J'apprécie la philosophie, culture juive qui insère d'emblée le Divin, ce qui est logique en soi, plus de 5 000 ans d'histoire, des milliers d'années de discours casuistique avec les textes sacrée du judaïsme, on subit de nombreuses souffrances, mais qu'importe le peuple, est toujours présent pour nous offrir de belles oeuvres littéraire.
Les larmes, ou traité des larmes, sujets du livre ne se limite pas à nous simple homme, mais aussi au Divin, aux prophètes, etc.
Les larmes souvent considérées comme honteuse, surtout pour un homme, car signe de faiblesse, est totalement faux.Les larmes sont une évidence, une émotion, essentielle inhérente à nos émotions, qu'elles soient de tristesse ou de joie, il y a toujours une signification, Catherine à expliquer ce besoin physiologique, dont il n'est pas bon de contenir, sinon le corps "se révoltera" est cela se transformera en une maladie psychophysiologique. Une oeuvre à découvrir pour s'ouvrir vers un autre domaine de compréhension, de savoir, de curiosité.
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Un bien beau livre, puissant, sensible, humain, alors qu'il est paradoxalement d'abord ouvrage de théologie. Donc parfois aride aussi... Il se mérite. Aurais-je jamais imaginé lire un jour un texte sur les larmes de Dieu ! Et le "tsimtsoum", ce vocable dont la sonorité à elle seule est tout un... programme.
Catherine Chalier connaît parfaitement son affaire et sait nous faire découvrir des pépites qui, c'est le moins qu'on puisse dire, ne courent pas les émissions de télé, même les plus littéraires. Pour qui ne l'a jamais abordée, la pensée théologique juive pourrait sembler un étrange morceau d'exotisme. Il n'en est rien bien sûr, et il est fascinant de voir combien, à partir des mêmes textes, judaïsme et christianisme ont pu chacun forger sa propre identité, s'orientant vers des préoccupations et des méthodes d'analyse ou de réflexion différentes. Catherine Chalier nous en livre ici un exemple à travers ce thème si humain des larmes. Un moyen en quelque sorte de s'adresser à tout être humain, quelles que soient ses convictions personnelles.
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Les larmes peuvent alors, silencieusement, éveiller au sens d’une joie fragile mais indestructible, d’une joie qu’il ne s’agit pas toutefois de penser comme devant, un jour encore lointain sans doute, succéder à l’affliction