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sur 2433 notes
La Stratégie Ender (Ender's Game) est un des livres que je relis volontiers avec un grand plaisir. L'émerveillement premier est passé, mais reste cette joie et cette émotion associées à une lecture particulièrement marquante. En effet, ce premier tome est un des rares livres dont la chute m'a totalement sidérée. Je ne l'ai pas vu venir lors de ma découverte. Bien entendu, je ne dévoilerai rien de cette fin et rares sont les amateurs de SF qui seront aussi surpris que je le fus.

Ender est le surnom d'Andrew Wiggin, un enfant très spécial dont le sang froid et les capacités intellectuelles sont remarquables. Ses talents ne sont pas l'unique facteur le démarquant des autres gamins de son âge. C'est un troisième enfant dans une société où les naissances sont limitées (tout comme les ressources). C'est aussi un assassin… Il a tué les 2 pré-ados qui l'ont agressé avec une riposte efficace et démesurée!

C'est ainsi qu'il est repéré par l'institution militaire et inclus dans le programme spécial de formation des futurs leaders des forces armées de la Terre. Cette école est dirigée par l'habile colonel Graff, épaulé par toute une équipe. Ce sont tous des enfants, et à l'image de ce que nous pouvons avons connu ou nous pouvons voir dans les cours d'école, c'est rude. Dans cette académie militaire les rapports sont souvent conflictuels. Les performances scolaires, militaires et tactiques du jeune garçon sont rapidement excellentes et il s'attirent l'envie de nombreux camarades plus âgés. Ender doit s'employer pour avoir un minimum de tranquillité, et seuls ses contact avec sa soeur lui apporte le réconfort et l'affection qui lui font défaut.

Un recrutement si jeune à de quoi attirer l'attention du lecteur, surtout que nous imaginons un futur plus moderne qu'aujourd'hui dans lequel les droits des enfants seraient enfin respecter sur l'ensemble du globe. C'est donc assez ahurissant d'imaginer une académie militaire qui diplôme de jeunes officiers encore imberbes!!… Il faut dire que la Terre est aux abois. Elle est en guerre depuis de nombreuses années contre des extra-terrestres insectoïdes très agressifs, les Doryphores.

Nous pouvons évidemment comparer La Stratégie Ender avec Starship Troopers de Heinlein. Les ET partagent des points communs, les auteurs ayant choisis à dessein des insectes qui ne nous inspirent guère comme adversaires. La forme, l'agressivité des E.T. et les effets de cette guerre sont similaires. Mais ensuite, les deux auteurs traitent leur sujet de manière divergente. Heinlein nous fait découvrir les combats de ses protagonistes aux confins de l'espace alors que Card nous invite à suivre la formations, les interactions particulières de jeunes enfants utilisés dans les guerres. Une thématique d'actualité….

Et non, cela ne s'approche en rien du cycle d'Harry Potter même s'il s'agit d'un parcours initiatique, et de la formation d'un jeune prodige promis à un destin qui le dépasse.

En revanche, les raisons du conflits entre la Terre et les Doryphores, nous rapproche d'oeuvres de SF telles que la Guerre Éternelle d'Haldeman.

L'ambiance confine parfois à la claustrophobie, et nous plonge dans un univers dépeint par petites touches discrètes (plus ou moins) assez sombre, familier et cohérent. le rythme est rapide, et la plume nerveuse : il est impossible de s'ennuyer une seconde. L'émotion reste présente et si le lecteur débute avec un héros déstabilisant à l'entame du roman, c'est le coeur conquis qu'il refermera la dernière page.

Le quatrième de couverture laisserait penser qu'il s'agit d'un simple bouquin de SF et d'action. C'est en partie le cas… Cependant, ce roman est bien plus profond, bien plus consistant que ce léger résumé le laisse prévoir. Et au travers d'un enfant, l'auteur aborde la mort, de l'anéantissement, de la détermination, de la manipulation, de l'utilisation des enfants, thèmes qui ont hélas encore trop de répercussion avec l'actualité même française!… de quoi perdre foi en l'humanité!
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Ce livre de science-fiction raconte l'histoire de Ender Wiggins, un petit garçon de six ans qui est choisi pour aller à l'école de la Guerre. Il est destiné à devenir le grand commandant qui mettra fin une fois pour toute à la guerre contre les Doryphores, une race d'extra-terrestre qui a tenté à deux reprise d'exterminer les humains. Est-ce que ce petit garçon sensible sera assez fort pour sauver l'humanité?

J'ai bien apprécié de livre. C'était bien de voir les souffrances d'Ender et de le voir se dépasser à chacune de ses épreuves. J'ai aussi trouvé que ce roman avait une grande tendance au messianisme . Ender est l'élu. il a été choisi pas l'autorité suprême pour sauver les hommes du mal.

Un point négatif au livre est sa longueur. L'entraînement est très long par rapport à la bataille finale que j'ai trouvé trop courte. Ça reste quand même de la bonne SF et j'espère que le film sera bien fait.
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Un roman que j'ai littéralement dévoré. Est-ce parce que c'est le premier roman que j'ai lu depuis la naissance de mon fils, je l'ignore mais j'ai tourné les pages, encore et encore, retenant mon souffle jusqu'à la fin.

L'histoire est originale et bien construite.

L'idée d'envoyer des enfants dans des écoles militaires en prévision d'une future invasion extra-terrestre est assez déroutante mais j'ai apprécié la manière dont l'auteur a travaillé ces personnages : intelligents, enfants mais conscients de leurs responsabilités, rivaux et amis, compétitifs et solidaires.

L'écriture agréable et efficace : l'intérêt du lecteur est maintenu tout au long du roman et la tension monte au fur et à mesure.

Un roman passionnant dont le tome 1 se suffit à lui-même.
Lien : http://www.antredelivres.com..
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Encore une fois je suis déçue par de la Science Fiction, décidément je crois que ce genre n'est pas fait pour moi.

Comment, en partant d'une idée si intéressante, l'auteur a-t-il résussi à rédiger un texte aussi insipide ???

Plutôt que de gacher de l'encre à décrire des stratégies militaires soit disant incroyables (ah, bon, si vous le dites) pendant des pages et des pages, il aurait mieux fait d'approfondir les questions philosophiques et psychologiques soulevées par son sujet. Est-il légitime de faire reposer l'avenir de l'humanité sur les épaules d'un enfant ? Manipuler un être humain pour le faire atteindre un objectif qu'il ignore est-il un comportement digne de l'humanité que l'on souhaite sauver ? Peut-on détruire des vies pour en sauver d'autres ? de quelles façons le fait de tuer affecte-t-il l'esprit humain ? (vous avez 4 heures)

J'ai trouvé la psychologie des personnages "secondaires" trop peu détaillée et parfois même contradictoire. J'aurais tant aimé pouvoir décrypter le caractère de Peter, ou en savoir plus sur le passé de Graff... Quand au coup de théatre final, je l'ai vu venir à des kilomètres. Raté pour l'effet de surprise M. Card !

Pour résumer, cette lecture malgré un scénario somme toute bien tourné, fut une réelle déception, d'autant plus forte que je m'attendais vraiment à aimer ce livre. Trouverai-je un jour un roman qui me fera changer d'avis sur la SF ? (OK, j'avoue que j'ai lu et adoré "Le meilleur des mondes" dans ma jeunesse. Mais jusqu'à aujourd'hui c'est bien la seule Science Fiction que j'ai réellement appréciée, et pourtant j'essaye !)
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Gagné grâce à l'opération masse critique Babelio.

Privé d'une sensibilité particulière pour la SF par manque d'auto-éducation, mes connaissances du genre n'excèdent pas la lecture de Philip K. Dick ou du cycle de Dune. L'ambiance, peut-être, l'indisponibilité à m'ouvrir à d'autres mondes, aux autres univers que portent les différentes oeuvres, ont contribué à cette méconnaissance que d'aucuns considéreraient comme tragique.
Participer à masse critique imaginaire était donc un pari sur ma capacité à ne pas lâcher le livre en cours de lecture, d'autant que mes choix portant à la base sur la fantasy, être choisi pour "La Stratégie Ender" de Orson Scott Card avait tout de la mauvaise blague.

Et pourtant.
Surpris de ne pas recevoir une nouveauté, j'ai été tout autant agréablement surpris par cette réédition. La couverture est un peu plus punchy (peut-être un peu cliché ?) et la typographie facilite l'usage lors de nuits blanches.
C'est d'ailleurs lors d'une d'entre elles que, cafardeux, enveloppé d'une fumée noire, j'ai ouvert choisi de me saisir de ce roman.
Alors, imaginez.
Imaginez 4h de lecture ininterrompues un samedi matin, un insomniaque déprimé happé par un univers futuriste qui parle à l'universel.

L'histoire, Ender, un "troisième" (incitation à limiter la natalité) est doté d'une intelligence rare. Il n'a pas 5 ans. Il est le dernier espoir de l'armée pour contrer la prochaine invasion des Doryphores, créatures extra-terrestres. Programmé pour vaincre, on suit son entrainement à l'école militaire, ses rencontres - ses amitiés presque impossibles, ses rivaux hargneux, dangereux -, sa solitude, jusqu'à l'affrontement final.

Plus que SF, La Stratégie Ender est avant tout un roman sur l'enfance. Celle qui se programme, celle qui est volée, mais, surtout, celle qui est violente. Car Orson Scott Card livre un texte d'une violence assez effrayante; sa description des relations entre enfants, qu'elles soient celles de camarades, ou celles d'une fratrie, sont criantes de vérité, du moins, d'une certaine vérité.
La rivalité avec son frère, celui-ci étant comparé au Mal absolu, si Ender a une idée (au sens platonicien du terme) du Mal, elle doit sans doute s'incarner chez son frère, double inversé, un Ender retourné auquel Ender ressemble de plus en plus à mesure de l'histoire.

Pour Card, l'enfance semble être l'état de nature, la guerre de tous contre tous, de tout le monde contre tout le monde, que Thomas Hobbes expose dans son essai "Léviathan".
Pire encore, les sentiments, semblent-ils, rationalisés, n'empêchent pas la mise à mort. Les enfants sont des tueurs. auraient-ils les moyens de détruire univers que l'on pourrait craindre qu'ils le fissent. Et lorsque manipulation il y a, et il y a toujours manipulation, ils le font.

La Stratégie Ender est aussi un roman sur le choix et la possibilité de choisir librement, sans influence.
Témoins le frère et la soeur d'Ender qui jouent les manipulateurs politiques de plus en plus influents sur le réseau d'informations. le rapport aux masses et aux médias tient d'un joli cynisme.

Un espoir, ou une unique possibilité ? Seul le départ vers un nouvel univers permet de pallier à l'échec de cette socialisation - la nôtre, pour Orson Scott Card - et tenter de tout re-commencer, voire re-créer, à l'abri des autres, ou à l'abri des effets de nous-mêmes sur les autres.

Car, seul au milieu des autres, Ender ne sera qu'un tueur, comme chaque être humain est l'assassin potentiel de l'autre; solitaire dans son nouvel univers, peut-être sera-t-il prophète ?
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Difficile de juger un classique de la science fiction aussi incomparable. Aussi vais-je me contenter de quelques réflexions essentielles.

Le thème, la terre en guerre totale contre une race Alien insectoide, est un classique. Notons que les insectes doivent être géants pour constituer une menace, être très nombreux/prolifiques, et avoir une technologie équivalente à la nôtre. Je serais personnellement bien plus inquiet d'affronter une myriade de petites araignées très venimeuses. Mauu il s finalement ces adversaires ne sont qu'un prétexte, un décor, alors que le reste de la saga s'intéressera vraiment aux extra-terrestres.

Le vrai sujet c'est la question de la guerre totale. Mais la encore, déception : la fin justifie les moyens et nous assisterons à l'éradication d'une civilisation entière pour sauver les humains. Les questions sur le genocide n'apparaîtront que dans la suite.

On se retrouve donc avec l'ascension d'un jeune surdoué au sein d'une académie militaire acculée par les défaites terriennes contre les aliens. le jeune Ender déjoue ses opposants par son sens tactique de surdoué avec bon nombre de défis intéressants qui sont tout le sel de l'histoire. Je ne vais pas spoiler la fin mais l'intelligence qui vainc la force brute tout au long de l'histoire se révèle être elle même une force de destruction. Aujourd'hui ce roman serait sans doute écrit différemment, avec plus de recul. Et c'est d'ailleurs ce recul qu'apportera la suite de la saga.
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Je me suis enfin décidée à attaquer ce classique de la SF. Mieux vaut tard que jamais !

Pour moi ce fût une très bonne lecture. L'écriture est fluide, et je suis rentrée facilement dans cet univers où les humains sont sous la menace d'une troisième invasion de Doryphores. Même si au départ cela semble un peu nébuleux, car on ne sait pas grand chose de ces invasions, ni qui sont réellement les Doryphores, l'auteur amène graduellement les informations ce qui fait que l'on ne se perd pas en chemin.

Le gros point fort de ce livre, ce sont les personnages. L'auteur a vraiment décortiqué la psychologie de ceux-ci, aussi bien celle des enfants que celle des adultes.
Ces enfants qui rentrent dès 6 ans dans une école militaire afin d'y être formés et devenir l'élite de l'armée. Forcément l'auteur nous pose la question de l'éthique car Ender, le personnage principal, ne va pas être épargné par les attentes des adultes. Ils veulent en faire un maître stratège et ne reculeront devant aucune manipulation afin d'amener Ender là où ils veulent.
Est-ce que la menace de la fin de l'humanité justifie que l'on sacrifie l'enfance de ceux qui sont choisi pour entrer à l'école militaire ? Est-ce que cela justifie la fourberie des adultes qui ne reculent devant rien afin de former le parfait commandant ?
Ce sont les questions que l'on peut se poser et que l'auteur nous pose dans ce roman.

De ce point de vue là, je dois dire qu'Ender est magistralement dépeint: c'est un petit garçon extrêmement intelligent qui a dû trouver dès tout petit des moyens de défense et de parade face à sa position de troisième de la fratrie (le gouvernement n'autorisant que deux enfants par couple sauf dérogation). Tout au long de sa formation, il redoublera de ruse afin de faire face à toutes les situations et les difficultés devant lesquelles on le mettra, ayant une maturité d'adulte, raisonnant comme un adulte et non un enfant.
Mais quand il est seul dans son lit on le voit redevenir le petit garçon qu'il est et qu'il aurait dû rester, souffrant de la solitude et des manipulations des autres.

Et enfin, la fin est juste bluffante, je ne m'y attendais pas du tout. Jusqu'au bout on se demandera: "est-ce que la fin justifie les moyens ?"

Petit bémol tout même: j'ai franchement trouvé peu crédible les personnages virtuels crées par Valentine et Peter. D'accord, ces enfants sont intelligents, mais quand même pas de là à influencer le monde politique à un si jeune âge. Et le fait qu'ils soient la soeur et le frère d'Ender cela fait franchement beaucoup de génie dans la même famille.

Au final, si vous aimez la SF militaire avec l'élaboration de stratégie, les personnages très bien développés, une histoire qui se déroule sans temps mort et une fin plus que parfaite... Foncez !
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Et si, seuls, les enfants pouvaient sauver la terre…
Pas par l'amour de leurs bisous ni la tendresse de leurs petits bras mais par le jeu…
Et l'armée, bien sûre, a bien compris leurs potentiels : ils sont rapides, efficaces, nés avec une manette dans les mains, stratèges avant de savoir lire et si on les arrache suffisamment jeunes à leurs familles, supra malléables. Et quand, en plus, ils sont surdoués, il n'y a pas le choix, il faut les former militairement même s'ils dorment encore avec leurs doudous.
Une lecture facile même si les simulations en 3D demandent quand même un peu d'imagination, un rythme soutenu, des personnages super attachants (sauf les grands méchants qui ne font pas de câlins aux petiots) et surtout, une fin inattendue (sauf pour ceux qui ont vu le film ou qui ont lu la fin du livre avant de commencer…).
Pas de la grande littérature, pas de la SF explosive, mais j'ai bien aimé :-)
Un roman que je place pour l'item « Un livre dont le narrateur est un enfant » pour le challenge multi-défis 2016.
Et maintenant, j'ai vraiment envie de commander les trois tomes suivants :-p
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La terrible histoire de l'enfant Ender Wiggin, projeté trop tôt dans un univers d'adultes qui exploitent la matière humaine, chair, affects et esprit, pour en faire des armes efficaces dans la guerre où toute l'humanité est en jeu, est extrêmement émouvante. La supériorité manifeste du héros ne cache pas ses grandes et profondes faiblesses, qui le rapprochent de nous et nous font mêler de la pitié à l'admiration. Comme à son habitude, Card n'oublie jamais l'élément spirituel dans sa construction romanesque, et le roman qu'il réalise est fort et prenant.
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Si je n'ai toujours pas vu le film à ce jour, mes collègues m'en avait tellement parlé qu'il fallait que je le lise ! Je reconnais qu'au début du roman, j'avais un peu de mal à me placer.
On est projeté dans l'univers d'Ender sans réelles explications et on s'interroge beaucoup. Mais petit à petit on commence à avoir une idée de plus en plus précise du fonctionnement de cette société et des personnalités d'Ender ainsi que de son frère et de sa soeur.

Lorsqu'Ender est envoyé à l'Ecole de la Guerre, tout prend sens, notamment les passages en italique transcrivant des conversations de gradés de l'armée. Toute la construction d'Ender, les défis qui lui sont présentés et le comportement de tous les gens présent sont un morceau conséquent du roman, et la meilleure partie à mon sens !

J'ai adoré suivre son évolution, tremblé devant ce qu'on lui infligeait, comprenant ce qu'on attendait de lui. J'ai aimé m'interroger sur le bien fondé des différentes actions, me demander comment aurait pu se passer les choses si on avait procédé "normalement" avec le jeune garçon.

La dernière partie du roman nécessite de terminer la lecture pour avoir un avis rétrospectif sur ce qu'il se passe. Avec le recul, on peut être horrifié et pourtant assez admiratif de tout ce qui a été mis en place et des risques encourus.

La plume de l'auteur est parfois un peu ardue à suivre lorsqu'il se lance dans des explications un peu "techniques", mais en dehors de ça, on se laisse bercer et prendre au piège par l'histoire sans effort. le lecteur est immergé sans effort dans ce monde et l'auteur a réussi le pari un peu fou de rendre son roman accessible à une frange très large de lecteurs !

On peut extrapoler pas mal de réflexions d'un tel roman (construction des personnalités, manipulation, enfance, influence et j'en passe) et c'est vraiment passionnant. J'aime ce genre de roman qui même une fois refermée continue de vivre dans l'esprit des lecteurs, à un niveau ou à un autre.

Je ne sais pas si j'ai envie de voir le film (pourrait-il être aussi intense que le livre ?) mais une chose est sure je ne continuerai pas la série : ce tome 1 était fantastique et je ne veux pas prendre le risque d'être déçue de la sa saga comme d'autre. Je reste sur cette excellente impression qui n'appelle pas vraiment à avoir une continuité à mon sens.
Lien : http://nyx-shadow.blogspot.f..
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