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EAN : 9782246726111
275 pages
Grasset (09/01/2008)
4.15/5   1576 notes
Résumé :
"Il trahissait depuis près de vingt ans. L'Irlande qu'il aimait tant, sa lutte, ses parents, ses enfants, ses camarades, ses amis, moi. Il nous avait trahis. Chaque matin. Chaque soir..."
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Critiques, Analyses et Avis (235) Voir plus Ajouter une critique
4,15

sur 1576 notes
J'ai été subjugué et ébloui par cette lecture, je découvre Sorj Chalandon à cette occasion, quelle écriture, quel style !
Pour parler du livre, c'est une lecture qui se situe au niveau de la passion et des émotions, des tripes et du coeur, une quête d'identité en même temps que l'adhésion à une cause de façon inconditionnelle.
Antoine, français et luthier de métier aime déjà l'Irlande, son destin et ses certitudes vont basculer lors d'un passage à Belfast et sa rencontre avec Jim et Cathy, le début d'une amitié en même temps qu'une révélation.
Ce qui est remarquable c'est cette atmosphère que l'auteur installe très vite, le parti pris narratif qui consiste à nous faire entrer dans l'histoire à travers le regard et les émotions d'Antoine. C'est brillant de logique et de simplicité, car si le narrateur est très vite accepté et pris en sympathie, il n'est pas né irlandais, ce qui lui sera rappelé de temps en temps.
Il faut parler du contexte des années 70/90, les catholiques irlandais sont opprimés et humiliés par les royalistes et l'armée britannique, la résistance à "l'occupant" prend plusieurs formes, des codes vestimentaires, des règles tacites, des attitudes et aussi la lutte armée clandestine et violente.
Ce récit n'est pas une incursion au coeur de l'IRA bien qu'il en sera toujours question, en suivant Antoine qui dans les premiers temps vient en Irlande deux fois par an, nous serons toujours à la lisière du mystère, nous suivrons sa lente et irrésistible immersion dans un monde fait de non dits et d'appartenance tacite aux rites du peuple et des frères de coeur qu'il s'est choisis. Puis Antoine rencontre Tyrone Meehan, une figure de la lutte contre l'oppresseur, la rencontre qui va transformer sa vie.
Les événements relatés dans ce livre sont historiquement vrais, ce qui à mon sens renforce l'aspect dramatique du récit même s'il est romancé, il s'agit d'une immersion en eaux troubles, un contexte fascinant et remarquablement raconté avec une profondeur évidente, un livre marquant.
Il s'agit aussi d'une réflexion sur l'amitié comme je ne l'ai jamais vu traitée, connait-on toujours ses amis ?
J'ai eu la bonne idée de ne pas lire le résumé, ce qui m'aura rendu la lecture encore plus incertaine même si le titre ne laisse que peu de doute, il s'agit de l'un de mes gros coups de coeur en 2021.
J'ai maintenant hâte de lire "Retour à Killybegs", le complément indispensable de "Mon traître".
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Mon traître.
Quel coup de génie dans ce titre ! Précisément dans ce possessif "mon".
Car si le traître a trahi (c'est normal, c'est son rôle !), il n'a pas trahi n'importe qui, n'importe comment.
Non content de trahir un pays (l'Irlande), un groupe (l'IRA), une cause (celle des indépendantistes) il m'a trahi, moi, nous dit le narrateur.
Mon traitre.
Deux petits mots qui en disent long.
C'est un cri de douleur, d'incompréhension, d'incrédulité, de refus.
Ce traître n'est pas un anonyme, un traître parmi les nombreux traîtres de l'Histoire.
Ce traître était mon ami.
Ce traître est mon traître.
Voilà un petit aperçu de ce que nous dit ce titre. Rien que le titre. Alors, imaginez tout ce que nous dit le roman !
Un roman magnifique que l'auteur a écrit avec ses tripes.
L'Irlande, ses paysages, sa beauté sauvage.
L'Irlande de l'IRA et de ses combattants.
L'Irlande des pubs et des amitiés fortes.
L'Irlande des quartiers pauvres de Belfast.
L'Irlande et la fierté de ses habitants.
Antoine, luthier parisien s'est pris de passion pour cette Irlande-là et pour ces Irlandais. Il a été adopté par ces hommes et ces femmes terriblement attachants. Il les comprend. Il les approuve. Il embrasse leur cause. Il se sent irlandais.
L'Irlande devient toute sa vie, ses amis irlandais deviennent sa famille.
Alors quand Antoine apprend que l'un d'eux, celui dont il est le plus proche, celui qui lui a tout appris sur l'Irlande, celui qu'il admire et aime par-dessus tout, celui qui l'appelle "fils" est en fait un traitre depuis vingt-cinq ans, son monde s'écroule.
Antoine est perdu, Antoine ne comprend plus rien.
"Je ne respirais pas. J'avais la bouche en liège. le ventre en caverne. Ma tête battait. La neige avait cessé. La rue ne murmurait plus rien. J'étais assis, mains entre les cuisses. J'avais froid. Jamais, je n'ai eu aussi froid. La lumière éteinte. J'étais mon ombre, dos voûté, tête basse, bouche ouverte. Je sentais mon coeur. J'étais sans souffle."
Dans un roman magnifiquement écrit, Sorj Chalandon nous offre une réflexion très riche sur la loyauté, la fraternité, l'engagement, l'amitié, la sincérité et finalement, sur la nature humaine.
C'est beau, c'est rude, souvent poétique et toujours percutant.
Je ne suis jamais allée en Irlande et cette lecture m'a donné terriblement envie d'y aller. Je connais peu l'histoire de ce pays, et Sorj Chalondon m'a donné envie de m'y plonger.
Rares sont les romans qui vous donnent de telles envies. Rares sont les romans qui ont une telle force.
En attendant de partir pour l'Irlande, je vais rester encore un moment en compagnie de Sorj Chalandon et aller avec lui du côté de Killybegs.
J'ai hâte de retrouver Antoine, Tyrone et les autres.
J'ai hâte de découvrir ce que le traître va nous raconter.
J'ai hâte de retrouver l'Irlande !
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« Mon Irlande c'était « L'Homme tranquille », « le Taxi mauve », l'Ile d'Emeraude, les pulls blancs torsadés, le wiskey, « l'Eire » de nos mots croisés. Elle paressait sur papier glacé. Elle était d'herbe verte, de rousses Maureen, de pierres plates en murets, de toits de chaume et de portes géorgiennes. Elle était gaie, rieuse, enfumée, noire de bière typique et blanche de moutons errant sur les lacets de route. Mon Irlande s'appelait Dublin, Galway, Clifden, Lisdoonvarna, Aran. Une Irlande musicale, marine, agricole, accueillante, spirituelle, pauvre et fière, apaisée. »

C'était l'Irlande du narrateur, Antoine, un luthier français, avant qu'il ne rencontre Tyron Meehan, Jim et Cathy O'Leary.
C'était mon Irlande aussi, avant que je ne découvre celle de ce roman, d'une « terrible beauté », « de ces ombres maussades, ces vêtements boueux, ces cheveux confus, ces bouches orphelines, ces dos fatigués, ces yeux privés de ciel. » Oui, cela, c'est l'Irlande de Belfast des années 70, 80 et 90, privée de liberté, l'Irlande de l'IRA, de ces familles usées par des années de guerre, de ces combattants solidaires et fraternels.
Tous solidaires, ces combattants ? Eh bien, non, parmi ceux-ci, il y a un traitre, Tyrone Meehan, adulé de tous, et relié au narrateur par une profonde amitié... jusqu'au jour où éclate la révélation honteuse.

Cette histoire, je la connaissais déjà puisque j'avais lu « Retour à Killybegs », où le narrateur est Tyrone Meehan. Ici la focalisation change de personnage. Nous sommes emportés dans le sillage du petit Français amoureux de l'Irlande, et soucieux que son amitié ait survécu à la trahison.
Et comme dans « Retour à Killibegs », j'ai été emportée par les tourbillons de l'Histoire grâce au style tellement poétique de Sorj Chalandon. La fraternité, l'amitié, la cohésion ne sont pas de vains mots pour ces gens-là. Les réunions dans les pubs, les veillées dans les maisons froides autour de quelques bougies, les marches silencieuses dans les rues face aux blindés anglais, j'y étais...

Et pourtant je ne suis pas Irlandaise, et pourtant, ce n'est pas « ma guerre », comme l'a dit Tyrone à Antoine, pour le préserver de conséquences funestes de trop d'engagement.
C'est donc avec une pointe de soulagement que j'ai refermé ce roman tout vibrant d'amitié et de trahison, tout plein de poésie et de beauté terribles.
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Un livre est la pièce d'un théâtre intime. Sorj Chalandon nous présente un récit plein de bruit et de fureur. Il parle de chair et de sang, de patriotisme, de la cause indépendantiste nord-irlandaise et du peuple irlandais à travers l'amour naissant d'un étranger pour ce pays.
Au milieu du récit/témoignage l'auteur se glisse parmi les personnages pour rendre un roman étonnant, plein de sensibilité sur la barbarie de l'histoire et sur des lieux de mémoire.

On retrouve dans la prose de Sorj Chalandon la subtile mélancolie qui marque son oeuvre mais surtout une intensité qui crève le coeur. Des tourbillons d'émotions qui débordent, s'emportent, nous emportent. Les descriptions et les actions mixées dans un flux unique, font de ce texte tout autant un roman qu'une mise en scène visuelle.

La trahison est la clé de voûte de l'histoire ainsi que le destin d'une amitié foudroyée. Il faut se remettre dans le contexte de sang et des larmes versés par les catholiques d'Irlande du Nord pendant les "troubles" et jusqu'au processus de paix en 1998 pour vraiment saisir l'atmosphère.

L'auteur suggère toutefois des interrogations sur la légitimité de certains actes condamnables. Comment peut-on lutter contre ce qui s'imprime à jamais dans nos mémoires et dans nos coeurs ?

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C'est l'histoire d'un luthier français qui veut rejoindre la lutte de l'IRA, un délire.
Ce texte est onctueux comme une bière irlandaise, les adjectifs sont sombres comme une Guinness, les verbes sont denses comme la mousse d'une « stout » et donnent de la profondeur aux phrases du brasseur de mots, Sorj Chalandon.

« Je sentais la guerre, je la sentais dans l'odeur de charbon et de tourbe, d'huile grasse et de pluie froide. Cette odeur de Belfast, cette saveur d'inquiétude. »

Tant imprégné qu'Antoine le luthier deviendra « Tony » aux yeux de ses irlandais amis.
Ses désillusions seront à la hauteur de ses engagements.

Son confident, son compagnon, son initiateur, son maître sera son traître.
Le traître de sa patrie, de ses voisins, de sa femme, de son fils, le traître de lui-même.

Plongeon vraiment réussi dans le Belfast pieux et pluvieux.
« La ville portait sa gueule de drame », ce roman aussi :
Grève de la faim dans la prison de Long Kesh.
Mort du héros du nationalisme irlandais Bobby Sands.
« Dirty protest » où les prisonniers évoluaient nus, les murs tapissés de leurs excréments.

Autant d'événements que je découvre par la mobilisation de cet introverti de Tony, par sa passion dévorante pour ce pays. « On ne joue pas à la guerre, on la fait. »
Par de jolis mots ciselés, on pénètre l'intimité des pubs enfumés, des maisons de pierres sèches habitées de gens fatigués de pauvreté mais aiguisés de liberté.

On s'attache à ces familles accueillantes où le thé scelle la loyauté et le violon fait pleurer des larmes de bière.

Merci M. Chalandon pour cette immersion dans cette insurrection, pour cette incursion dans
la dévotion de ce français trahi par un ami.
Il a été « Mise Eire », je suis l'Irlande en gaélique, à cause d'un minable, il repartira misérable.

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critiques presse (3)
Sceneario
18 février 2019
Jamais un récit sur l'amitié et la souffrance de se sentir trahi, n'a jamais été aussi bien écrit et raconté. Cette œuvre fait monter les larmes aux yeux. Elle nous touche et ne nous laisse pas indifférent. Une des œuvres fortes de 2018.
Lire la critique sur le site : Sceneario
BoDoi
17 janvier 2018
Le roman de Sorj Chalandon, déjà adapté au théâtre, passe ainsi sans heurt du texte aux images. On se prend à espérer que Retour à Killybegs, suite racontant le récit du point de vue du « traître », subisse même traitement.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Bibliobs
23 septembre 2015
A chaque page, il vous saisit par la pudeur du style, l’intensité des émotions, et une fascinante réflexion sur le récit.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Citations et extraits (171) Voir plus Ajouter une citation
Si tu ne crois pas en la résurrection des morts, reviens ici au moment de la fermeture.
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Pourquoi as-tu fait ça, Tyrone Meehan? Pourquoi fait-on ça, Tyrone Meehan? Qu'est-ce qui se brise en nous? Dis-le-moi, Tyrone Meehan. Il vient d'où, ce poison? De la tête? Du cœur? Du ventre? C'est une bataille ou un renoncement? C'est quoi, trahir, Tyrone Meehan? Ca fait mal? Ca fait du bien? Ca pourrait arriver à n'importe qui? (...)On croit qu'on va tenir, on le dit, on vit avec cette certitude et quelque chose arrive à l'âme qui est plus fort que tout? Et après? Comment fait-on après, lorsqu'on est traître, pour effleurer la peau des autres? Celle de ta femme, de ton fils, de tes amis, de tes camarades, des vieilles dames qui t'applaudissent sous la pluie quand tu honores la République.
On fait comment pour embrasser la joue d'un trahi? Ca fait quoi, Tyrone Meehan, de tenir une épaule devant un lac noir, de serrer la main que l'on trompe, de vendre l'amitié, l'amour, l'espoir et le respect?
(...)

Et notre amitié? Un traitre est-il traitre tout le temps? La nuit? Le jour? Et quand il mange? Quand il rit? Quand il cligne de l'œil? On est traitre aussi quand on respire? Lorsqu'on regarde un soleil couchant? Lorsqu'on passe la porte d'une église? Lorsqu'on salue quelqu'un dans la rue? Lorsqu'on dit qu'il va pleuvoir en regardant le ciel? On est traitre quand on remonte le col de sa veste pour avoir moins froid?
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On raconte qu'après la mort d'un enfant, heurté par un blindé devant sa maison, les habitants de sa rue avaient repeint leurs façades. Toutes les façades, barbouillées de blanc en une soirée, du sol à hauteur d'homme. Le lendemain, la ruelle était parcourue d'un long ruban clair, peint sur deux mètres de haut. C'était en mai. Deux nuits plus tard, un parachutiste écossais a été abattu d'une seule balle dans la gorge par un tireur de toit. C'est en fouillant une à une les maisons basses et en interrogeant rudement la population que les soldats ont compris. Dans cette rue aux réverbères brisés, il fallait que les intrus se détachent du sombre. Il ne fallait pas les prendre pour un passant, pour un voisin pressé, il ne fallait pas les confondre avec la noirceur des briques. Il fallait qu'ils soient visibles, qu'ils se détachent, que tout ce blanc les cerne et les offre au fusil. Les soldats britanniques devenaient ainsi ombres, et donc cibles, et donc morts. Les habitants avaient repeint en blanc les murs de leur rue, pour qu'aucun ennemi n'en réchappe.
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Mon Irlande c’était L’Homme tranquille, Le Taxi mauve, l’île d'Émeraude, les pulls blancs torsadés, le whiskey, l'Eire de nos mots croisés. Elle paressait sur papier glacé. Elle était d’herbe verte, de rousses Maureen, de pierres plates en murets, de toits de chaume et de portes géorgiennes. Elle était gaie, rieuse, enfumée, noire de bière typique et blanche de moutons errant sur les lacets de route. Mon Irlande – j’y étais allé trois fois – s’appelait Dublin, Galway, Clifden, Lisdoonvarna, Aran. Une Irlande musicale, marine, agricole, accueillante, spirituelle, pauvre et fière, apaisée.
— Vous ne connaissez pas le Nord ? m’a demandé Pêr, ce matin de novembre 1974.
J’ai répondu que non.
— Alors, vous ne connaissez pas l’Irlande, a souri le Breton.

(Chapitre James Connolly)
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— Sais-tu tenir un secret ? m'a alors dit Tyrone Meehan.

Il a écrasé sa cigarette et m'a regardé en face. Il avait un autre regard que devant son lac noir, juste avant ma casquette. Il m'a dit qu'il n'y avait pas de guerre propre. Que je ne savais rien de la guerre. Rien. Il m'a dit que l'IRA tuait parce qu'il le fallait. Il m'a demandé ce que je savais des ordres de l'IRA. De sa stratégie. Il m'a dit que, si seize enfants catholiques étaient tués demain par les troupes britanniques dans le ghetto d'Ardoyne, pourquoi pas une bombe en réplique dans une école de Londres ? Hein ? Pourquoi pas ? Et sans aucun avertissement, exprès, pour un maximum de victimes. Qu'est ce que je connaissais de tout cela ? Il m'a demandé si je savais que lui-même, Tyrone Meehan, était prêt à ce geste de mort si l'ordre lui en était donné ? Est-ce que je savais qu'il le ferait, lui-même, en récitant les noms des seize enfants tombés ? Est-ce que je me doutais seulement de cette violence ? Alors non. S'il te plait, m'a-t-il dit. La guerre est sale. Sale. Ne parle jamais de guerre propre. N'en parle jamais, ni ici ni nulle part ailleurs, parce que demain, peut-être, nous te ferons mentir. J'ai regardé Tyrone. Il a allumé une cigarette et m'a fait un signe de l'oeil. Son regard d'ami. Et puis il s'est tourné vers la fenêtre en observant la pluie. Cela faisait deux ans qu'il trahissait les siens.
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Rencontre avec Sorj Chalandon autour de son roman l'enragé paru aux éditions Grasset.


Sorj Chalandon, après 34 ans à Libération, est aujourd'hui journaliste au Canard enchaîné. Ancien grand reporter, prix Albert-Londres (1988), il est l'auteur de 10 romans, tous parus chez Grasset. le Petit Bonzi (2005), Une promesse (2006, prix Médicis), Mon traître (2008), La Légende de nos pères (2009), Retour à Killybegs (2011), le Quatrième Mur (2013), Profession du père (2015), le Jour d'avant (2017), Une joie féroce (2019) et Enfant de salaud (2021).
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13/01/2024 - Réalisation et mise en ondes Radio Radio, RR+, Radio TER
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