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Robert Davreu (Traducteur)
EAN : 9782714308573
272 pages
José Corti (01/04/2004)
3.88/5   8 notes
Résumé :
Si Edward Estlin Cummings (1894, Cambridge, Massachusetts – 1962, New York), l’un des poètes américains les plus importants du XXe siècle, a expérimenté de façon radicale la forme du poème (ponctuation, orthographe, syntaxe) inventant une nouvelle langue dans la langue, il n’en appartient pas moins à une vieille tradition américaine, celle de sa Nouvelle-Angleterre natale et de son individualisme non conformiste, c’est un grand lecteur de classique en particulier de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Au final, malgré quelques difficultés de compréhension parfois, j'ai bien aimé découvrir la poésie de Cummings. Son style est (vous l'aurez compris) hyper original et créatif, et j'ai trouvé hyper amusant et challengant de m'attaquer à cela, de découvrir de nouveaux mots et de me laisser surprendre par la ponctuation. Je pense que Cummings est typiquement le genre de poète qu'il faut relire plusieurs fois et que l'on redécouvre à chaque lecture, aussi je suis absolument certaine de relire ce recueil dans les prochaines années ! Puisque ce sont des poèmes qu'il vaut peut-être mieux lire en anglais, je vous le conseille si vous aimez cette langue et si vous aimez les constructions littéraires originales et les jeux avec le langage. Si vous êtes curieux et avez envie de découvrir des poèmes qui sortent du lot, n'hésitez pas à découvrir e.e. cummings !
Lien : http://ulostcontrol.com/poem..
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Franchement je n'ai pas toujours saisi le sens des écrits de l'auteur, mais je me suis laissé porter par ses mots.
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Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
puisse mon cœur être toujours ouvert aux petits
oiseaux qui sont les secrets du vivant
quoi qu’ils chantent vaut mieux que savoir
et si les hommes ne devaient les entendre les hommes sont vieux

puisse mon esprit flâner affamé
et sans crainte et assoiffé et souple
et même si c’est dimanche puissé-je avoir tort
car lorsqu’ils ont raison les hommes ne sont pas jeunes

et puisse moi-même ne rien faire inutilement
et t’aimer toi-même ainsi plus que vraiment
il n’y a jamais eu de tout à fait tel idiot qui puisse faillir
à tirer tout le ciel sur lui d’un unique sourire
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j’aime mon corps quand il est avec ton
corps. C’est une si toute nouvelle chose.
Muscle améliore et nerf plus donne.
j’aime ton corps. j’aime ce qu’il fait,
j’aime ses comments. j’aime sentir l’échine
de ton corps et ses os, et la tremblante
-ferme-douce eur et que je veux
encore et encore et encore
embrasser, j’aime de toi embrasser ci et ça,
j’aime, lentement caressant le, choc du duvet
de ta fourrure électrique, et qu’est-ce qui arrive
à la chair s’écartant…
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je transporte ton cœur avec moi(je le transporte dans
mon cœur)sans lui jamais ne suis(partout
où je vais tu vas,ma chérie; et tout ce qui est fait
par moi seul est ton fait,mon amour)
je ne crains
aucun sort(car si tu es mon sort, ma douce)je ne veux
aucun monde(car superbe tu es mon monde, mon vrai)
et c’est toi qui es tout ce qu’une lune a toujours signifié
et tout ce qu’un soleil chantera toujours est toi

ici est le plus profond secret que personne ne sait
(ici est la racine de la racine et le bourgeon du bourgeon
et le ciel du ciel d’un arbre appelé vie; qui croît
plus haut que l’âme saurait l’espérer ou l’esprit le cacher)
et voici la merveille qui maintient à part les étoiles

je transporte ton cœur(je le transporte dans mon cœur)
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La Guerre I

Humanité je t'aime
parce que tu préfèrerais noircir les bottes du succès que demander de qui l'âme danse au bout de sa chaîne de montre ce qui serait embarrassant pour l'un et l'autre

parti et parce que tu
applaudis sans faiblir toutes
les chansons contenant les mots pays foyer et
mère lorsque chantées au vieil howard

Humanité je t'aime parce que
quand tu es fauchée tu mets au clou ton
intelligence pour te payer un verre et quand
tu es prospère la fierté te retient

à l'écart du mont-de-piété et
parce que tu ne cesses pas de commettre
des dommages mais plus
particulièrement dans ta propre maison

Humanité je t'aime parce que tu
mets perpétuellement le secret de
la vie dans ton caleçon et oublies
qu'il est là et t'assieds

sur lui
et parce que tu fais
éternellement des poèmes dans le giron
de la mort Humanité

je te hais
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l’amour est plus épaisseur qu’oublier
plus minceur que se rappeler
plus rarement qu’une vague est mouillée
plus fréquent que faillir

il est fieffé fou et lunairement
et moins il nonsera
que toute la mer qui seulement
est plus profonde que la mer

l’amour est moins toujours que gagner
moins jamais que vivant
moins plus grand que le moindre commencement
moins plus petit que pardonner

il est le plus sensé et solairement
et plus il ne peut mourir
que tout le ciel qui seulement
est plus haut que le ciel
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Videos de Edward Estlin Cummings (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Edward Estlin Cummings
J'ai toujours ton cœur avec moi – E.E. Cummings Par Sérpahin Keats
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