deux mathématiciens, l'un prodige, l'autre raté, tout deux protégés par les caïds locaux d'une cité soviétique abandonnée de Dieu et du diable. Un vieux pull ensanglanté. Et surtout un style intrigant, presque hypnotisant, qui conjugue poésie et formules mathématiques incompréhensibles aux non-initiés. Ça donne:

« Toute variété topologique de dimension 3 a une unique structure PL et essentiellement une unique structure différentiable.

Il est des ouvertures qui annoncent le sang – et ce n'est pas tant la manière de défoncer la porte ou de l'ouvrir calmement qui compte
que les regards de propriétaires,
que les armes lourdes,
que le calme parfait avec lequel ils entrent. »

(Précision qui n'est pas dénuée d'importance : c'est le frère mort qui guide le lecteur. Il ne comprend pas tout et le lecteur encore moins.)

Donc, disais-je, au début, j'étais clairement en mode wahou, yeux écarquillés et narine palpitante. Mais Brunel, au lieu de se contenter de ses maths, de sa famille dysfonctionnelle, de ses vers libres, de ses bas-fonds et de son fantôme, a cru bon de charger encore la barque - et pas qu'un peu. Il évite pourtant le naufrage : c'est vous dire s'il est doué. Mais il rame et nous avec.
Alors, déjà, il ajoute la métaphore du jeu d'échecs. J'ai dû lire quelque part que « Echec et mat » voulait dire un truc du genre « J'ai tué papa nanananère», ce qui laisse d'abord penser que la métaphore en question n'est pas dénuée de pertinence. Mais très vite, des qu'un personnage réfléchit un tant soit peu avant d'agir, paf, c'est Kasparov, et chaque parole ou chaque geste semble pouvoir être analysé comme la preuve d'une tactique machiavélique où tout est prévu (sauf peut-être mon exaspération qui point).
Ensuite, comme une famille dysfonctionnelle ne suffisait pas, Brunel en ajoute une deuxième. Dans la première, l'autiste génial vit dans une cabine téléphonique dont il ne s'extirpe que pour être accusé d'avoir trucidé Papa ; dans la seconde, l'orphelin anorexique culbute une jeune héritière de la nomenklatura qui meurt en accouchant de l'enfant conçue la nuit même de leur coup de foudre. Si, si.
De toute façon, Brunel se prend pour Dostoïevski et tous ses personnages suent l'excès par tous les pores: le flic génialement génial, l'infirmière dévotement dévouée, le malfrat indestructiblement indestructible… Décidément, tant de clichés feraient croire que Brunel lorgne au moins autant du côté de Barbara Cartland.
Quant aux formules mathématiques qui ouvrent chaque chapitre, elles finissent par contaminer tout le texte. Au début, elles créent une agréable étrangeté : « il s'avance dans l'obscurité à courbure strictement négative du couloir. » Mais, très vite, cela tourne au procédé et en devient franchement ridicule : « Yefim a sorti un Beretta qu'il avait chopé et il l'a pointé sur le mec. Mais le mec ne bougeait pas – et sa peur était une sphère de rayon r dans l'espace euclidien de dimension (n + 1).  » Vous m'en direz tant.
Enfin, l'erreur la plus manifeste est l'épaisseur du roman. 528 pages quand même, et pas toutes indispensables à mon humble avis. Or, s'il y a une caractéristique commune aux maths et à la poésie, c'est bien la concision. L'art d'exprimer un monde en quelques phrases définitives. « Complètement immergé dans ses feuilles de calculs, Dmitri affine ses hypothèses, il les réduit à leur plus simple expression. Il a toujours aimé ce moment ; quand il s'agit d'élaguer. Quand chaque mot doit être à sa place et non plus perdu dans le bouillonnement de l'inspiration. » Voilà. C'est ça. Fallait élaguer. Ou alors écrire 528 pages sur l'art épistolaire au XVIII °. Mais quand on veut célébrer Grigori Perelman, mathématicien russe qui démontra en 39 pages seulement la conjecture de Poincaré, on la fait courte.
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Puissant et sensible comme seuls peuvent l'être les premiers romans, Homéomorphe témoigne pourtant d'une maîtrise remarquable, tant de la langue que de la construction. Drame familial, chronique sociétale et sociale, histoire d'amour, enquête, récit d'une enfance à part, d'une fraternité fusionnelle – ce roman est tout cela. Les mathématiques, à la fois en son coeur et simplement en filigrane, sont transformées en or liquide, en poésie pure, en soleil noir. Lire Homéomorphe, c'est être étourdi par ce récit diffracté, par son intelligence grandiose. C'est un voyage qui bouleverse et ne s'oublie pas (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2022/01/19/homeomorphe-yann-brunel/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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Magistral ! Sublime ! Époustouflant !
« Homéomorphe » a l'ardeur, la puissance, la sensibilité, la profondeur, la magie d'un premier roman sans en avoir aucune des maladresses. Un premier roman qui peut rivaliser avec les plus grands !
Ne vous laissez pas intimider par le titre ou les formules de mathématiques placés en exergue, « Homéomorphe » se lit comme un thriller.

Dmitri attend dans un couloir d'hôpital des nouvelles de son père, Vladimir, un vieux pull vert taché de sang à la main. Il en repart encadré par deux policiers qui le conduisent au commissariat, accusé de coups et blessures sur la personne de son père par ce même père.
Libéré bien vite grâce à l'intervention de l'élégant Marquis, un des chefs les plus puissants du Quartier (nom d'un territoire abandonné, zone de non-droit en banlieue de Kiev) il se rend à l'appartement familial où son père vit seul et où il n'a plus mis les pieds depuis le 5 décembre 95, c'est-à-dire 25 ans auparavant.
Ce jour-là, sa mère et son frère Ivan 17 ans, mourraient dans un accident de voiture.
Dmitri, un peu autiste, surdoué, mathématicien de génie qui en 3 articles a révolutionné les mathématiques à l'âge de 16 ans, champion d'échecs, mène une existence de clochard depuis mars 96, dormant dans une cabine téléphonique.
Mais Dmitri va enfin se décider à affronter son père dans le huit-clos de l'appartement de son enfance.

Que s'est-il passé en 95 et en 96 ? Pourquoi le puissant Marquis protège-t-il Dmitri ?
Grâce à Ivan, frère disparu trop tôt, spectateur et narrateur spectral, et aux allés -retours entre passé et présent, tout va finir par sortir de l'ombre pour le lecteur.
.
« Homéomorphe », c'est un roman dans lequel il s'agit de malédictions individuelles et collectives, de pardon, d'ombre et de lumière, d'amour, et surtout d'humanité.
C'est un roman somptueux, sophistiqué, à l'ambiance magnétique, qui relate le destin tragique d'une famille. C'est à la fois une enquête, une histoire d'amour, un roman familial et une chronique sociale.
C'est une immersion totale au sein d'une zone de relégation soviétique abandonnée. C'est l'intensité d'une lecture qui vous remue profondément. C'est une prose sublime. C'est de la grande littérature.
Dès les premières lignes, la poésie de la langue de Yann Brunel vous attrape pour ne plus vous lâcher.
Enfin, c'est un roman dont on ne ressort pas indemne.
Quelle entrée en littérature !
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Un roman au titre qui nécessite une recherche dans le dictionnaire, un bandeau de couverture qui aligne des formules mathématiques, des titres de chapitres qui ressemblent à des équations ou des théorèmes et quelques cinq cents pages dans Le Quartier, banlieue XXL russe qui n'a rien d'attrayant. La sélection de Prix Boostagram pour le premier roman francophone nous réserve décidément des surprises.

Et quelle surprise !

Embarquement dans un espace temporel situé entre l'URSS de la grande époque, où on prend soin de son élite dans des établissements de haut rang mais où des zones de non droit sont déjà sous la coupe de gangs qui défendent leur territoire par des méthodes d'une violence inouïe, et la Russie post époque soviétique (le grand empire n'a pas encore explosé).

Ce roman nous entraine dans un monde où il est plus facile de résoudre des équations ultra complexes que celles qui ont trait à l'amour, l'amitié ou la famille. le livre est construit telle une partie d'échec : certains avancent leur pièces, d'autres agissent selon une stratégie inconnue, l'objectif étant d'arriver à résoudre un problème à plusieurs inconnues : que s'est-il réellement passé le soir du 5 décembre 1995 dans la famille P. ? Qui est le mystérieux propriétaire d'un pull vert retrouvé sur les lieux de l'accident qui a vu périr la moitié de la famille P. ?

La galerie des personnages de l'entourage de Dmitri et de Vladimir, les deux rescapés, est digne de celle des romans d'un certain Fedor Dostoïevski. Ils sont scrutés au plus profond d'eux-mêmes, leur âme est disséquée pour tenter de mieux comprendre les forces obscures et inavouables qui s'agitent dans un magma de violence, de vodka et de drogues.

C'est sombre, noir, glauque même parfois. Sauf que la magie de la plume de ce primo romancier, tel Dmitri prenant son crayon et alignant les équations pour aller décrocher la médaille Fields, vient nous éclairer d'une poésie qui traverse cette noirceur et nous éblouit par sa beauté.

En lisant ce premier roman, il faut accepter de ne pas tout comprendre (ces fameux lemmes de topologie algébrique en tête de chapitre), mais on se laisse porter par l'histoire, emporter par l'écriture, par cette poésie qui m'a parfois fait penser à celle de Joseph Ponthus (À la ligne).

C'est magistral !
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Il savait bien qu’on ne connaît jamais véritablement les gens que l’on côtoie, que des frontières de verre, mouvantes et souples, nous en séparent à jamais, mais à ce moment-là il prit conscience de ce qui allait le poursuivre jusqu’à sa mort : qu’ils souffrent tous comme nous, mais que cette souffrance ne nous rapproche en aucune façon. P205
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Le moindre regard noir, le moindre geste d’impatience, le plus infime soupir étaient un mystère : on ne débusque pas l’homme. On ne peut pas, parce qu’il n’existe pas d’outil pour. Nous sommes seuls. Nous ne pouvons rien les uns pour les autres. Nous sommes condamnés de toutes parts. P353
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À certains moments, en tirant sur sa cigarette, il lui arrive de ralentir et d’observer les ruines qui l’entourent, comme cet ancien entrepôt à sa droite. C’est un rien, un flottement dans son pas, un instant où son bras se suspend - car ce qui compte nous parle sans mot, dans le souffle, dans le secret de nos cœurs et
dans le détail de ces monstres de métal, couverts de rouille, qui penchent légèrement sur le côté, quelque chose murmure,
quelque chose lui parle. P329
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A mesure qu'il s'enfermait dans son silence, il retrouvait cette impatience adolescente, cette forme d'égoïsme si particulière des fils uniques.
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(…) il y a toujours un autre côté des choses, que si
nous pouvons tendre les uns vers les autres, que si
nous pouvons par moments adhérer les uns aux autres,
il est rare que nous puissions faire plus (…) p379
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Video de Yann Brunel (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Yann Brunel
Amandine Coll de la Librairie de Paris vous présente son coup de coeur de janvier : “Homéomorphe”, le premier roman de Yann Brunel !
« Dans ce huis clos cérébral tout va se jouer pour les hommes comme sur les cases d'un échiquier : chacun avance ses pions, joue ses coups et l'on retient son souffle jusqu'à la dernière ligne. Un premier roman à l'ambiance crépusculaire étourdissant de maîtrise. »
*** Le Quartier est une ancienne zone de relégation soviétique, un territoire abandonné aux gangs et à la drogue. En décembre 1995, au coeur des barres d'immeubles délabrés, un accident de voiture inexpliqué brise la famille P. : Vladimir et son fils Dmitri, un adolescent aux dons extraordinaires, sont les seuls survivants.Pendant vingt-cinq ans, alors qu'il est devenu le plus grand mathématicien de son temps, Dmitri P. refuse toutes les distinctions internationales et mène une existence de clochard. Assommé par la vodka, il est protégé par le Marquis, l'un des chefs les plus puissants du Quartier.Jusqu'au jour où Dmitri, parmi les ombres, trouve une première preuve de l'équation qui le hante. Il décide alors d'affronter, enfin, son père.
*** En savoir plus : https://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Blanche/Homeomorphe
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