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Myron Bolitar tome 5 sur 11

Paul Benita (Traducteur)
EAN : 9782266185288
376 pages
Pocket (11/09/2008)
3.78/5   697 notes
Résumé :
Jouer les gardes du corps pour Brenda Slaughter, jeune espoir du basket féminin menacée par des coups de fils anonymes ? Pas vraiment le genre de Myron Bolitar, ex-agent du FBI. Sauf circonstances particulières : à vingt ans d'intervalle, Brenda a vu Anita, sa mère et son père - ancien mentor de Myron -, se volatiliser mystérieusement. A l'époque de sa disparition, Anita travaillait pour la puissante dynastie Bradford. Le début d'une piste... Mais à l'heure où l'un ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (50) Voir plus Ajouter une critique
3,78

sur 697 notes
Ça faisait bien longtemps que je n'avais pas lu Harlan Coben. Et Temps mort serait resté encore un bon moment dans ma PAL sans la pioche de Nathalou93 dans le cadre du challenge Pioche dans ma PAL de mai.

Même si le récit se lit bien, et qu'il y a sans conteste des moments assez drôles et des personnages intéressants (j'ai beaucoup aimé Win), dans l'ensemble je ne garderai pas un souvenir impérissable de cette lecture.

Le style utilisé par Harlan Coben ici (et apparemment pour toute la série des Myron Bolitar si j'ai bien compris) est trop basée sur les blagues et les réparties du personnage principal. Au bout d'un moment j'ai trouvé que c'était trop.

Les multiples interpellations de l'auteur envers son lecteur m'ont gênées aussi. J'aime bien disparaître entièrement et me fondre dans ma lecture. A chaque fois qu'on m'interpelle, on me rappelle que je suis juste en train de lire et je n'aime pas ça.

Et puis il y a tout de même pas mal de clichés : la vieille bibliothécaire à lunettes trop sérieuse, le sergent d'accueil déprimé par son métier et qui s'ennuie, les gardes du corps musclés sans cervelle...

J'ai par contre beaucoup appris sur le métier d'agent sportif sur lequel je ne m'étais jamais vraiment posé de question. Ça ne m'étonne pas du tout qu'il puisse y avoir autant de corrompus dans cette branche. C'est moins le sport et les sportifs qui intéressent que l'argent...

Une lecture intéressante mais vous devriez pouvoir trouver beaucoup plus passionnant, y compris parmi l'oeuvre d'Harlan Coben (j'avais beaucoup aimé Ne le dis à personne).
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Aujourd'hui encore Harlan Coben fait partie de mon panthéon d'auteur au même titre que Maxime Chattam qui l'a rejoint récemment. Il est l'auteur dont je suis fan au point de ne jamais cesser de le suivre. Pourtant, je dois admettre, qu'en raison d'une pile à lire monstrueuse et surtout d'un besoin perpétuel de découvrir des écrivains différents, je le lis moins qu'auparavant.
Vous pouvez donc comprendre à quel point j'étais ravie quand mon amie nathalou93, autre adepte de cette littérature, m'a proposée de découvrir « Temps mort », quatre mois après avoir lu, ensemble, « Double piège ». Que voulez-vous, nous avons craqué. Il nous manquait trop.
Après avoir été légèrement insatisfaite par ma lecture de janvier 2018, j'étais impatience, voire curieuse de m'immerger dans un autre de ses romans. Allait-il réussir, par cette intrigue, à effacer ma récente déception et à m'hypnotiser à nouveau ? J'avais bon espoir.
Ma lecture achevée, je dois admettre que la mission est atteinte puisque je suis rentrée facilement dans l'histoire. J'ai été emportée rapidement au point de n'avoir qu'une envie : connaître la vérité. En clair, j'ai bel et bien été envoûtée.
Dans ce cinquième volet de la série de onze romans qui a donné vie à Myron Bolitar, nous retrouvons notre agent sportif, ancien basketteur universitaire puis agent spécial du FBI, dans la peau d'un enquêteur qui s'empresse, une nouvelle fois, de prêter assistance à un de ses protégés. En l'occurrence, ici, une femme.
Après avoir tergiversé, le propriétaire de MB Sports toujours installé dans le New Jersey accepte suite, à une brève entrevue, de devenir le bodyguard de Brenda Slaughter, jeune espoir du basket féminin menacée par des coups de fils anonymes. Pourquoi ce revirement ? Tout simplement parce que cette jeune championne n'est autre que la fille de Horace, ancien mentor de notre héros lors de sa carrière sportive, qui a subitement disparu une semaine auparavant.
Vous pensez que c'est l'unique énigme de ce bouquin ? Détrompez-vous.
A vingt ans d'intervalles, alors âgée de cinq ans, Brenda a vu Anita, sa mère, se volatiliser inexplicablement. A l'époque, cette dernière travaillait pour la puissante mais non moins célèbre dynastie Bradford. Un lien ? Personne ne s'en préoccupe. A l'exception de Myron qui, indifférent à la future élection au poste de gouverneur d'Arthur Bradford, le fils ainé, commence à investiguer…
Epaulé par son acolyte Win que va-t-il déterrer ? Existe-il une corrélation entre tous ces évènements ? le chemin sera-t-il semé d'embûches ? Brenda sera-t-elle en sécurité ? Va-t-il finalement aboutir ?
Mystère…
Les éléments qui portent la marque de fabrique du romancier sont toujours d'actualité :
- Des disparitions mystérieuses
- Des événements improbables
- Des protagonistes attachants
- Un épilogue imprévisible
Je ne m'attarde pas davantage sur l'essence même de ce récit au risque de trop en dire. Je vous laisse le loisir d'en découvrir les tenants et aboutissants.
Sachez que c'est un thriller comme je les aime. Basé sur un questionnement perpétuel, une intense réflexion et une recherche incessante de solutions. En ne dévoilant des informations que par parcimonie au fil des chapitres, le romancier américain nous oblige à réétudier les faits, à réexaminer la situation dans son ensemble afin d'établir des théories qui seront immanquablement détruites par l'annonce d'autres données capitales. Il possède une manière, bien à lui, de brouiller les pistes pour nous tenir en haleine.
C'est avec délectation que je me suis encore promenée dans l'univers du sport et du basket féminin américain. Je dois admettre mon ignorance des us et coutumes pratiqués sur les parquets américains. Je remercie donc Harlan Coben de m'avoir initiée. Je déplore un plongeon peu profond. le sport est moins présent que lors des investigations antérieures.
Scénario habillement construit. Les rebondissements sont nombreux et amenés avec précision. Rythme enlevé, qui prend, selon moi, le titre du livre à contre-pied.
J'ai deviné quelques événements mais cela ne pas gênée.
Monsieur Coben s'est surpassé niveau dialogues. C'est hilarant, humoristique, sarcastique et cynique au possible. Un modèle du genre. Si vous avez besoin de rire, n'hésitez-pas !
Plume agréable, facile à lire.
C'est un tome plus sombre, plus triste que les précédents. Notre détective de choc ne ressortant pas indemne de cette aventure, Je me demande s'il ne marque pas un tournant dans cette série. Est-ce un nouveau Bolitar qui se dessine pour le futur ? A voir…
Comme de coutume, j'ai supposé, j'ai supputé des hypothèses de fin. Je croyais avoir élucidé ou du moins dégrossi l'affaire. Et bien pas du tout, je me suis fait piéger. le final sort de nulle part. C'est magique !
C'est avec une joie non feinte que j'ai réaccompagné nos personnages récurrents.
Notre homme de lettres les dépeint comme des individus sympathiques, pittoresques, charismatiques.
Myron est une fois de plus intègre, consciencieux, perspicace, drôle, attaché aux siens et à ceux qu'il aime. Je l'apprécie tel quel mais, cette fois-ci, son côté inquiet, tourmenté, triste m'a incontestablement conquise. Gros point fort du roman.
Windsor Horne Lockwood, troisième du nom, alias « Win » reste fidèle à lui-même, Sous son air inoffensif, « premier de la classe », indiffèrent aux autres, se cache en réalité une personne fidèle en amitié, intuitive, intelligente qui accourt à tout moment pour aider son comparse. J'ai un faible pour ce bonhomme uniquement violent pour les besoins de l'enquête et la protection de son ami.
Ce duo est indubitablement attachant. Un des meilleurs de la littérature ?
Esperanza Diaz est la copie conforme de la femme volontaire, persévérante, sûre de son amitié. J'ai aimé son fort caractère, son abnégation au travail, son inflexibilité.
Je n'ai pas éprouvé une grande empathie pour Jessica. Elle est terne, distante, peu attrayante.
J'ai été agréablement surprise par les relations entre les différents intervenants. C'est juste, cohérent, fin, touchant.
En conclusion, j'ai eu dans les mains un épisode de très bonne facture, empli de suspens, de complexité, de drames et d'une fin à la « Coben ».
Ayant déjà lu sept de ses oeuvres (dont une de cette saga), je considère celui-là comme étant le meilleur des « Bolitar ». Ne conservera-t-il pas la tête définitivement ? le désarroi, le trouble, l'émotion qui se dégage de cette aventure est inattendue, déconcertante mais c'est une belle surprise qui participe pleinement au succès de ce volume. J'ai apprécié cette nouvelle facette que j'espère retrouver par la suite. Myron est encore plus craquant tout en émotivité ! Pur moment de plaisir.
Je cours l'acheter ? Ma réponse est oui. Nullement besoin de réfléchir. Selon moi, H.C. a encore fait ce qu'il sait faire au mieux. A savoir écrire un polar qui vous ensorcelle, que vous ne pouvez plus lâcher jusqu'à la dernière page, pardon jusqu'au dernier mot. Il a le don, a chaque fois, d'élaborer une histoire qui n'a de véritable sens que dans son intégralité. A mi-parcours, vous ne savez toujours pas quelle sera la chute. Vous cherchez, vous imaginez pour vous tromper finalement. Cet opus ne dérogeant pas, bien entendu, à la règle.
Merci pour cette belle réussite agrémentée d'échanges désopilants. Assurément, j'adore ce romancier à l'imagination débordante.


Lien : https://www.instagram.com/li..
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Harlan Coben, écrivain américain de polars est né en 1962. Temps mort est paru en 1998 aux USA et en 2007 en traduction française.
Myron Bolitar – héros récurrent dans l'oeuvre de Coben – ancien membre du FBI reconverti en agent sportif se retrouve chargé de la protection de Brenda Slaughter, jeune espoir du basket féminin. A vingt ans d'intervalle, la mère de Brenda et maintenant Horace son père, disparaissent. A l'époque Anita sa mère, travaillait comme femme de ménage chez les Bradford une riche famille dont l'un des fils se présente aujourd'hui au poste de gouverneur. Myron Bolitar va se lancer dans une enquête ponctuée de cadavres comme il se doit et qui va lui faire remonter le temps.
Aux côtés de Myron, les familiers des bouquins de Coben, retrouveront Win son meilleur ami spécialiste de la finance, des relations innombrables, un vrai dur ; Esperenza Diaz, ancienne catcheuse professionnelle, grande amie et associée de Myron ; Big Cindy, catcheuse elle aussi, bosse au secrétariat et Jessica Culver, l'amie de coeur de Myron mais leurs relations sont complexes.
Le roman aborde un peu les coulisses les moins reluisantes du basket aux Etats-Unis, magouilles et combines mais ne s'appesantit pas, dommage ça aurait pu être intéressant. En tout cas certainement plus que cette intrigue assez banale et disons le carrément, très décevante. Harlan Coben me semblait un écrivain très connu et j'imaginais ses polars bien ficelés et hauts de gamme, cruelle déception ! Les clichés se succèdent les uns après les autres, tant chez les personnages (deux sbires bien méchants, l'un gros lard sans cervelle, l'autre maigrichon malin très cruel) que dans les situations (des riches qui répandent des pots-de-vin pour taire des secrets). Tout est tellement conventionnel qu'on ne se prend même pas au jeu du suspense, on tourne les pages machinalement jusqu'au mot « fin ». Même les plaisanteries sont vaseuses et Esperanza Diaz le remarque « Je préfèrerais en rester aux vannes à deux balles, d'accord ? »
Peut-être suis-je tombé sur le plus mauvais roman de Harlan Coben, pas de chance ! Ca se lit, mais comme un livre acheté au kiosque de la gare, sans trop choisir, pour s'occuper durant le trajet, en espérant que le voyage soit court… Beaucoup trop léger pour mon goût.
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Nouvelle enquête de Myron Bolitar cette fois-ci dans le monde du basketball, domaine où il a excellé avant sa blessure grave le contraignant à arrêter son rêve. Cet agent sportif, ancien agent du FBI rechigne à la tâche quand il se voit confier la surveillance de Brenda Slaughter, grande joueuse de basket. Une chose le pousse à accepter : le fait que son père a disparu et qu'il s'agit d'un ami de longue date. de plus Brenda pourrait bien avoir besoin d'un agent sportif. de nombreuses pistes se forment, des questions se font sentir, des personnages importants sembleraient mêlés : les éléments essentiels sont réunis pour mettre en place une intrigue digne de ce nom.

Les héros de ce roman sont toujours les mêmes que l'on retrouve dans la série (pour ceux qui connaissent, sinon n'hésitez pas à les découvrir en lisant les romans de la série et en attendant en cliquant ici ) : Myron Bolitar ex-champion de basket et ancien agent du FBI devenu agent sportif et ami avec Windsor Lockwood III dit Win, qui ne croit pas en l'amour et qui est une "brute" toujours fidèle à Myron. Esperanza est la meilleure amie de Myron et travaille avec lui chez MB Sports, l'agence de ce dernier. Celle-ci est très précieuse pour le personnage de Myron mais aussi pour le roman même si elle n'est pas souvent très présente. Myron est toujours aussi blagueur et charmeur, il n'a peur de rien ni de personne, ou du moins c'est ce qu'il essaie de montrer !

Avec ce roman Harlan Coben ne déroge pas à la règle et nous donne un très bon roman avec un style qui lui est propre. Les chapitres se succèdent rapidement donnant des informations supplémentaires, faisant découvrir des nouveaux personnages. A chaque fin de chapitre le lecteur est tenu en haleine et il est difficile de poser ce roman alors qu'on a tant à découvrir. On ne peut s'empêcher de réfléchir à l'intrigue et de faire l'enquête soi-même pour tenter d'anticiper sur la suite des événements.

Cela faisait très longtemps que je n'avais pas retrouvé Myron (et même Harlan Coben !), honte sur moi ! J'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à me plonger dans cette atmosphère que je reconnais de suite et qui sait m'attirer ! Je n'ai pu m'empêcher de dévorer ce roman et ai beaucoup aimé cette histoire et sa composition. Tout est parfaitement filé, je conseille très fortement de lire cet auteur !
Lien : http://mary-book.blogspot.fr..
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Un Myron Bolitar de très bonne facture, très réussi, plutôt dans le haut du panier (humour, je précise) parmi les Myron.

Dans le milieu du basket féminin, sport de base de Myron, qui a été drafté, mais qui s'est blessé gravement et n'a donc pu jouer en NBA, une enquête qui mêle le présent et le cold case.

Comme d'hab, quelques liens avec une mafia plus ou moins présentable.

J'ai donc passé un bon moment, l'intrigue est assez complexe, on passe un certain temps à démêler le vrai du faux, les premières impressions ne sont bien entendu pas les bonnes, comme dans tout polar qui se respecte.
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Citations et extraits (38) Voir plus Ajouter une citation
« - Vous voulez que je vous fasse un dessin ? continua McLaughlin. Votre père est mort depuis un moment déjà. Nous n’avons pas encore pratiqué d’autopsie mais je suis prête à parier que sa mort remonte à une semaine. Vous êtes intelligente Brenda. Vous comprenez la situation. Vous deux, vous aviez des problèmes. Nous en avons la preuve ici même. Il vous a agressée il y a neuf jours. Vous êtes allée au tribunal pour l’obliger à ne plus s’approcher de vous. Notre théorie, c’est que votre père n’a pas obéi à cette injonction. C’était, à l’évidence, un homme violent, probablement rendu furieux, au point d’en avoir perdu tout contrôle, par ce qu’il percevait comme de la déloyauté de votre part. C’est bien ce qui s’est passée, Brenda ? – Ne répondez pas, dit Myron.
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Le cimetière donnait sur une cour d'école.
Myron poussa une motte de terre du bout de sa Rockport. Il n'y avait pas encore de pierre tombale, juste une plaque de fer avec une fiche sur laquelle un nom était écrit en lettres capitales. Pourquoi restait-il planté là, comme dans une mauvaise série télé ? Facile d'imaginer la scène : une pluie torrentielle lui martèle le dos mais, trop accablé, il n'y prête aucune attention. Il garde la tête baissée et, pourquoi pas, une larme ruisselle sur sa joue, se mêlant à la pluie. Musique. La caméra quitte son visage, recule très lentement, glisse sur ses épaules voûtées, montre d'autres tombes et lui, sans personne à ses côtés. La pluie, de plus en plus forte. La caméra s'éloigne encore et on finit par découvrir Win, le loyal compagnon, debout à distance respectueuse, silencieux, compréhensif, laissant son ami seul avec son chagrin. L'image se fige. Le nom du producteur exécutif apparaît en lettres jaunes. Pause : «La semaine prochaine dans votre série préférée...» Coupure pub.
Sauf qu'on n'était pas dans le bon scénario.
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En comparaison du domaine familial de Win, Lockwood Manor, cet endroit ressemblait à un vague taudis coincé derrière une ligne de chemin de fer. Myron avait vu de près comment vivent les riches. Bien-sûr, c'est plus joli chez eux mais joli ne veut pas dire heureux. Waoh. Profonde, la pensée. Il n'allait sûrement pas tarder à en déduire que l'argent n'achète pas le bonheur. Ne zappez pas.
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- Merci de nous avoir reçus, déclara Win. Nous trouverons la sortie.
Les deux policiers se forcèrent à ne pas avoir l'air trop choqué. Chance finit par craquer un peu.
- Mais que signifie tout cela ?
Arthur le réduisit au silence d'un regard. Il se leva pour la séance de serrage de mains, mais Myron et Win étaient déjà à la porte.
Myron se retourna soudain, dans le plus pur style Colombo.
- C'est drôle...
- Quoi donc ? demanda Arthur Bradford.
- Que vous ne vous souveniez pas mieux d'Anita Slaughter.
Arthur leva les paumes vers le ciel.
- Nous avons eu beaucoup de domestiques ici depuis toutes ces années.
- Je m'en doute, dit Myron. Mais combien d'entre eux ont retrouvé le cadavre de votre femme ?
Les deux hommes se pétrifièrent. Des statues de marbre... immobiles, lisses et froides. Myron n'attendit pas davantage. Il sortit dans le sillage de Win.
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Il poussa le bouton « Myron ? C'est ta mère ? » Des fois qu'ils ne reconnaîtrait pas sa voix. « Seigneur, je déteste cette machine. Pourquoi ne décroche t-elle pas ? Je sais qu'elle est là. Est-ce si difficile pour un être humain de décrocher le téléphone pour dire bonjour et prendre un message ? Je suis dans mon bureau , le téléphone sonne : je décroche. même si je travaille. Ou alors, je demande à ma secrétaire de prendre les messages. Pas à une machine. Je n'aime pas les machines, Myron, tu le sais. » Elle continuait à explorer la même veine pendant un moment. Myron regretta l'époque où il y avait une limite de temps sur les répondeurs. le progrès n'est pas toujours une bonne chose, Finalement, sa chère maman s'essoufla « je voulais juste te dire bonjour trésor on se rappelle »
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Vidéo de Harlan Coben
Cet épisode a été enregistré avec des patients hospitalisés au Centre d'Activité Thérapeutique et d'Eveil à l'hôpital San Salvadour de l'AP-HP situé à Hyères à l'automne 2023.
Le livre lu dans cet épisode est « Ne le dis à personne » d'Harlan Coben paru aux éditions Pocket. Avec la participation de Baptiste Montaigne, champion du grand concours national de lecture « Si on lisait à voix haute » 2023 pour le générique, Benoit Artaud à la prise de son et montage.
Remerciements à Marie-Thérèse Poppe, éducatrice spécialisée au Centre d'Activité Thérapeutique et d'Eveil à l'hôpital San Salvadour, Paul Grégoire, éducateur spécialisé au Centre d'Activité Thérapeutique et d'Eveil à l'hôpital San Salvadour et Isabelle Michel, cadre socio-éducatif de l'hôpital San Salvadour à Hyères, ainsi qu'à Marcus Malte, écrivain.
 
*** Le Centre national du livre lance un programme en direction des hôpitaux, Mots parleurs, en partenariat avec l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Cette action s'inscrit dans la continuité des actions menées pour transmettre le goût de la lecture à tous et notamment aux publics éloignés du livre.Définitivement tournée vers la jeunesse, cette action vise à conjuguer lecture, écriture et mise en voix. Les adolescents et les jeunes adultes, en collaboration avec le personnel hospitalier, sont ainsi inviter à choisir un livre parmi une sélection, en lien avec la thématique de l'édition 2023 des Nuits de la lecture : la peur.
Pour cette première édition 2023, six établissements de l'AP-HP participent. Quatre établissements sont situés en Île-de-France et deux en région (Provence-Alpes-Côte d'Azur et Nouvelle-Aquitaine). le projet se déroule de fin septembre 2023 à début janvier 2024. A partir d'un ouvrage sélectionné avec le personnel hospitalier, les adolescents et jeunes adultes sont amenés à choisir des extraits de textes pour les lire et les commenter. Sur la base du volontariat, Mots parleurs propose ainsi à des groupes de cinq à dix patients accompagnés de personnel soignant d'écrire et d'enregistrer leur production, au cours de six ateliers répartis dans différents hôpitaux. Ils débattent pour élire l'ouvrage qui constituera la matière de leur travail.
Afin de les guider dans la sélection des extraits, dans la rédaction et dans l'enregistrement du podcast, ils sont accompagnés par un écrivain ou un comédien, ainsi qu'un technicien du spectacle. Ce podcast, d'une trentaine de minute, sera ensuite mis à disposition de tous les patients et personnels soignants de l'AP-HP.
 
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