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EAN : 9782845631670
423 pages
XO Editions (10/11/2004)
3.36/5   303 notes
Résumé :


Plus encore que le Graal ou l'arche d'alliance, l'Eclat de Dieu suscite bien des convoitises depuis la nuit des temps. A celui qui le possède sont en effet promises la compréhension des mystères de l'univers, ainsi que la connaissance et la puissance absolues.

Sous couvert d'assurer la protection d'un immense pèlerinage vers Jérusalem libérée, neuf chevaliers francs entreprennent cette audacieuse quête.

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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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Voici un vrai VTLP* : le style d'écriture simple et le sujet font de ce roman d'aventure un texte captivant. Pas de degrés multiples de lecture mais de belles avancées d'idées, que je crois êtres originales et censées, laissent à réfléchir.
Au début du roman, nous sommes un peu déboussolés, croyant avoir mal lu ou mal interprété certaines situations ou la nature des personnages. J'avoue avoir fait plusieurs retours en arrière, voulus par notre malicieux écrivain, avant de commencer à comprendre que le roman allait être une sorte de valse de plus en plus rapide aboutissant au vertige complet autour de « l'éclat de Dieu ».
Il est impossible d'en dire plus sans dévoiler le coeur de l'intrigue, mais je ne me tairai pas avant de vous toucher deux mots de ce qui est, pour moi, la richesse de ce roman, un véritable questionnement philosophique ou métaphysique :
Pour Romain Sardou, l'homme ne peut comprendre son monde que par les limites de sa raison, c'est-à-dire dans l'espace et dans le temps. Dans l'espace car il doit acquérir un support d'apprentissage – un livre, un déplacement – et dans le temps car il lui faut assimiler successivement des notions qui formeront un tout. Ceci lui fera construire son umwelt et rien d'autre. Car dans le cas de l'homme cela se résume à définir des lois physiques ordonnant ce qu'il perçoit, y cherchant des équilibres, des harmonies qui le satisfont.

Mais pourtant cette satisfaction est bien orgueilleuse et voici quelques limites à notre entendement, des phénomènes difficilement interprétables par notre logique légiférante :

Car enfin si le monde est vraiment organisé en lois rigoureuses, ordonnées, harmonieuses, équilibrés, pourquoi le temps ne le pourrait-il pas, pourquoi ne pourrions nous pas prévoir « scientifiquement » l'avenir ?
Simplement parce que tout peut arriver ; mais n'est-ce pas plutôt que tout est arrivé et que tout arrivera ? Et que, de façon vertigineuse pour notre entendement, tout existe dans des multivers innombrables.

De même : Nous arrivons parfaitement à imaginer le temps et l'espace comme étant infinis ; la preuve en est que l'idée de la fin du temps ou de l'espace est elle beaucoup plus dure à concevoir et surtout plus inquiétante. Mais pourtant si temps et espace sont infinis, il existe autant, c'est-à-dire une infinité de chances que j'existe mais aussi autant - une infinité- que je n'existe pas. Ceci pour moi mais aussi pour chaque élément de l'Univers. Ainsi l'infini s'annihile-t-il lui-même : Tout ce qui justifie l'existence d'une chose est contrebalancé par un amas égal de raisons justifiant son inexistence. L'Infini se dévore lui-même. Mais pourtant j'existe bien !
L'Infini est bien une notion retorse que nous croyons concevoir et utilisons couramment sans en mesurer l'étrangeté et les pièges.
Si nous sommes bien là, c'est que nous nous trompons quelque part, bien sûr.
L'Infini se doit d'être limité ou « contracté » sur lui-même

A présent nommons l'Infini, Dieu. Simplement parce qu'il est plus commode d'attribuer une volonté à un Dieu qu'à une idée abstraite. Avant la « création », Dieu est en lui-même sans fin et intemporel. Rien ne peut exister en dehors de lui, ni vide, ni matière. D'ailleurs le dehors de lui-même n'existe pas
Il EST au sens définitif du terme. Il est TOUT. Il se trouve donc dans l'incapacité de créer quoi que ce soit ; Il ne peut rien produire en lui car cela est déjà. L'infini se dévore lui-même. Il doit donc avant tout « ménager » un « hors de lui », ce que nous nommions plus haut une « contraction ».
Ainsi le premier geste de Dieu n'a pas été créateur mais destructeur. Il crée un « vide », un espace extérieur à lui, dans lequel Créer. Dieu doit renoncer à sa plénitude.
Si nous reprenons le mot « Infini » nous comprenons qu'il faut nécessairement un repli, une contraction, une limite afin que notre Univers puisse exister ; une limite qui fasse que les paradoxes de Zénon n'en soient pas.

Et à la question du pourquoi Dieu a décidé de renoncer à sa plénitude, deux possibilités s'offrent : Les chrétiens avanceront que c'est l'abandon lié à l'Amour divin pour l'Homme ; Romain Sardou soutient que c'est pour les mêmes raisons que celles qui poussent les hommes qui sont à son image ; le besoin d'être aimé.
Gare au bûcher, monsieur Sardou !

Vos voyez, un beau roman d'aventure dans l'espace, dans le temps mais aussi dans nos propres certitudes et surtout nos propres incertitudes.

(* Vite, Tourne La Page !)

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Attention, mes amis lecteurs, la quatrième de couverture de ce roman est mensongère. Si mensongère qu'elle induit le lecteur en erreur et l'empêche de comprendre correctement ce roman, qui mérite amplement mieux que ça !
Car ce livre n'est pas un roman historique à proprement parler et si l'histoire se déroule en partie à l'époque des croisades, elle se déroule en parallèle dans le future, approchant ainsi le roman de science-fiction. Maintenant que vous le savez, vous pourrez apprécier le roman à sa juste valeur, au lieu de comprendre ça à la 150e page seulement... le livre a en effet de réels atouts. Tout d'abord, l'écriture est très agréable sans être trop simpliste, ce qui fait que je n'ai pas abandonné le livre alors je ne comprenais pas tout durant 150 pages. Certains passages concernant la compréhension de l'énigme finale touchent à la philosophie et ont été de vrais moments de bonheurs de lecture. L'intrigue est vous l'avez compris, très originale, je n'avais jamais rien lu de tel et j'ai adoré ces allers-retours dans le temps (dès que j'ai compris l'histoire vous l'avez bien compris).
Donc un livre que j'ai aimé découvrir, et qui une fois apprivoisé, dévoile tout son potentiel imaginatif, un auteur que je vais donc continuer à suivre...
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Le fils Sardou est loin de m'être inconnu puisqu'il a débarqué sur mon blog avec grand fracas grâce à son excellent Pardonnez-nos offenses pour lequel j'ai eu un gros coup de coeur. Il est de ces auteurs qui m'ont réconcilié avec le genre historique après mon expérience traumatisante liée à La Princesse de Clève (et ce n'était pas rien !). Je n'ai donc pas hésité à me tourner vers cet écrivain lorsqu'il a fallu choisir la lettre S du challenge ABC 2012. Première boulette : j'étais persuadée d'avoir dans mon interminable pile à lire Sauver Noël qui, d'après de multiples avis, changeait agréablement des genres de prédilection de Sardou. Finalement, je me suis aperçue (trop tard) que c'était L'Éclat de Dieu qui végétait sur mon étagère depuis un long moment déjà. "Un mal pour un bien !" me suis-je dis en lisant la quatrième de couverture car une fois encore, il est question de Templiers, de Croisades, d'ésotérisme et de pouvoir, bref, tout ce que j'aime.

J'ai donc attaqué cette lecture comme on attaque l'ascension d'un joli sentier forestier (oui, j'ai l'âme lyrique en ce moment, je lis le Trône de Fer), "bon pied bon oeil", pour me retrouver toute démunie quelques dizaines de pages plus tard. Pourquoi ? J'ai longtemps hésité à le glisser dans ma chronique (le spoiler, toussa) puis finalement je vous le dit quand même, sinon cette chronique n'irait pas bien loin : Sardou s'amuse avec les voyages dans le temps. Concrètement, nos chevaliers et pèlerins qui entament le voyage vers la Terre Sainte (donc en 1099) se déplacent... en vaisseaux spatiaux. Oui oui, vous avez bien lu, et je vous en donne même un aperçu :
La petite hypernef de Hugo de Payns se posa sur la station orbitale de la planète de Clairvaux. Suivant finalement les conseils de l'Aveugle rencontré au bord du lac, il était passé par la lune de Bar. Sitôt arrivé, il traversa les sas de décontamination puis descendit vers l'abbaye.
Étrange, non ? Mais après tout, pourquoi pas ! J'avais hâte de voir dans quelle direction l'auteur allait mener sa barque et comment il interpréterait L Histoire.

Malheureusement, passé les premières minutes d'étonnement et d'excitation, j'ai assez vite déchanté. Peut-être mon imagination est-elle assez limitée mais l'auteur tisse son récit de manière déstabilisante en jouant sur la multiplicité des voix, des époques, des évènements. Ne pas savoir où l'on est ni quand l'on est se révèle vite assez éprouvant d'autant que plus on avance dans l'histoire, plus Romain Sardou introduit des concepts difficilement assimilables pour l'esprit humain (l'infini pour n'en citer qu'un). La trame vaguement policière disparaît au profit de longues théories sur les mondes parallèles, Dieu, l'univers, et tout un tas d'autres sujets fort intéressants, soit, mais terriblement angoissants. Peut-être est-ce uniquement mon sentiment, mais la conscience de sa finitude et de sa vanité est une pensée à laquelle j'essaye d'échapper le plus souvent possible sous peine de bouffées de chaleur. le livre, une fois refermé, continue d'actionner ses rouages dans notre esprit, ce qui est loin d'être idéal juste avant de dormir...

En conclusion, même si j'ai aimé la trame de départ et l'univers médiéval (sans surprise), je me suis vite retrouvée "noyée" dans les méandres spatio-temporels de Romain Sardou. J'ai en outre terminé ma lecture avec un désagréable sentiment de petitesse (le même qui nous pousse à nous diriger instinctivement vers un buisson dans une plaine trop vaste) et de frustration face aux paradoxes de l'esprit humain, capable d'imaginer des concepts qu'il ne pourra jamais maîtriser.
Lien : http://livr0ns-n0us.blogspot..
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voila un livre fabuleux.Le recit nous emmene a travers les peripeties des chevaliers du temple qui conduisent les pelerins en terre sainte,les preparatifs par ces memes templiers qui leur permettront de decouvrir les secrets de la borne,un voyage inter-galactique qui conduit les pelerins en terre sainte,et la toute puissance de l'homme sans mains et sans visage.Le tout sur fond de philosophie concernant le temps
ce livre ou l'on se perd parfopis a travers les epoques,est tres bien ecrit.Seule la fin permet de comprendre l'amalgame des periodes
la reflexion faites sur le temps est riche d'enseignements
je vous conseille de lire ce livre jusqu'au bout et de prendre un moment de reflexion sur le temps,c'est une experience interessante
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Imaginez, au Temps des Croisades, des pèlerins prennent la route vers Jérusalem, mais, avec l'imagination dont fait preuve Romain Sardou, le chemin va s'avérer très long. En effet, la première partie du trajet s'effectue sur des navettes intergalactiques, ensuite les pèlerins monteront à bord de navires et enfin, le voyage se terminera à pied, sur la planète des Origines, notre terre !
Mêlant faits et personnages historiques et science-fiction, l'aventure se révèle exaltante. Les neuf chevaliers francs, initiateurs du pèlerinage, devront livrer bataille contre des guerriers qui veulent, à tout prix, empêcher l'aboutissement de leur dessein secret, but de leur quête, ignorée des pèlerins.
A lire, divertissant.
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Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
Longue-Bois était depuis longtemps frappé par une épidémie de feu de Saint-Antoine. Les fidèles prièrent d’innombrables neuvaines mais ne voyant aucune guérison venir, ils décidèrent avec le consentement de leur prêtre de donner un ultimatum au saint.. Cette date passée, dès lors que les maladies se poursuivaient, toutes les effigies d’Antoine furent déposées et emportées hors du territoire du diocèse.
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Mais nous ne sommes pas juifs, dit Anx sans vraiment protester. Mon père a été élevé par un couple de convertis. Ils ont voulu lui enseigner les deux religions. Et il a voulu faire la même chose avec moi.
- Les deux religions ? répéta Flodoard en souriant. En effet. Les chrétiens qui partent aujourd'hui pour la Terre sainte ignorent ce que les juifs savent de l'histoire de cette terre. Pour ces derniers, le voyage de Jérusalem, le retour sur la Terre des Origines, a une résonance mille fois plus forte que pour un baptisé. Ce sont eux les vrais pèlerins. Quel âge as-tu ?
- Quatorze ans.
Flodoard saisit une plume, un feuillet et inscrivit un long message d'une main rapide et nerveuse.
- Tu donneras ce mot à ton père, dit-il. Je souhaite que tu entre à mon service. L'éducation qu'il te prodigue ne saurait être du niveau de ce que nous avons ici.
- Moi ? Mais vous êtes entouré de clercs qui en savent plus. Et puis je ne suis qu'une fille.
- C'est égal. On te coupera les cheveux et on te donnera un froc assez large, personne n'y verra rien.
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Pythagore déclare que "tout est matière à discuter pour et contre avec des arguments également valables, qu'on peut même discuter pour savoir s'il est possible de discuter également de tout" ...
Socrate disait : "Je ne sais qu'une chose, c'est que je ne sais rien." Très humble profession d'ignorance, à laquelle Archésilas reproche pourtant l'audace, affirmant qu'on ne peut même pas savoir qu'on ne sait rien.

Pétrarque,
Mon ignorance et celle de tant d'autres

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Ce soir-là sur la terrasse, il reposa sa tasse de thé sur la table et dit avec son ton détaché qui annonçait toujours une nouvelle leçon :
- La seule chose que l'homme soit capable de découvrir, ce sont des lois. Lois de la physique, lois de la nature, lois organiques, etc. Des Lois. Partout.
Anx venait d'admirer un jardin sous les derniers rayons du jour, des pétales se rétractant comme des poings d'enfant et des danses d'insectes qui s'évanouissaient dans des tourbillons, et lui, il voyait des Lois ?
- La seule chose qui soit à la portée de la raison de l'homme, poursuivit-il, c'est de lire ces Lois. Rien d'autre. Et cela suffit à son bonheur. Les Lois, c'est son domaine favori. Reprends les découvertes des hommes, tu n'y trouveras que des systèmes, des théories, des doctrines qui reposent sur les notions d'ordre, d'équilibre, d'harmonie.
- D'accord, dit Anx. A l'évidence, la nature autour de nous est organisée, et nous l'étudions.
Flodoard hocha la tête. Il saisit près de lui un gros volume qu'il avait emprunté dans la bibliothèque du maître des lieux. Il le posa sur la table.
- Voici les "Traités" de Simplicius, dit-il en se rasseyant. C'est un livre que je connais par coeur, et depuis de longues années. Je sais aussi que tu ignores tout de ce philosophe.
Anx prit le livre. Il était lourd et magnifiquement relié.
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Après deux longues heures, l'enfant parut. Son premier cri fut foudroyant. On l'entendit de bord en bord, sur plus de dix navires.
Le cercle des témoins s'écarta pour laisser passer Saint-Amant. L'assistance attendaiit sa réaction. Saint-Amant prit une inspiration et s’avança. On attendait le sacrement de l'enfant, pas même l'accouchée. On attendait le sacrement de l'église.
Saint-Amant arriva près du nourrisson. La vue du sang gouttant sur le plancher l’écœura. Son visage blanchit, mais il réussit à se contenir, évitant de regarder la flaque noirâtre qui coulait entre les jambes de la mère. En dépit de cette première faiblesse, on sentit bientôt qu'il attachait à son devoir une attention particulière. Il débuta la cérémonie. A l'énoncé des premières phrases en latin, connues de tous, la tension s'évanouit. On se sentit libéré. L'homme était bien des leurs, et ils baptiserait ce nouvel enfant dans la perfection des rites et du canon.
Cosimo observa. Après les chants, le nom de Lazare fut donné à l'enfant. Le chevalier accomplit sobrement du pouce un signe de croix sur le petit front rougi.
Cosimo pâlit en voyant ce geste. Saint-Amant n'avait pas fait une croix ! Personne ne l'avait remarqué.
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Vidéo de Romain Sardou
Découvrez l'émission intégrale ici : Il aurait pu choisir la chanson, comme son père. Il aurait pu choisir le cinéma ou le théâtre comme ses grands-parents. Mais non, c'est vers la littérature que Romain Sardou a choisi de se tourner, un peu comme une évidence, lui qui, tout gamin, dévorait les livres qui lui tombaient sous la main, souvent des classiques, des romans d'aventure ou des textes de théâtre. D'ailleurs, délaissant le lycée, il prend des cours de comédie, moins pour monter sur les planches que pour se frotter au texte. Finalement, en 2002, à 28 ans, il publie son premier roman, « Pardonnez nos offenses » formidable succès de librairie avec plus de 300 000 exemplaires vendus en France et traduits en 16 langues. Ce thriller médiéval mélangeant habilement intrigues politico-religieuses et mysticisme connait une suite avec « Délivrez nous du mal » et
devrait même se poursuivre prochainement. Romain Sardou n'a pas fini d'égrener son Notre Père !
Ayant pris goût au roman historique, on doit aussi à Romain Sardou une autre saga inspirée de la création des Etats-Unis, entamée en 2012, avec « La 13ème colonie », premier tome du cycle « America ».
Mais l'auteur aime surprendre son public et se surprendre lui-même. Il s'est ainsi essayé au roman contemporain, à l'écriture jeunesse, à la nouvelle ou à la dramaturgie avec une adaptation d'Antigone, présentée au festival d'Avignon.
Bref, Romain Sardou est un aventurier de l'écriture et sait faire partager son enthousiasme.
Il signe ce nouveau roman au titre enjôleur « Je t'aime ». Mais derrière ce titre tout simple et qui pourrait paraitre tellement anodin, combien d'histoires, combien de joies, combien de peines, combien de drames. C'est ce que nous raconte Romain Sardou à travers les personnages de Camille et Camille. Dans le Paris d'aujourd'hui, nos deux héros, un homme et une femme portant le même prénom donc, vont apprendre à se découvrir et à s'aimer. Mais derrière ce couple au bonheur parfait, gravitent tous les seconds rôles qui sont sans doute les plus intéressants car ce sont eux qui racontent la vraie histoire. Ce sont eux les vrais représentants de toutes les situations amoureuses. Et comme le dit la chanson, les histoires d'amour finissent mal… en général. Un roman drôle, tendre, cynique écrit avec beaucoup d'originalité qui redistribue les cartes du code amoureux et nous permet à nous, lecteurs, de plonger dans nos propres souvenirs et nos propres histoires d'amour, celles d'hier, celles d'aujourd'hui et peut-être celles de demain…
Soulignons-le, ce livre est aussi prétexte à une balade bien sympathique dans les rues de Paris qui reste, quoi qu'on en dise, la ville de l'amour…
« Je t'aime » de Romain Sardou est publié chez XO.
+ Lire la suite
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