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EAN : 9798507445134
144 pages
Déciduales (20/05/2021)
2.9/5   20 notes
Résumé :
Gustav se réveille à l’hôpital et ne se rappelle de rien. Rapidement, le docteur pose le diagnostic : il souffre de delirium tremens, une maladie causée par des excès d’alcool et de drogue. Obligé de se sevrer, il essaie de se souvenir des derniers jours. Alors qu’il va bientôt être père, sa fiancée, Margaret, ne veut plus rien avoir à faire avec lui.
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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♫Talentueux mais résolu
Incompris mais content car méconnu
Parce qu'on perd tous la raison
On rêve de brûler les saisons
Et de voler vers un horizon moins sombre
On veut pas être comme tout le monde
C'est soit on sort de l'ombre
Soit on tombe dans l'auto destruction♫
-Sinik-2006-
----♪----♫----🆘---⛔---🆘----♫----♪----

Vous avez dit Cynique !?
Ok avec ce diagnostic
Si Nique ta mère
Rap Spleen t'auras du Baudelaire

Des mots sur des pensées Chaotiques
Chiant, il parle comme une colique
Climat douloureux !
La vie est un feu
Ils ne disent rien qui brille
Paris brûle t'il ?
La vérité sert jamais à rien à moins d'être utile
Tu te casses la gueule dans le quotidien, 🧡 le style
Toujours plein, plus besoin des sens !
Totalement immoral, état d'indécence
"- Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans ton âme ; l'Espoir,"
Tu comprends le principe, reste à mettre en pratique
Bravo pour ton propos, tu parles le Chat Noir.

Tous les poisons, ou tous tes addicts
Le monde merdique, Ces arts se niquent,
Fissions quant tique d'une masse critique,
Des livres nous du délirium
Qu'Une chance "très mince" pour Post Scriptum...

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J'ai lu - Tremens - à l'occasion d'une Masse Critique spéciale dont je remercie Babelio et Déciduales.
Le titre, à moins qu'il fût allégorique ou le fruit d'une association littéraire, historique ou que sais-je, annonçait la couleur.
Une couleur qui humait les essences de quelque vendange ou de quelque alambic.
Erreur... il fallait y adjoindre toute une panoplie de drogues douces et dures, allant de la marijuana, au cannabis, en passant par le LSD, le crack, la MDMA, les acides, les buvards, la crystal meth, la cocaïne, l'héroïne.. mais en occultant cependant la mescaline, l'éther, la colle et quelques solvants... mais on ne peut pas faire la fine bouge lorsque l'on a affaire à un jeune homme qui a décidé d'être à lui seul une distillerie et un labo tournant à plein rendement 24/7...
Je me lançai donc dans ce qui s'annonçait être une immersion dans ces paradis artificiels dont les accros que sont les protagonistes addicts, vivent de continuelles descentes aux enfers durant les temps de pause entre deux de leurs trips.
Premières pages... surprise, frustration et quasi-rejet pour la plume de l'auteur qui utilise une langue orale façon djeun... avec par moments un style 2.0 ( C pour c'est...) l'orthographe et le désordre syntaxique complétant le parfait costard chébran.
J'insistai, car l'expérience m'a souvent montré qu'il faut continuer à creuser avant de quelquefois tomber sur un gisement pétrolifère, aurifère ou sur quelque site archéologique, sur quelque ancêtre néanderthalien croyant avoir trouvé là la cache le mettant à l'abri d'une descendance importune.
Et bien m'en a pris !
Je me suis fait au fil des pages à cette écriture émanant d'un cerveau à bout de tout, ne vivant avec peine que pour vivre et crachant sur les pages son mépris d'un monde à son image.
Gustav 29 ans, cadre dans une boîte de pub, marié à Margaret, se réveille dans ... d'abord il ignore où il est.. ce qui s'avère être une chambre d'hôpital.
Il a fait un coma après une absorption massive de drogue(s) et d'alcool.
Après examens, son cerveau ... criblé de petits caillots ... se révèle être celui d'un vieillard.
Il ne pourra espérer survivre qu'à la condition non négociable, non transgressable, d'une totale et définitive abstinence.
Gustav est dans un trou noir.
S'il sait qu'il est un alcoolique au dernier stade de la soif et un drogué au stade ultime de la défonce, il n'a plus aucun souvenir des dernières heures qui ont précédé son coma.
Il décide de remonter le temps, Margaret lui ayant annoncé par ailleurs qu'il va être père.
C'est donc une histoire à rebours que nous conte Hugo Cétive, en partant de l'enfance pour arriver aux instants qui ont précédé son coma.
À vous de découvrir, si vous le souhaitez la suite et la fin.
J'ai lu beaucoup de bouquins sur la drogue et l'alcoolisme... dans les années 70 celui de Christiane Felscherinow - Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée -, celui de Barjavel - Les chemins de Katmandou -, de Claude Olivenstein - Il n'y a pas de drogués heureux -, de Frederick Exley - le dernier stade de la soif -, d'Héloïse Guay de Bellissen - le roman de Boddah -, de Ron Butlin - le son de ma voix -, sans oublier notre cher Hank ( Bukowski ) et d'innombrables films parmi lesquels m'avait marqué celui réalisé par Blake Edwards - le jour du vin et des roses - interprété par le tandem époustouflant Jack Lemmon et Lee Remick...
- Tremens - ne dépareille pas parmi ces standards, ces (presque ? ) incontournables.
Il offre une vision XXIème siècle tout à fait adaptée et réaliste
J'ai lu quelques-uns des reproches faits à Hugo Cétive.
Le delirium tremens qui est dû à un sevrage et pas à une overdose en est un qui revient souvent.
Je ne crois pas qu'il faille associer ce titre à la raison qui provoque le coma de Gustav mais considérer ce mot d'un point de vue générique ; une société, un monde sevré de sa substantifique moelle, de sa raison d'être, un monde virtuel, de geek et de robots, un monde déshumanisé et déshumanisant...
Le mot robot est quasi obsessionnel dans la bouche et la pensée du jeune homme.
Préfigure-t-il ce robot dont les seules révoltes vouées à l'échec sont l'alccol et la drogue ?
Quant à l'écriture, j'ai dit précédemment ce qu'il me semble en être.
L'histoire tient la route, la structure narrative chronologisée, la dérive d'un homme, la mort de la famille et celle annoncée d'un monde... ça se tient.
Un passage qui vous fera comprendre ce qu'il est possible de tirer de la lecture de ce livre.
"Twitter, c'est des gens très nerveux. Maintenant que la masse dispose d'un espace de libre expression en tout anonymat, ils oublient toute pudeur, ils gueulent des opinions, ils déterrent la hache de paix, ils rigolent pas. Ce sont des plus ou moins Police de la Pensée, accusateurs, enragés, des vautours d'appartement qui rôdent avec la bave aux lèvres, toujours susceptibles , jamais à court de vacheries, habités par une logique de gestapo, irresponsables - les patriotes sont très motivés, y en a pour tous les goûts, les nostalgiques de la grandeur nationale, les amoureux du terroir, les pourfendeurs des bobo-gaucho-coco, les experts des flux migratoires, les islamophobes hystériques, les spécialistes des fake-news ; ils ont une mission, c'est leur raison de vivre, ils doivent convertir, leur obsession la plus totale, embrigader, ils sont assoiffés de reconnaissance, ils bloquent leurs trois neurones et demi sur des sujets sociétaux bien polémiques (islam, migrants, aides sociales...) puis ils lâchent les clébards, ils fulminent derrière leurs ordis, ils connaissent plus aucune politesse, à l'assaut ! l'actualité d'abord, se mettre en jambes, combien de syriens et de sénégalais ont accosté en Grèce ou en Italie, des photos ? super, "non mais regardez-moi ces rats", ils perdent connaissance, leurs tweets sont des dégueulis et des mugissements, ils salopent des conversations ; et y a les gauchistes humanistes progressistes égalitaristes anti-racistes, ils sont aussi fêlés et mauvais, ils sont choqués par tout, ils s'étranglent derrière leurs claviers, ils appellent à la révolution, ils exigent du respect et de l'amour mais bon. Mais bon."
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J'ai reçu ce roman dans le cadre d'une masse critique spéciale, je tiens donc à remercier Babelio de m'avoir sélectionnée et à l'auteur Hugo Cétive (même si c'est un pseudo) de me l'avoir fait parvenir. La 4ème de couverture même si elle est brève m'a donné envie de découvrir ce roman d'autant plus que je ne connaissais pas l'auteur et que je raffole de nouvelles découvertes livresques loin des grands noms que l'on voit partout et qui n'ont pas besoin de petit coup de pouce pour se faire connaitre. Dans cette 4ème de couverture on nous indique qu'un certain Gustav se réveille de l'hôpital et ne se rappelle de rien. Très vite les médecins lui expliquent que son état est la conséquence de ses excès d'alcool et de drogue : un delirium tremens. Margaret est furieuse, marre de devoir supporter les excès surtout qu'elle est enceinte. Il est peut être temps pour lui de se remettre en question s'il ne veut pas tout perdre et d'être enfin un homme qui assume.
Je pense que tout lecteur de ce livre pourra dire que le style est particulier, que l'auteur est original, du coup il ne peut plaire qu'à un nombre restreint Je vais être honnête j'ai un avis mitigé sur ce livre des choses m'ont plu d'autre non. On pourrait avoir de l'empathie pour le personnage de Gustav qui est sur un lit d'hôpital et qui finalement est malade, alcoolique et drogué mais il est tellement vulgaire, méprisable dans son attitude envers les autres et Margaret que dès le premier chapitre (d'ailleurs l'auteur n'utilise pas le terme de chapitre ou un simple numéro mais le terme de « pièce »), une de ses originalités) que j'avais envie de refermer le livre. Un mec totalement lâche, incapable d'assumer ce qu'il fait, il cache la véritable raison de son hospitalisation à ses parents par exemple. C'est Margaret excédée qui balance tout lors d'un diner. Un livre qui marque les esprits dans tous les cas.
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Tremens est le titre d'un livre que j'ai eu grâce à une Opération Masse Critique privilégiée de Babelio. Encore merci à Babelio ainsi qu'aux éditions Déciduales pour l'envoi de ce livre.
Le titre annonce clairement la couleur et avant d'entamer la lecture je n'ai pu m'empêcher d'évoquer un livre dont le titre est très similaire « Delirium Tremens » de mon cher Ken Bruen.
Cette fois-ci, nous ne sommes pas dans un roman noir irlandais, mais dans une histoire courte (mais oh combien intense) qui nous emmène au coeur de la vie d'un toxicomane avec Paris comme environnement et décor.
Le narrateur, Gustav, se réveille hospitalisé, mais victime d'hallucinations…Il va apprendre de la bouche d'un médecin et de sa petite amie, Margaret, qu'il souffre d'un delirium tremens dû à l'ingestion de différentes drogues et d'alcool….Comment en est-il arrivé là ?
C'est à travers ses souvenirs que nous allons essayer de comprendre comment ce jeune homme est devant complètement addictif aux drogues…
Une histoire courte certes, car le livre ne fait que 143 pages, mais dense, âpre, où l'on suit la descente dans l'enfer de la drogue et de l'alcool. L'auteur, Hugo Cétive a une plume incisive, qui marque le lecteur tout au long de cette histoire.
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Avant toute chose, je remercie Babelio et les éditions Déciduales pour cet envoi.
Le résumé me tentait bien, mais malheureusement, je n'ai pas accroché du tout à l'histoire ni au style de l'auteur.

Je dois être un peu conservatrice sur les bords, ce que je reconnais volontiers, car les mots écrits sans majuscule en début de phrase ou les mots abrégés, je ne supporte pas !
Ca donne ça :
« plutôt vaseux, confus bourré de médocs, je m'emmerde sèchement.
les hostos c chiant comme la pluie.
t.seul toute la journée. »

J'étais pourtant attirée par cette histoire d'un jeune homme qui se réveille à l'hôpital, et qui va devoir découvrir comment il est arrivé là, surtout qu'à son réveil, sa petite amie lui annonce qu'elle est enceinte.
Mais rapidement, la personnalité de ce Gustav se révèle ennuyeuse et je n'ai été au bout du récit qu'avec difficulté.

Le personnage principal s'ennuie dans sa vie, une vie qu'il n'a pas vraiment choisie, une vie où l'argent est roi et dans laquelle il nage à contre-courant, alors il boit trop et se drogue.
Cette idée de ne pas avoir envie de la même chose que tout le monde me plaisait bien, mais l'idée est finalement assez peu développée, tout est malheureusement survolé.
Gustav s'avère être un homme égoïste, qui n'a que de fausses relations avec les gens, et qui ne s'intéresse vraiment qu'à lui, son nombril, et ses petits problèmes de jeune cadre dynamique qui s'ennuie dans sa petite vie bien rangée.

Bref, je suis passée à côté de ce roman, que j'ai trouvé trop léger et pas très bien écrit.
Ce Gustav n'a éveillé aucune sympathie en moi, et rapidement sa vie et son devenir me sont devenus totalement indifférents car l'ensemble manquait de dynamisme, de passion, de style, de fougue…j'ai eu l'impression que l'ennui que ressentait Gustav était contagieux.

Sur le même thème, je vous recommande l'excellent « Mille morceaux » de James Frey, un roman puissant et bouleversant sur l'addiction.

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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Une vérité ? Les choses chiantes s'arrangent jamais, surtout quand on a le diable dans la peau et des bêtes qui tournent autour en se régalant de votre vilaine sueur. "Moi aussi je veux du mal et du vice" dit une drôle de voix intérieure.
p51
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Mon corps réclame cette claque, pourquoi l'en priver ? Je souhaite me vautrer dans le crime. Quelle morale serait assez puissante pour me contraindre ?
Margaret comprend que je suis en train de m'exciter et que j'échafaude des plans d'opium. Elle m'attrape le cou et plonge son regard bleu gris dans mes yeux qui s'échappent.
- Souviens-toi de ces nuits atroces... Tu rentrais, ne dormais pas, tu pleurais, tu lacérais tes bras avec des couteaux...
Je baisse la tête.
Et puis après, les jours, ombre, dépression...
Elle touche au coeur. Je suis battu. En sortant du Uber, elle me termine.
- Fais tes rendez-vous avec le psychiatre, sinon je te quitte.
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Les nouvelles générations, Internet et les réseaux sociaux, c'est la fin absolue de la modestie. Je vous dis ça car je passe beaucoup de temps sur la toile.
Tout le monde y est très important, tout le monde y a droit, et y a droit non pas à un quart d'heure de célébrité espèce de pingre mais y a droit à une exposition permanente de soi pour que le public, tout le monde dise "oh que j'aime ta photo" et "comment j'adore de fou ce que tu as à dire". Et c'est la merde : on est des tas à se trouver spéciaux. (p. 45)
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Et l'aube pointe son nez, le soleil vient s'écraser sur moi comme si j'étais le premier homme de la première dynastie et des premières civilisations. Derrière, ils remontent les filets et les mouettes viennent gueuler au-dessus de nous comme des dingues. Je me sens revigoré. Redoutable ! Absolument épuisé mais fou de joie et de désespoir. Ma vie a aucun sens. Je vais rater le boulot qui commence dans trois heures mais je m'en fous. De toute façon, je rate ma vie ! (pp. 130-131)
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Ouvrier du futur,le développeur web sera l'équivalent du tourneur fraiseur quand le monde ne sera plus qu'un vaste réseau virtuel.
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