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sur 2434 notes
J'ai commencé La stratégie Ender avec beaucoup d'impatience, d'abord parce que c'était un cadeau d'anniversaire, ensuite parce que c'est un monument de la science-fiction que je voulais découvrir. Je n'ai vraiment pas été déçue. En plus de me faire découvrir une fantastique histoire, ce livre était également très immersif.

Notre petit tout jeune héros est sélectionné par l'école militaire pour ses capacités. Sa vie n'a pas été rose avant, elle le sera encore moins après… Pour faire ressortir le meilleur de lui-même, on l'isole de ses congénères et c'est ça qui a provoqué ma plongée dans l'histoire, jusqu'à la noyade. J'en ai fait des cauchemars d'enfermement, de manipulation, de cachoteries.

J'ai été très surprise que l'auteur parle de "réseaux" auxquels n'importe quel personnage peut se connecter pour "discuter" et "échanger" avec les autres membres du réseau, sur un "bureau" qui ressemble vraiment fort à nos tablettes actuelles. La nouvelle qui a débuté cette histoire a été écrite en 1977… C'est ce que j'appelle un auteur visionnaire !
Ou est-ce la traduction moderne qui a donné des termes actuels à des notions émises par l'auteur anglophone ? Il introduit aussi, déjà, le concept de fake news pour influencer les masses.

Ça ne m'a pas empêchée de dévorer le livre. Il a fallu que je m'assure d'avoir les tomes suivants pour ne pas décoller de l'histoire. Apparemment, l'auteur est prolifique sur le monde qu'il a créé, étant d'ailleurs toujours en train d'en écrire (certains attendant leur traduction française). Entre les livres d'une saga séparée en version française, restant avec le cycle d'Ender en version anglaise, les nouvelles et les préludes, j'ai de quoi me divertir un moment.
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C'est avec un grand plaisir que je viens de finir la Stratégie d'Ender, peu habituée à la SF et plus penchée vers les livres Dystopie j'ai retrouvé dans cette lecture des similitudes.
Ender qui est LE troisième de sa famille n'aurait pas du exister, pourtant le potentiel de ses ainés a offert la possibilité à ses parents de le concevoir. Observé depuis sa naissance, il est envisagé comme le futur plus grand commandant de tous les temps
Ce qui m'a fortement plu dans ce tome, c'est de voir l'évolution de Ender dans le temps, recruté pour entrer à l'école militaire, il se façonne au fil du temps un jugement précis de la manipulation à laquelle il fait face, mais pourtant il entre dans le jeu persuadé qu'il est le plus fort.
La fin est inattendue mais formidable, c'est là qu'on se dit « que parfois on n'est qu'un instrument même si on a le choix ».
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Andrew Wiggin est Ender. Il porte un moniteur depuis sa naissance. Il est le troisième. Son moniteur lui sera enlevé. Il pense retrouver une existence normale, sauf que non, il sera appelé pour suivre un entraînement lui permettant de devenir commandant. Il a, à ce moment-là 6 ans.

Encore un roman qui a vraiment capté mon attention. Et je peux dire que je ne me suis pas ennuyée à suivre les aventures d'Ender. J'ai vraiment aimé le personnage de ce garçon qui semble manipulé mais pas tant que ça. Un jeune garçon extrêmement intelligent et qui doit sauver la planète. Un jeune garçon extrêmement sensible mais qui n'hésite pas à sortir les poings, en faisant très mal, pour se défendre. Un rappel de ce que lui a fait subir son frère aîné. Un jeune garçon qui a grandi sans sa famille et surtout sa soeur qu'il a adoré et qui l'a souvent aidé. J'espère en continuant ce livre, au fil des pages, qu'Ender, même s'il est appelé à sauver l'humanité, ne sera pas un monstre. Bien sûr, il a été créé, il a été isolé pour pouvoir travailler et devenir un commandant de flotte, mais il montre tout de même qu'il ne se laisse pas faire et qu'il a très bien compris ce que l'on attend de lui et surtout que ses professeurs ne sont pas tout blancs dans l'histoire. Ce jeune garçon, petit garçon, ne pourra finir que tout seul car on lui a refusé toute amitié. A moins que les membres de la flotte qu'il commande, tous des personnages connus, qu'il a plus ou moins aimé, qui l'ont plus ou moins épaulé, décident de rester avec lui et de cette façon, ils pourront vivre ensemble.

L'auteur nous emmène dans un monde fantastique, de science fiction avec une histoire qui tient réellement la route. Ender réussira-t-il la mission qui lui est confiée. Malgré son jeune âge, son entraînement, et même son endoctrinement, saura-t-il faire face à ce monde d'adultes ?

Ender oscille entre cette impression d'être aimé par ses professeurs, qu'ils le protégeront ou qu'ils se servent de lui. Ender s'est toujours méfié. Il s'est toujours fait petit car c'est le troisième et son frère aîné Peter est exécrable. Peter s'en prend à Ender, le manipule, veut le tuer. Même s'il est petit, Ender redoute la réaction qu'il pourrait avoir, surtout qu'il peut être très violent. Ender gravit les échelons de l'école très vite. Il est toujours le plus petit. Il impose le respect par ses stratégies, mais également les convoitises, le rejet, la haine. Au cours de cette formation, il veut vaincre tout le monde, même s'il est isolé et désespéré.

J'ai été toutefois un peu déstabilisée par toute cette manipulation même si nous n'avons pas affaire à des enfants comme les autres. Ce sont des bêtes destinées à la science, à la guerre, à la défense. La pose du moniteur à la naissance pour les surveiller, le contrôle des naissances, l'amour que l'on refuse à des parents y sont pour beaucoup. La place de Troisième, en plus, ne doit rien donner de bon car cet enfant n'a jamais de chance.

Ces professeurs ont une stratégie bien à eux. Ils ont compris ce petit garçon dont le bon fond restera toujours, à savoir ne pas faire de mal car Ender n'aime pas la violence. D'ailleurs, Ender consacrera l'essentiel de sa vie, malgré les honneurs dus à son nom, à tenter de faire le bien autour de lui. Et il emportera toujours sur lui un secret.

En parallèle, j'ai aimé que Valentine et Peter, eux aussi des enfants, veuillent sauver le monde, même si Peter veut plutôt en être le maître incontesté.

Le film tiré de ce roman est sorti en salles dernier trimestre 2013, je ne l'ai pas vu et comme d'habitude ne pas voir un film tiré d'un livre me permet mieux d'appréhender l'histoire, de donner des visages aux protagonistes. L'auteur a su nous faire voyager dans l'espace, tenter avec Ender de résoudre ces jeux de plus en plus difficiles, de s'immiscer dans son cerveau pour connaître ses stratégies et de souffrir avec lui quand il est fatigué, quand il se bat, quand il se sent seul. On ne peut aimer qu'Ender.
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À six ans, Ender n'a pas une vie facile : son frère est un fou furieux, il est brimé par ses camarades, et le moniteur qui surveille ses faits et gestes, dans son crâne, ne l'aide en rien. Rapidement arraché à sa famille, il est propulsé dans l'espace, vers la fameuse École de Guerre, où il apprendra son futur métier d'officier. Brillant, surdoué, il ignore toutefois être l'objet des manipulations de ses supérieurs.

Le récit alterne la narration contant les aventures d'Ender, et les dialogues des fameux supérieurs le surveillant, et concoctant son programme d'entraînement : c'est dynamique car tantôt on a de l'avance sur Ender et on sait - vaguement - ce qu'il va lui arriver, tantôt on sait ce qu'il complote contre la hiérarchie, et on attend de voir l'exécution du plan. Dans cet univers, tout le monde ment à tout le monde, et seules comptent les apparences, ce qu'Ender, malgré son jeune âge, ne tarde pas à comprendre.
L'âge d'Ender, et celui de ses camarades, est difficile à envisager : car Ender et les autres enfants de sa classe, s'ils sont âgés de seulement 6 ans, agissent et parlent comme des adultes. de temps en temps, une mention nous rappelle qu'il s'agit seulement d'enfants (et parfois, leur comportement nous le rappelle), mais c'est assez déroutant. le traitement subi par les apprentis officiers semble d'autant plus dur et inhumain, tant le décalage entre leur âge réel et les actes est immense. Mieux : leur jeune âge décuple la dimension tragique qui est la leur depuis leur naissance : ces enfants n'ont été créés que pour arriver dans cette école où ils sont poussés dans leurs derniers retranchements, et le côté sordide de l'histoire ressort d'autant mieux.

Aucune pensée d'Ender ne nous est épargnée : on sait absolument tout de ce qu'il pense et il faut reconnaître que c'est un personnage attachant et facile à suivre, bien que certaines de ses réactions soient assez discutables. L'ambivalence de l'entraînement suivi est parfaitement exploitée : Ender devient une machine de guerre, en effet, mais c'est aussi un être humain dont les sentiments sont étouffés par l'entraînement. Malgré cela, Ender reste lui-même : on oscille donc en permanence sur le fil du rasoir, concernant sa personnalité - en se demandant sans cesse s'il va céder ou non - , et cela rend la lecture d'autant plus prenante. Il n'y a rien à redire, Ender est un personnage extrêmement réussi.

Tout n'est que stratégies, progressions fulgurantes, apprentissages sur le tas, combats incessants, ce qui s'avère parfois un brin répétitif. Pour le néophyte en stratégie, les combats finissent par se ressembler, d'autant que l'issue en est toujours sensiblement la même, mais cette accumulation donne un effet très dynamique au récit, qui est bourré d'énergie.
De plus, dans la mesure où tout le monde manipule tout le monde, on se pose beaucoup de questions et le suspense est à son comble : on cherche à deviner quel sera le prochain palier, ou quelle surprise nous est réservée et ce, quasiment jusqu'à la fin - même si quelques éléments sont prévisibles. L'intrigue est tout de même assez complexe, et très travaillée, puisqu'en plus de l'histoire d'Ender narrée de deux points de vue, quelques chapitres sont dévolus à la situation politique sur Terre, laquelle ressemble à s'y méprendre à un sac de noeud sur lequel se répercutent les actions d'Ender : c'est vraiment très bien mené.
Bien qu'il s'agisse du premier tome d'une série de quatre, cet opus possède une conclusion très satisfaisante, qui fait qu'on pourrait s'arrêter là. La fin est très ouverte, émouvante, et très poétique, ce qui change quelque peu des pages précédentes.

La Stratégie Ender propose donc un beau roman d'apprentissage doublé d'une bonne histoire de science-fiction : il est question d'invasions, d'ennemis extraterrestres, de stratégie militaire, mais surtout d'humanité. le roman en est empreint, et Ender est le parfait représentant du personnage endurci, mais conservant tout de même un bon fond d'humanité, quel que soit le traitement - odieux - qu'il a subi. le style est fluide, le récit dynamique, les rebondissements fréquents, et la part de questionnement bien intégrée. La Stratégie Ender est une très bonne surprise, qui devrait plaire aux aficionados de science-fiction, comme aux néophytes. Expérience à tenter - d'autant que l'adaptation cinématographique approche à grands pas !

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Le début du livre est assez intrigant, le texte alterne entre des scènes de dialogues entre des inconnus et le récit de la vie d'un petit garçon de 6 ans, Ender. J'ai tout de suite été captivée par son histoire. Engendré pour servir (et sauver) la nation il part dans l'espace accomplir ce pour quoi il a été conçu. le lecteur va suivre l'apprentissage d'Ender. Ses professeurs le poussent dans ses retranchements et lui imposent un entraînement hors norme. Je me suis demandée ce qu'ils allaient pouvoir inventer de pire à chaque fois. La multiplicité des scènes de batailles/entraînements a sûrement été le seule point négatif de l'histoire, un brin répétitif. Je me suis attendue à la fin de la dernière bataille d'Ender, donc pas de surprise pour moi à ce niveau là. Par contre je trouve que le livre aurait pu s'arrêter là, la suite est comme un long épilogue. (...)
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Le cycle d'Ender, c'est un monument de la SF. A tel point que 2013 verra l'adaptation de ce premier volume de la série, de loin le meilleur.
Prêt à plonger dans le futur de l'humanité ? Un futur où la démocratie a un petit goût de dictature, où le contrôle des naissances s'applique à la plante entière, où l'humanité a fait face à sa première menace extraterrestre et a répondu assez classiquement par les armes ?
Mais les doryphores (les extraterrestres) ne sont pas tous morts. L'humanité a donc mis en place un système de sélection et de conditionnement des enfants dès leur plus jeune âge pour repérer le "sauveur" de l'humanité qui mettra fin à cette espèce concurrente.
Un récit de SF militaire et space opéra. Un récit très bien rythmé avec une évolution du personnage central, Ender, parfaitement mené.
En bref, il mérite largement les différents prix qu'il a reçu à sa parution !
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Il est toujours très difficile d'écrire une critique sur un livre que l'on a beaucoup aimé. Voilà maintenant deux ans que je lis de la science-fiction et en ces quelques 730 jours, j'ai eu l'honneur de lire plus d'une centaine des classiques du genre, mais pour une raison que j'ignore, j'étais passé à coté de ce livre. Aujourd'hui j'ai réparé cette erreur en terminant sa dernière page, sans regretter la lecture d'aucune d'entre-elles.

Dès le début, j'ai compris que ce livre faisait parti des meilleurs, au coté de Dune, 1984 ou encore Fondation. Chaque page de ce livre est un régal, chaque progression du personnage une jouissance et chaque nouveau défi une angoisse. du début à la fin, on est happé par l'histoire et par ses personnages, d'une manière que je n'ai ressenti qu'à une seule autre occasion; lors de ma lecture de Dune.

Sachant qu'il m'est interdit d'écrire une critique dithyrambique, je vais donc devoir abordé un défaut de ce livre, qui, bien que minime, doit être mentionné. L'histoire est trop concentrée sur Ender et pas assez sur sa famille et les doryphores. Ainsi, on a parfois l'impression de se perdre dans le fil de ses pensées, tandis que notre curiosité concernant les doryphores et le duo Valentine/Peter est rarement assouvie. Sans divulgâcher quoi que ce soit, je ne peux pas vraiment vous faire part de ma pensé plus en détail, et devrai donc me contenter de cela.

La stratégie d'Ender est donc un livre passionnant dans tous ses angles, et l'on fini le livre avec l'irrépressible envie de poursuivre notre lecture avec les autres tomes du cycles ainsi qu'avec les autres nouvelles, romans et cycles de cet univers.
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C'est la diffusion du film à la télévision qui m'a rappelé que j'avais ce titre dans ma bibliothèque sans jamais l'avoir lu. Comme souvent, le film manquait de détails, de réponses alors je me suis lancée bien que j'appréhendais les passages avec les combats que je craignais de trouver trop répétitifs et ennuyeux.
Et pourtant non, les combats nous apprennent à comprendre Ender, comment il pense et surtout pourquoi le jeu est nécessaire, pourquoi il faut que ce soit des enfants, pourquoi il faut les pousser jusqu'à leurs limites....
J'ai dévoré le livre en un week-end mais il me laisse avec une certaine tristesse : pour Ender, c'est sûr mais aussi parce que l'auteur met l'humanité dans une situation où l'anéantissement de l'autre est la seule issue et que l'on comprend pourquoi.
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Il ne faut surtout pas craindre l'étiquette "Science-fiction militaire" : La stratégie Ender est avant tout une histoire de famille, un parcours initiatique habilement construit dans un univers fascinant.

On vibre avec le héros ; on souffre avec lui, on avance avec lui. En fait, on sort de l'enfance avec Ender et c'est une expérience qui ne laissera personne indifférent.

Une petite merveille à mettre entre toutes les mains, même ceux qui n'aiment pas la SF.

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Il aurait sans doute mieux valu lire le livre avant de voir le film, mais c'est du bon Card, encore un personnage hors du commun, un esprit supérieur dans le meilleur sens du terme. L'auteur aime la bonté et le génie chez ses héros et Ender n'en manque pas. Cette aventure entre les coques des navires spatiaux reste formidable, on va crescendo, la fin est émouvante et la conclusion reste à venir... de belles heures de lecture en perspectives...
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