Je commence ou pas. J'ai le choix, soit j'attends de tous les avoir pour les lire. Hum, y'a des avantages comme des inconvénients. Imaginons que je n'aime pas. Comment ça ! Ne pas aimer
Maxime Chattam c'est inconcevable. J'avoue. Jusque là, j'ai toujours plus ou moins apprécié ses écrits. Tant pis, ça fait trop longtemps qu'ils sont dans ma PAL et qu'à chaque fois que je pioche dedans, j'essaie de ne pas craquer. Mais il y a aussi de sacrés inconvénients de ne pas tous les avoir à porté de paluche. Je prends le cas «
Brian Lumley » – rien à voir avec
Maxime Chattam – bah, après avoir lu et dévoré « Nécroscope » je regrette de ne pas avoir eu sa suite.
Allez, j'arrête de déballer ma vie et j'ouvre le livre.
Maxime Chattam tout le monde connaît. C'est en partie due à ses succès mérité dans le genre thriller. Tout comme
Clive Barker,
Chattam s'essaie au fantastique jeunesse voir fantaisie, mais la frontière peut sembler mince quelque fois entre les deux. Alors, un
Chattam pour publique jeune ça donne quoi ? J'avais déjà eu un aperçu sympathique avec « Le cinquième règne ».
Et l'histoire commença… trois amis adolescents sont tout juste en vacances lorsque le temps se met à se détraquer. le ciel se voila d'un épais manteau nuageux et des éclaires déchirèrent cet obscurité inquiétante. Sous des airs apocalyptique, c'est comme si la Terre se révoltait du joug humain. Et perso, j'adore ça. L'électricité se coupe et Matt se retrouve tout seul dans son immeuble.
En grand fan de «
Le seigneur des anneaux », il reçu en cadeau l'épée d'Aragorn pour Noël. Et dehors ? Dehors il n'y a plus personne. Seul dans la neige, il arpente les rue de Manhattan dans l'espoir de trouver des survivants…
Quelle belle surprise que ce livre. Étant habitué à la noirceur de ses écrits, j'avais besoin, après ma dernière lecture, d'une touche de fantastique. Je ne cesserai de le comparer – à tort certainement – à ses autres romans. L'écriture est d'une fluidité et d'une simplicité que la lecture se fait de façon naturel. Et je me surprend à enfiler les pages. Que dire de l'histoire. Je me prend au jeu de l'immersion et je frissonne lorsque nos acolytes sont en mauvaise posture.
Comme le livre s'adresse essentiellement à un public ciblé adolescent, il est tout à fait normal que les héros les représente. On ne peut que saluer
Maxime Chattam de ne pas être tombé dans la caricature. Je rajouterai que le fait de situer l'histoire aux États-Unis apporte un certain rêve pour nous européen.
Comme un air de
Tolkien.
La célèbre trilogie du « Seigneurs des anneaux » à visiblement inspiré
Maxime Chattam. D'ailleurs, il le dit ouvertement lorsque Matt se croit à Fondcombe lorsqu'il s'éveille sur l'île. On pourrait facilement comparer Matt à Frodon et Tobias à Sam Gamegi. Si on pousse plus loin le jeu des comparaisons, à se moment là les échassiers sont les cavaliers. Et puisqu'il faut un méchant, Raupéroden reprend le rôle de Sauron. Je pousserai même le vice jusqu'à dire que les cynics ne sont autres que les orcs et les gloutons des trolls.
« Sa majesté des mouches. »
Roman jeunesse ayant inspiré énormément d'auteurs, dont la plus part en font mention dans leurs ouvrages. Ici, nous avons un cas proche. Un groupe d'enfants âgé de neuf à dix-sept ans sont sur une île. Ils doivent se débrouiller sans l'aide d'adulte.
Il existe naturellement des leaders nés. Ces gens que l'on respect que l'on suit. C'est le cas ici avec Doug. J'ai été surpris par sa maturité – par la suite j'ai mieux compris pourquoi.
Une communauté est né et chacun suit des tâches spécifiques à tour de rôle.
L'île fut appartenu à un millionnaire. Sept demeures se dressent majestueusement. Et puis, il y a un cimetière. Je suis assez dubitatif sur sa présence. Je pense surtout que l'auteur l'a ajouter pour l'atmosphère.
Le cri de la planète.
L'orage à éclaté et une main divine est apparue. Elle a tout modifié. Parmi les êtres humains, les enfants ont été préservés comme si la Terre voulait garder des êtres purs. Les adultes, eux, ont été parfois dissous ou changé en mutant (les gloutons). On apprendra par la suite que certains adultes sont devenus les cynics, ces êtres qui veulent du mal aux enfants. Je ne serai pas surpris si j'apprenais plus tard que les cynics sont les serfs de Raupéroden.
La végétation s'est alors développé à une vitesse exponentielle et envahie alors ses espaces perdus au cours des millénaires. Les animaux aussi ont muté.
Et il y a ce vieux monsieurs qui vit dans le manoir défendu. Il m'a énormément fait pensé à Bugenhagen (FF7). Ce sage décrypte parfaitement la situation : la planète se venge du joug humain. J'ai beaucoup aimé ce personnage, peut-être parce qu'il me fait pensé à celui précité.
Le style
Chattam.
Même si ce n'est pas comme ce qu'il écrit d'habitude, j'ai noté un style facilement reconnaissable. La témérité et l'opiniâtreté à vouloir résoudre les énigmes de Matt n'est pas sans rappeler Guy de Timée dans «
Le requiem des abysses » (et «
Léviatemps). Et puis, l'auteur essaye de pousser le personnage vers une déduction trop hâtive («
Prédateurs »). Un duo garçon/fille (Matt/Ambre) que l'on trouve dans chacun de ses livres (depuis la trilogie du mal avec Joshua et Annabelle > ce duo si mythique). Et puis, il y a ces chapitres qui se termines avec un cliffhanger.
L'alliance des trois – premier tome de Autre monde – est un bon livre. J'ai beaucoup apprécié ce voyage vers une nouvelle Terre avec des jeunes héros. Dommage qu'on n'a plus de nouvelle de Newton. Je suis assez surpris que Matt et Tobias ne s'en soucis pas plus.
Ma destination prochaine sera donc Malronce.