La Caverne

Depuis les Peggy Sue de mon enfance, je n'avais pas eu l'occasion de lire de nouveaux livres de l'univers fantastique. C'est donc avec quelques craintes que j'ai ouvert le livre La Caverne de Marina Diatchenko & Sergueï Diatchenko. Surtout que mon père, qui s'était une fois de plus précipité sur le livre pour le livre avant moi, avait conclut cette découverte par une simple (et énigmatique) "Bof".

Cependant, je dois avouer que l'histoire nous à tous les deux bluffés. C'est assez incroyable d'être soi-même le jour et un animal sauvage la nuit. de se faire tuer dans un cauchemar et de ne pas se réveiller le lendemain matin... Non, que je n'en ai pas dormi de la nuit, mais c'est une idée que je trouve totalement traumatisante. Fantastique, même !

L'histoire commence tout de suite, au début on, ne comprend pas vraiment ce qui se passe. Puis, on se fait aux règles du jeux et là, ça marche. On est tout de suite transporté dans un autre monde, différent. le plus : des passages plus lents, nous permettent une meilleure compréhension de l'histoire. de faire "une pause".

Les personnages sont très attachants. Même si j'ai trouvé, personnellement la jeune Pavla niaise, mais cela dit, l'histoire se base justement sur son caractère. Marina Diatchenko & Sergueï Diatchenko ont parfaitement écrit ce livre, on s'en rend compte quand on s'aperçoit qu'on se méfie de Raman : le lecteur se retrouver totalement dans la tête de la jeune femme.

Par contre, et honte à moi, les noms russes m'ont totalement déstabilisé. J'ai eu du mal à me mettre en tête que Sava était un garçon. Je trouvais que ça sonnait de façon plutôt féminine.

De même, le livre est long, pas forcément par son nombre de pages (508 - face au cinquième tome des aventures d'Harry Potter, ce n'est vraiment rien), mais il manque parfois d'un peu de dynamisme. Ça traine, mais en y réfléchissant, je ne vois pas ce qui aurait pu être enlevé. C'est un peu mou. Et les chapitres sont vraiment très très longs. Pas le moyen de se dire "Encore un chapitre et je vais me coucher.", quand on est fatigué, 50 pages, c'est 45 de trop, même si on est totalement pris par l'histoire.

Mon père a été déçu par la fin. Moi, j'ai adoré, je n'aurais pas rêvé mieux. C'est une fin parfaite : à la fois attendue et inattendue, le livre se fini à la fois bien et mal. Ça change, et tant mieux !

En bref, je ne suis pas déçue du tout par le livre La Caverne de Marina Diatchenko & Sergueï Diatchenko : beaucoup de suspense, d'amour et pas mal de peur aussi. Un monde qu'on ne connait pas et qu'on a envie de découvrir, mais pas de trop près non plus (j'aimerais bien vivre encore quelques décennies...). Une fin qui en est vraiment une, des personnages inoubliables et une histoire que je ne suis pas prête d'oublier !
Qu'est ce que vous attendez pour le lire ?!
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L'histoire est très originale : le jour, toute forme de violence est proscrite et les hommes vivent dans une paix totale. En revanche, la nuit, les rêves de chacun le conduisent dans la Caverne, lieu où se déroulent des scènes de chasse extrêmement violentes. Sous forme de daine, de stark ou de skroll, chacun doit alors lutter pour sa survie et encourt le risque de ne pas se réveiller le matin. Tout le système est remis en question lorsque Pavla, jeune assistante le jour et daine la nuit, reconnaît durant la journée son prédateur nocturne, Kovitch, un grand metteur en scène de pièces de théâtre.
Le récit est fluide, bien construit et se lit facilement, alternant le récit de la vie diurne et les scènes nocturnes dans la Caverne.

J'ai cependant trouvé dommage que les personnages de la Caverne ne soient pas suffisamment détaillés, et j'ai eu du mal à me représenter la daine ou le stark.
J'ai également eu du mal à m'attacher aux personnages principaux : j'ai trouvé Pavla extrêmement passive, subissant les évènements sans réellement chercher à lutter, cette passivité la rendant assez agaçante à mes yeux. J'aurais aimé voir une héroïne plus forte et combattive. le personnage de Kovitch, rempli de haine, colérique, n'attire quant à lui aucune sympathie.

J'ai en revanche beaucoup aimé l'univers du théâtre, omniprésent tout au long du livre. La description des pièces jouées, les répétitions, le jeu des acteurs amènent de la poésie dans le livre.

Bon livre qui pose pas mal de questions autour de la thématique de Hobbes ("L'homme est un loup pour l'homme"), de notre rapport à la culpabilité et nous demande jusqu'où nous serions prêt à aller pour une société sans meurtres, sans viols, sans vols, sans guerre... sans violences.
Le roman n'apporte pas vraiment de réponses à tous ça et nous laisse à nos questions.
On se perd parfois dans certains passages un peu flous, mais le plaisir est là.
J'ai apprécié que l'intrigue s'éloigne dès le début d'une thématique basique (facile ?) où le prédateur irait traquer sa proie dans la réalité (hors de la fameuse Caverne), pour nous emmener sur un roman à rebondissements, qui nous fait questionner la construction de cette société idéale non violente proposée au fil des pages.

Dès les premières pages de ce livre, l'histoire commence dans le monde de la caverne avec ses différentes créatures; les starks, les scrolls, les bouxons et les daines. Les auteurs nous emportes dans un imaginaires ou le monde de la nuit se déroule dans une caverne et ou toute la violence qui est inconnue dans le monde diurne, peut s'assouvir sous formes d'instincts animal. Pourtant tout se complique quand Pavla, jeune daine dans la caverne, échaperra à une mort certaine trois fois de suite. Je n'en dirais pas plus pour ne pas faire de spoiler mais j'ai vraiment aimé l'intrigue de ce livre et au monde imaginaire avec ses créatures dans lesquels les auteurs ont su nous transporter. Il y a malgré tout des longueurs avec beaucoup de descriptions mais l'histoire en elle même est très originale. Les personnages de Pavla et de Tritan m'ont attendri avec leur histoire d'amour impossible ainsi que Kovitch qui malgré son caractère cynique, va se montrer très protecteur avec Pavla. Je n'ai pas pu m'attarder sur Sava puisqu'il n'a pas jouer un très grand rôle dans l'histoire mis à part à la fin. Rossard m'a paru détestable dans sa façon de rabaisser les gens.

Les chapitres sont très longs et j'ai préféré lire ce livre en étant bien reposé et réveillé pour bien suivre le déroulement de l'histoire. Mis à part les longueurs c'est donc une histoire complexe mais originale et que j'ai beaucoup apprécié.
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L'idée d'un monde dans lequel la violence s'exprime seulement dans les rêves pour qu'elle disparaisse dans la vie est intéressante. Surtout quand des anomalies interviennent... Mais voilà le style n'est pas fluide, les personnages sont des caricatures sans nuance, la lecture n'est pas agréable.