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sur 2434 notes
J'ai vu le film il y a quelques jours, j'avais vraiment apprécié l'esthétique jeu vidéo, je le trouvais seulement un peu ''gentil'' et je n'arrivais pas à comprendre la logique d'une école d'enfants pour vaincre les Doryphores. C'est pour cette raison que j'ai voulu lire le bouquin et franchement, je n'ai pas été déçue !

Même s'il est vrai que le côté ''gentille fille'' de Valentine et ''méchant garçon'' de Peter sont un peu gros, les personnages sont bien dessinés et la dualité violence/empathie d'Ender est plutôt bien rendue. Chaque personnage a son rôle et le joue parfaitement, ça complète un ensemble assez cohérent.
Je trouve juste que les enfants sont un peu trop violents, ok ils sont formés pour devenir des commandants de flotte mais quand même, ce sont des gamins, c'est un peu exagéré. Ceux qui ont lu le livre comprendront ce que je veux dire.

J'ai adoré suivre tout le parcours à l'école de militaires jusqu'au point culminant de la Stratégie Ender. Pas de grosse surprise comme j'avais vu le film mais tout de même étonnée de la tournure des événements. C'est beaucoup mieux emmené dans le roman, et on comprend l'utilisation de ces enfants, dès leur plus jeune âge.

J'ai bien aimé la fin, je me demande seulement si la suite des aventures d'Andrew Wiggin seront aussi palpitantes que sa formation à l'école militaire. A voir !
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Un livre court. Pas nécessairement un livre de réflexion, mais un petit livre léger et efficace de science-fiction action qu'il est aisé de finir en une journée.

La lecture peut amener quelques réflexions sur l'utilisation des jeux guerriers pour la formation des militaires et par ricochet, sur les dangers des jeux guerriers sur un citoyen normal. Mais, disons-le, le livre n'en parle pas vraiment.

Une partie du livre est complètement dépassée, c'est-à-dire celle qui a trait aux réseaux de discussions sur internet. Je pense que les fantasmes de la démocratisation du politique par le biais d'internet ont été largement dissipés avec le temps. Mais, le livre date de 1985. Donc, on peut aisément pardonner à l'auteur.

Dans le même ordre d'idée, à aucun moment, il n'y a une réflexion sur l'enfant soldat. Pourtant, le livre était propice à ce genre de réflexion.

L'action du livre est un peu précipitée, c'est-à-dire que l'auteur aurait eu avantage à ajouter un bon 200 pages pour approfondir l'histoire. Ainsi, il aurait pu passer le stade du bon livre au stade d'excellent livre.

Malgré les défauts, le livre est bon. Les moments du livre consacrés aux jeux de guerre sont les plus intéressants. Un petit plaisir court et efficace. Un plaisir coupable? C'est-à-dire que tu ne devrais peut-être pas aimer, mais que tu aimes quand même. Peu importe, il faut goûter son plaisir.
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En commençant par son adaptation cinématographique, j'entrevoyais une oeuvre originale beaucoup plus creusée. Effectivement, à l'écrit, de nombreux détails supplémentaires viennent ponctuer le récit, donnant par exemple une place bien plus importante aux frères et soeurs. Mais la différence n'est pas aussi radicale que je l'avais imaginée. J'ai gardé la même impression, celle que les évènements étaient survolés. A maintes occasions, le fait d'avoir vu le film a même été un gros avantage en terme de détails visuels supplémentaires, permettant de mieux comprendre le contexte. A noter que selon les aspects, le livre est à la fois plus “dur” et plus enfantin que son adaptation.
Lire la suite : http://www.bizzetmiel.com/orson-scott-card-la-strategie-ender/
Lien : http://www.bizzetmiel.com/or..
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La Terre est en guerre contre les doryphores. Deux invasions déjà, dont la dernière remonte à quatre-vint ans, brillamment repoussée par Mazer Rackham. Mais rien n'est fini.. Pour se faire, une armée est entraînée, une armée d'enfants.

Ender est l'un d'eux, l'un des plus prometteurs, destiné à être le plus grand général de tous les temps.. alors qu'il n'a que six ans. Enlevé à sa famille, il est emmené à l'Ecole de la Guerre. Dès le début, on l'isole. Seul un isolement total devrait lui permettre de devenir implacable car dans un combat personne ne sera là pour l'aider alors autant lui apprendre de suite la dure réalité. Et c'est dur, très dur. Il devra survivre à une haine immense due à la jalousie, à la solitude et surtout à rester lui-même. A se battre contre ses propres démons et ses propres cauchemars.

Je ne connais pas la science-fiction mais alors.. pas du tout du tout. C'est sans doute même mon premier roman du genre alors vous pouvez imaginer sans peine la peur que pouvait m'inspirer cette lecture. Mais je suis comme ça moi, je suis trop une ouf, j'ai peur de rien.

Et aaaaaah comme je fais bien de sortir de mes sentiers battus! Les découvertes que je fais en sont souvent incroyables.. et celle-ci ne déroge pas à la règle car ce fut un réel coup de coeur.

Alors je mentirai en disant que je n'ai pas trouvé certains moments ardus et parfois lourds mais la plupart du temps cela ne concernait que les descriptions des entraînements de nos soldats. J'avais énormément de mal avec les directions bizarres dues à l'apesanteur, c'était difficile de comprendre les jeux et leurs tactiques à cause de ça.. Mais ce n'est qu'un détail. Car à côté, tout le reste est juste parfait.

Pourtant le sujet n'est pas des plus simples. L'idée même des enfants soldats est révoltante et il faut quelques temps pour s'habituer au coeur même de l'histoire. On ne peut s'empêcher de haïr les adultes pour faire vivre ce genre de choses à des enfants, de les priver de tous ces moments d'insouciance auxquels ils sont censés avoir droit.. On se met, nous aussi, à peser dans la balance l'innocence de ces petits face au destin de l'humanité entière. Correct, pas correct? Difficile à dire, même après tout ça.

On pourrait avoir peur de lire une histoire dont le personnage principal est un enfant de six ans mais l'auteur s'en sort brillamment, supporté par un scénario bien huilé malgré sa grande complexité. Ender et tous ses compagnons font preuve d'une telle maturité que la plupart du temps j'en venais à oublier leur âge et à les imaginer beaucoup plus vieux.

Outre le côté militaire et SF j'ai apprécié y retrouver un côté plus sentimental. Je ne parle pas d'amour mais de sentiments plus généraux. L'amitié, l'affection, l'admiration. J'avais peur d'avoir quelque chose de froid et d'impersonnel et j'ai été très surprise d'y trouver tant d'émotions.. J'ai même versé une petite larme (de joie ou presque, hein) vers la fin. Je me suis attachée à Ender grâce au point de vue très personnel que nous offre l'auteur. On ressent énormément à ses côtés et on ne peut qu'être touchée par son manque d'amour, sa solitude et par toutes les pressions qu'on maintient constamment autour de lui.

Une découverte des plus incroyables donc et pourtant je ne pensais pas pouvoir dire ça un jour. J'ai été conquise par l'écriture abordable et l'histoire très personnelle d'un petit soldat de six ans qui se révèle être le dernier espoir de la planète. de la SF mais pas que.. c'est beaucoup plus que ça et ça vaut largement le coup de se lancer.
Lien : http://mamantitou.blogspot.b..
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Orson Scott Card n'était pas un inconnu pour moi. J'ai déjà lu sa prose avec beaucoup d'intérêt.
Je dois avouer que là il m'a cloué à mon livre. le style est direct, presque froid, ce qui convient parfaitement à l'histoire.
Jamais il ne vous laisse le temps de souffler. Pas de temps mort, de rupture de rythme, il vous emmène avec une froide détermination au terme de cette première partie face à l'indicible ; Comment exterminer une espèce entière, intelligente, extraterrestre, sans risquer de se poser des questions : Faites en un jeu et confier le à des enfants.
Froid dans le dos.
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Nous sommes dans un futur proche (l'époque précise où se déroule les faits ne sera jamais révélée) et l'humanité est menacée. En effet après avoir repoussé déjà par deux fois les tentatives d'invasion des doryphores (autre espèce intelligente venue d'une planète lointaine, et ressemblant étrangement à des coléoptères géants), notre espèce (mais surtout les américains) tente de trouver le nouveau sauveur de l'humanité, certaine qu'une troisième tentative des doryphores serait fatale. L'ancien sauveur, Mazer Rackam, véritable héros de la planète est maintenant trop vieux et ne peut plus assurer à lui seul la protection de notre espèce grâce à ses capacités hors norme de stratège.
Alors afin de trouver le nouveau Mazer, les enfants les plus prometteurs génétiquement se trouvent munis dès leur naissance d'un moniteur de contrôle derrière la nuque afin de pouvoir intercepter leurs pensées et leurs réactions. Et si les enfants s'avèrent posséder les capacités recherchées, ils sont envoyés entre cinq ans et six ans dans une école militaire qu'ils ne quitteront jamais jusqu'à l'affrontement ultime. Dans cette école, les enfants tous dotés d'une intelligence hors norme, sont constamment pousser au bout de leur limite afin de les tester et de faire ressortir les meilleurs guerriers qui sommeillent en eux. le procédé est cruel, mais c'est le prix pour sauver l'humanité.
Puis arrive la famille Widding, qui met au monde Peter, un enfant très prometteur, mais qui rate de peu l'admission dans l'école, jugé trop violent et dangereux. Les espoirs se posent alors sur sa petite soeur Valentine, mais elle échouera aussi, jugée quant à elle, trop tendre. (Peter et Valentine auront néanmoins une place importante dans l'histoire). La famille Widding va alors être autorisée à faire un troisième enfant, les naissances dans ce futur étant limitées à deux enfants. Ainsi naquit Ender le génie, le grand stratège à l'intelligence unique dont le directeur de l'école militaire, le colonel Graff, fera de lui son grand espoir, avant même son admission.
Et c'est tout le parcours d'Ender au sein de cet école militaire que nous allons suivre tout au long de ce roman, parcours qui sera entièrement tronqué par les manipulations du directeur de l'école, le colonel s'arrangeant de son coté, et malgré toute l'estime qu'il lui porte, à liguer tout le monde contre lui, à le faire combattre au coté des plus mauvais éléments, à toujours ajouter des difficultés supplémentaires à ses exercices afin de l'entraîner au mieux et à forger son caractère de guerrier.
Baser un roman sur la formation d'un gamin dans une école militaire futuriste, pourrait paraître un peu mince à première vue, pourtant il n'en est rien, la psychologie des personnages tellement détaillée, complexe et intéressante donne toute sa valeur à cette histoire. Il en est de même pour les séquences d'entraînements où les élèves participent à des jeux futuristes en apesanteur qui aurait pu tourner au grand guignol, et bien elles sont juste d'une grande crédibilité. A tel point que ce roman fait maintenant parti du programme dans la plupart des écoles militaires américaines.
Ce roman écrit en 1985, qui a reçu le prix Nebula ainsi que le prix Hugo, est également comme tout bon roman de science fiction qui se respecte, visionnaire sur plus d'un point. En effet les réseaux sociaux (pourtant encore inexistants en 1985) sont devenus le seul moyen de communication encore utilisé dans ce futur, et les élèves de l'école utilisent comme bureau des sortes de tablettes tactiles qui font étrangement penser à nos chers I Phone ou I Pad.
Pour conclure, je dirai simplement que j'ai vraiment beaucoup apprécié ce roman, qui est en fait le premier tome du cycle Ender, cycle maintenant composé de 11 romans et nouvelles. (dans lesquelles je me plongerais sans doute un jour).
Et cerise sur le gâteau, j'ai découvert en le lisant que l'adaptation cinématographique allait sortir en novembre prochain avec Harrsion Ford dans le rôle du Colonel Graff et Asa Butterfield dans le role d'Ender. On n'échappera sans doute pas aux gros blockbuster Americain à base d'effets spéciaux démesurés et au scénario allégé qui amputera toute l'essence et l'âme de ce roman, mais je suis quand même curieux de voir le resultat. Qui sait ? on est pas à l'abri d'une bonne surprise.
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Andrew Wiggin, dit Ender, est suivi depuis sa conception par la Flotte Internationale. A l'âge de six ans il est retiré à sa famille pour être intégré à l'Ecole de Guerre située en orbite de la Terre. La Flotte Internationale voit en effet en lui celui qui sera capable de vaincre les Doryphores, dont la dernière attaque remonte à soixante-dix ans. Dès lors les manipulations subies par Ender vont crescendo dans leur dureté. Et peu importe qu'Ender ne soit qu'un enfant, la discipline militaire doit tout faire pour qu'il devienne le stratège que l'Humanité attend, et ce le plus vite possible.
La stratégie Ender conte donc le parcours initiatique d'un enfant dans un univers militaire. Ce dernier est particulièrement dur, mais Ender trouve des ressources pour l'affronter par le biais de son intelligence et de ses sentiments. Il est ainsi capable de venir à bout de tous les "jeux" imaginés par les adultes et leurs ordinateurs, tout en ayant conscience d'être manipulé, et en dépassant ses limites à chaque fois qu'il doit franchir un obstacle. Mais Ender est aussi un enfant qui a besoin de se sentir aimé et qui se pose des questions sur son existence dans le monde qui l'entoure.
C'est l'intégralité de cette personnalité que Orson Scott CARD nous fait découvrir. Et il le fait une fois de plus avec une prose de grande qualité, toute en tension et rebondissements, donnant un rythme incroyable au roman. C'est d'autant plus remarquable que l'auteur s'intéresse avant tout à la psychologie d'un enfant, la guerre contre les Doryphores n'étant que suggérée en toile de fond de l'intrigue. Cela fait d'ailleurs de la stratégie Ender une oeuvre profondément humaniste.
Il n'est donc pas étonnant que le roman ait obtenu de nombreux prix, dont le Hugo 1986 et le Nebula 1985. Il n'est pas étonnant non plus que ce roman soit la plupart du temps présenté comme une oeuvre incontournable de la Science-Fiction contemporaine, voire comme un chef-d'oeuvre. Tout simplement.
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Je voulais me réconcilier avec la SF en lisant ce livre qui est considéré comme une référence absolue par les fans du genre. J'ai été très déçue et j'ai abandonné le livre au bout de 200 pages . Comme le dit très bien un blogueur sur un site de SF, on assiste pendant des pages entières à des combats du style jeu vidéo, avec un gamin de 6 ans qui bien sûr a des super pouvoirs et bien sûr va être l'élu. Si ce livre est un modèle de ce qu'on appelle "la SF militaire", alors je déteste la SF militaire ! Je ne suis pas près de me replonger dans ce genre de littérature après cette mésaventure .
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La Stratégie Ender est pour moi une très, très belle découverte : les personnages sont fascinants, l'intrique passionnante et la surprise inoubliable. On subit ce livre d'un bout à l'autre : il est impossible de deviner quoi que ce soit. Ce n'est pas dérangeant juste très agréable.

Le livre est très bien écrit, la lecture est facile : on hésite entre observation et fait. On découvre comment devenir un monstre et l'ignorer. le lecteur est placé par Orson Scott Card dans une position particulière : à la fois dans la tête d'Ender, mais aussi en tant que momentané observateur externe. Certain passages peuvent s'assimiler aux Harry Potter, mais ce n'est qu'une vision personnelle.

Après avoir fini La Stratégie Ender, c'est inévitable : on se pose beaucoup de questions. C'est un livre qui amène une réflexion intense et agréable. Il amène sur la table des questions qu'on ne se pose pas tout les jours, mais qui ont le mérite d'être intéressante. Il amène également une grande réflexion sur l'armée, les droits de l'enfance et l'éthique.

Ce livre se lit d'une seule traite, il est très prenant, et heureusement, assez court. (Heureusement ? Faut voir !) La fin de l'histoire, appelle à une suite, qui ne semble pas forcément indispensable. ça change, un bon point donc ! Pas besoin d'acheter 12 livres pour connaitre le fin mot de l'histoire.
Il serait vraiment très dommage de passer à côté de la Stratégie "Ender d'Orson Scott Card.
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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Après Les Mages de Westil chroniqué il y a quelques jours sur mon blog, je me replonge dans la bibliographie d'Orson Scott Card pour m'intéresser cette fois-ci au titre qui lui a valu la reconnaissance et deux prix extrêmement prestigieux : le Nebula en 1985 et le Hugo en 1986. Écrivain protéiforme, abordant aussi bien la science-fiction pure et dure que la fantasy ou le conte, Orson Scott Card est un conteur hors-pair. Je le dis et le redis car avec La stratégie Ender, il achève de me convaincre que la science-fiction peut me plaire...

Et pourtant, ce n'était pas gagné. En attaquant cette lecture, je me demandais bien comment je pourrais m'attacher à un petit surdoué de 6 ans évoluant dans un monde empli de vaisseaux et de voyages inter-galactiques, le tout saupoudré d'une bonne dose de manoeuvres militaires. J'ai donc commencé ma lecture pleine d'appréhensions... qui se sont bien vite envolées. Dès les premières pages, la magie opère, et Ender nous paraît à la fois extrêmement doué et fragile. Ender est le dernier d'une fratrie de trois enfants, ce qui est très inhabituel et même condamné par la société dans laquelle il vit. "Ender" n'est d'ailleurs qu'un surnom qui signifie "le terminateur", "le dernier", en lien avec son statut de dernier enfant mais surtout car il représente l'ultime espoir du gouvernement pour repousser la menace Doryphore. Victime de son grand frère tyrannique et de parents qui, bien qu'ils l'aiment, ne peuvent s'empêcher d'être envahi par la honte à sa vue, Ender trouve refuge auprès de sa soeur, Valentine, qui le protège comme elle peut. Lorsqu'un envoyé gouvernemental du nom de Graff se présente pour emmener Ender à l'École de la Guerre, station orbitale destiné à former les jeunes soldats, le jeune garçon accepte, conscient du poids qui pèse sur ses petites épaules. Il ne se doute pourtant pas que son destin sera aussi grandiose et dramatique...

Avec La stratégie Ender, Orson Scott Card signe un roman puissant et terrible. Ce récit soulève une foule incroyable de questions déontologiques et philosophiques : jusqu'où peut-on pousser quelqu'un ? le sacrifice au profit du bien collectif est-il moralement juste ? Toute vérité est-elle bonne à dire ? le libre-arbitre existe-t-il ? Rarement je me suis posée autant de questions en lisant un roman. le tout nous est livré avec une précision chirurgicale qui n'épargne ni la beauté, ni la cruauté. Orson Scott Card excelle dans la dissection des humeurs humaines tout en créant un univers original à partir de concepts déjà tant exploités. La révélation finale m'a littéralement coupé le souffle et j'ai mis pas mal de temps avant de m'en remettre et de me plonger dans une nouvelle lecture.

Même si La stratégie Ender est l'une des oeuvres les plus bouleversantes et magistrales qu'il m'ait été donné de lire à ce jour, j'ai tout de même quelques réserves concernant l'univers très "spatial" qui m'a moyennement touchée. J'ajouterais que certains passages assez philosophiques ou stratégiques pourraient sembler complexes et barbants et rebuter certains lecteurs (ce qui n'a pas du tout été mon cas, je précise.) Malgré tout, je décide de classer ce roman en "coup de coeur" et je ne peux qu'insister sur l'extraordinaire qualité de ce titre pour vous convaincre de le lire, si ce n'est pas déjà le cas !
Lien : http://livr0ns-n0us.blogspot..
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