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EAN : 9782211229289
352 pages
L'Ecole des loisirs (01/03/2017)
4.26/5   140 notes
Résumé :
Marié dès l’âge de dix-huit ans à une femme que sa communauté lui a choisie, Shulem Deen a longtemps mené une vie austère encadrée par les règles strictes des skver. Considérés comme trop extrêmes même par les plus fanatiques – les satmar, les belz, les loubavitch –, les skver font revivre les coutumes et les pratiques des premiers Juifs hassidiques et se tiennent à l’écart du monde extérieur. Seulement, un jour, Shulem s’est mis à douter.
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Critiques, Analyses et Avis (39) Voir plus Ajouter une critique
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Dans ce récit autobiographique Shulem Deen nous ouvre les portes de la communauté Skver (un groupe de juifs hassidim ultra-orthodoxes), au sein de laquelle il a grandi et a vécu jusqu'à son exclusion pour hérésie.
Il y retrace son parcours, sans jamais rien cacher.
Son adhésion pleine et entière à cette foi qui l'a poussé dans sa jeunesse à verser parfois dans l'intransigeance à l'encontre de ses coreligionnaires moins assidus.
Et puis les premiers doutes, au moment de son mariage arrangé à dix-neuf ans à peine, avec une jeune fille qu'il aura vue en tout et pour tout dix minutes à peine.
Les questions toujours plus nombreuses, l'ouverture sur le monde extérieur notamment par le biais d'internet, jusqu'à ce point de non-retour : la perte de la foi.
Déchiré entre sa famille qu'il ne peut se décider à abandonner et les faux-semblants auxquels il est contraint pour ne pas jeter l'opprobre sur les siens, il essaie de trouver un équilibre qui se révèlera impossible…
Les autorités prendront finalement la décision à sa place en prononçant son bannissement pour hérésie, estimant qu'il est devenu un danger en raison de ses idées et de sa mauvaise influence sur certains membres de la communauté.
Ce départ sera à la fois une libération et un parcours douloureux :
Comment garder le lien avec sa femme à laquelle il est toujours attaché mais dont la foi n'a jamais vacillé, et surtout avec ses enfants toujours élevés dans cette foi qui n'admet pas qu'on la renie ?
Comment s'intégrer dans un monde dont on ne connait pas les codes ?

Shulem Deen nous livre ici un témoignage extrêmement prenant, qui ne verse jamais dans le règlement de comptes et qui nous éclaire sur le fonctionnement d'un monde si éloigné de nos modes de vie qu'il en apparait presque surréaliste.
Difficile de réaliser que de nos jours, si près de nous (la communauté dont il est question se trouve en banlieue de New-York) il existe de tels ilots, où la communauté prend le pas sur les individus, où quelques maîtres à penser décident de tout et où la religion est la seule vérité admise…

Passionnant.

(Reçu dans le cadre de la masse critique Non-fiction du 13 février 2019
Un grand merci à Babelio et aux éditions points pour cet envoi)
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Le roman autobiographique de Deen Shulem lève le voile sur un monde aussi mystérieux que secret . Un monde où pour ne pas succomber aux tentations et respecter les préceptes religieux, il faut vivre regroupé loin de la société moderne considérée comme une source permanente de perversions. Un monde sans journaux, sans radio ni télé ni Internet où l'on étudie que les textes religieux
Cet univers est celui des hassidim , ces juifs ultra-orthodoxes reconnaissables à leur style vestimentaire hérité de leurs ancêtres venus d' Europe centrale. L'usage du yiddish, un mode de vie centré sur l'étude et la famille et un rigorisme puritain font de leur communauté un monde à part que l'auteur décrit ici.
Deen Shulem connaît bien cette communauté car il y a toujours vécu, jusqu'à ce qu'une crise de foi l'en chasse...
Il a toujours été un hassid respectueux de ses devoirs mais un jour, il cède à la tentation d'en savoir plus que ce qui est permis. Dès lors sa curiosité devient sans limite. Il ose braver les interdits et même s'il sait qu'il ne transgresse pas la loi juive mais celle de sa communauté, plus rien ni personne ne peut l'empêcher d'étancher sa soif de connaissance. Progressivement il se met à ne plus supporter l'autorité des rabbins, à douter de ce qu'on lui a enseigné et en arrive à perdre la foi. Il est devenu un apikorus. Un hérétique indésirable parmi les siens...
Ce texte limpide et profondément humain, évite les longues digressions religieuses et métaphysiques, il est donc accessible à chacun, quelque soit sa religion (s'il en a une). Deen Shulem y analyse sans acrimonie, la trajectoire le menant à l'apostasie tout en dénonçant des principes ultra-conservateurs qui en séparant les hommes des femmes, en réduisant les études à des sujets inadaptés aux réalités du monde contemporain, en rejetant ce qui est différent, bafouent le droit à la liberté et à l'égalité.
Une découverte passionnante !
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c'est le 1er livre de cet auteur que je lis. il a été traduit par Karine Reigner-Guerre. je ne sais pas si c'est nécessaire de le répéter. Je ne suis pas une femme adultère. Je ne suis pas les principes du Talmud ni en yiddish ni en hébreux ni en rebbe. le Dayan et son bezdinl possédaient le pouvoir judiciaire afin de respecter nos lois. C'était un homme doux et gentil. Avant Souccot, je ne suis pas seul en jeu. Chaque semaine, nous quittions discrètement la salle d'étude de la yeshiva. C'est vrai que j'aime Bob Dylan et New York. J'y suis allé mais je n'y retournerais pas.
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À treize ans, Shulem Deen, élevé dans une famille juive ultra-orthodoxe aux États-Unis, décide de s'inscrire dans une école talmudique de la communauté hassidique Skver, ayant entendu dire que l'enseignement n'y était pas trop exigeant. Il ne sait pas alors qu'en pénétrant dans cette communauté, il allait s'extraire du monde.

Vêtements et chapeau épais et lourd, chemise blanche au col fermé, longues papillotes tombantes de part et d'autre du visage, sous l'égide du Rebbe – le guide de la communauté – Shulem passe son adolescence à étudier le Talmud avec des garçons de son âge. Profanes, les Sciences, les lettres, l'histoire, la géographie, les langues… ces matières ne sont pas enseignées. Il ne quitte jamais son uniforme, n'écoute pas de musique, ne lit que la bible, le Talmud et les livres sacrés, ne croise jamais de filles, ne sort pas hors de la communauté…

À dix-huit ans, Shulem Deen doit se marier. On lui choisit – impose – une femme, qu'il verra quelques minutes, en présence des deux familles, peu de temps avant la célébration. Jour où il dansera avec elle pour la première et dernière fois de sa vie – les époux ne devront plus se toucher en public. Il se fera expliquer le « service de lit » par le Rebbe…

Malgré les doutes et les craintes, Shulem Deen suivra les règles et autres rituels. Il aura cinq enfants, n'aimera jamais sa femme mais apprendra à l'apprécier, il consentira à vivre ainsi retranché du reste du monde, il acceptera d'avoir des emplois mal rémunérés (rappelons qu'il n'a aucune qualification et que son travail doit avoir un lien avec la communauté hassidique)… jusqu'au jour où, trentenaire, il ose appuyer sur le bouton « radio » du lecteur de cassettes qui trône depuis des années sur le meuble de la cuisine.

Et là, sa vie va basculer, inéluctablement. Un changement de regard et de perception. La découverte d'autres horizons, d'autres figures. Un mur qui tombe, le jaillissement d'une lumière, un monde de tous les possibles. Ce simple petit bouton pressé sera le déclencheur puis le catalyseur des émotions et des désirs enfouis de Shulem. Rattrapé par sa curiosité naturelle, la vivacité de son esprit, sa soif de connaissance, il s'affranchira des codes, s'achètera une voiture, passera des heures et des heures dans une médiathèque à lire et relire les encyclopédies qui s'offrent à lui, emplissant sa mémoire des images des sons des odeurs de la ville – New York – et des paysages environnants, se payera un ordinateur, une télévision…

Durant des mois, il dissimulera son ouverture au monde – évidemment sa femme ne le comprend pas -. Lentement, il cheminera vers la liberté, en s'éloignant de la religion, de son extrémisme… jusqu'au jour où, sa communauté, l'apprenant, le chasse pour hérésie.

Avec intelligence et sans jugement, Shulem Deen écrit là un récit sensible et passionnant en levant le voile sur son parcours de vie, et parle de sa reconstruction difficile mais admirable. Beaucoup plus qu'un témoignage sur le fondamentalisme religieux, ce livre se lit comme une fiction et révèle une plume humaniste brillante.
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
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Il y a certains livres qu'il faut absolument prendre le temps de tourner les pages pour mieux les savourer.
Celui qui va vers elle ne revient pas est un récit d'émancipation où l'auteur, lui-même, raconte sa propre histoire au sein de la communauté ultra-orthodoxe, les Juifs Hassidiques, qui sont facilement identifiables : Barbus, Chapeaux noirs, longues papillotes, caftans noirs, pour les hommes, et les femmes mariés, perruques souvent stylisées d'une écharpe ou d'un chapeau et d'un vêtement très, très sobre, entourées d'une ribambelle d'enfants. Bref ! Shulem est né et a grandi Skver, une des branches Hassidiques qui se trouvent en plein New-York, à New Square, village où les membres sont à l'abri des influences du monde laïque, ne parlant que le Yiddish, très peu ou pas la langue du pays, excluant radicalement tous les plaisirs terrestres (télé, radio, internet, magazines, nourritures non casher, vêtements...) pour être en total osmose avec le Créateur, en communion dans la prière et de la Torah (la Bible hébraïque ou l'ancien Testament, pilier de la foi Juive) qui leur sert de guide. D'ailleurs, ils ne fréquentent pas et ne s'intéressent pas aux non-juifs qui pourraient avoir une mauvaise influence sur eux.

C'est donc à travers les lignes que l'on découvre l'obscurantisme et extrémisme de cette communauté, que moi, personnellement, je connaissais un peu. Ici, Shulem, sans pour autant incriminer les hassidiques, préfère décrire son ressenti, ses faiblesses, ses tentations, ses peurs, ses questionnements, ses doutes sur sa foi, qui ont commencé peu avant sa majorité et qui ont pris réellement de l'ampleur quand il découvre internet, par hasard. Il est à cette époque à peine adulte, marié à une jeune femme qu'il n'aime pas, et père de cinq enfants ; à vrai dire, il n'a pas vraiment eu le choix, chez eux, les mariages sont arrangés. C'est donc une faille (internet) qui vient foutre en l'air toutes ses convictions ancrées en lui depuis toujours et qui, par la suite, va détruire sa vie de famille.
Parce que oui, internet est une immense porte qui s'ouvre au monde, qui ne cache pas et qui attise comme le serpent et la pomme. La tentation. Internet répond aux questions, documente... et c'est comme ça que Shulem va découvrir le monde qui l'entoure aux choses futiles complètement interdites au sein de la communauté et également voir qu'il n'est pas seul à être dans cette situation délicate. Mais tout cela à un prix, le prix de la liberté aura des conséquences et il va vite le comprendre une fois dehors.

Un livre passionnant, percutant, mais surtout, très instructif, et riche par les mots, sans trop mettre en avant le côté biblique que beaucoup évite en littérature. Une belle découverte que je vous recommande !
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critiques presse (3)
Telerama
24 mai 2017
En quittant la communauté juive orthodoxe dans laquelle il vivait à New York, l'auteur a tout perdu, jusqu'à ses enfants. Un témoignage impressionnant.
Lire la critique sur le site : Telerama
Bibliobs
03 avril 2017
Le livre de Shulem Deen est traversé par une question: jusqu’à quel point un pays peut-il permettre à un groupe religieux de s’autogérer? On le referme sans certitude.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Liberation
02 mars 2017
Shulem Deen raconte avec émotion sa quête de liberté et son éviction pour hérésie d’une communauté hassidique.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
 Ainsi que je l'apprendrais par la suite, beaucoup de croyants ayant perdu la foi perçoivent dans les apports de la recherche scientifique le catalyseur de leur changement de vision du monde. C'était mon cas : la plupart de mes lectures dans ce domaine me déconcertaient. Les idées que j'avais toujours tenues pour acquises, confiant dans la parole des rabbins, certains que les textes sacrés recelaient des vérités absolues, m'apparaissaient désormais comme douteuses, voire fallacieuses. L'univers n'avait pas six mille ans, comme je l'avais toujours cru, mais plutôt quatorze milliards d'années ; loin d'être l'espèce noble et privilégiée façonnée par la main de Dieu à partir d'une poignée de terre au sixième jour de la Genèse, l'homme partageait un ancètre commun avec le chimpanzé - et même avec tout le règne animal. Sur ce point au moins, les Sages du Talmud, qu'on nous disait infaillibles, s'étaient manifestement fourvoyés...

     En posant sur le Talmud un regard plus critique, je m'apercevais que l'enseignement des Sages était entaché, comme tous les écrits de leur époque, par la superstition, la misogynie et la xénophobie, autant de failles qui ne faisaient pas nécessairement de ces auteurs des vauriens, mais les rendaient soudain plus humains et plus ordinaires à mes yeux.

   Enfin, rien ne fut plus dévastateur pour ma foi que la prise de conscience du caractère profondément humain de la Bible hébraïque, notre texte le plus sacré. Dès l'instant où je commençais à entrevoir la main de l'homme, et non celle de Dieu, dans ces pages splendides et bouleversantes, infiniment complexes, tissées de poésie et de métaphores, je ne fus plus capable de revenir sur mes pas.

  D'après le Zohar, le texte du XIIIème siècle qui a donné naissance à la mystique juive, "Dieu a contemplé la Torah et créé l'univers" La Torah, divine et éternelle, est le modèle et la matrice de toute création.

    Je l'avais cru, moi aussi. À présent, je posais un autre regard sur le texte sacré. Je découvrais que La Torah, l'essence même de notre foi, loin d'être un document immuable transmis de génération en génération depuis trois mille cinq cents ans, résultait manifestement d'un assemblage de fragments issus de la Haute Antiquité, patiemment compilés et remaniés au cours des siècles suivants. Telle était du moins la vision qu'en offraient tous les spécialistes de la datation des textes bibliques. Rien ne m'obligeait à les croire, mais les preuves qu'ils avançaient à l'appui de leurs démonstrations me parurent irréfutables. Soudain, le caractère profondément étrange de ce texte - ses contradictions, ses anachronismes, cette accumulation déconcertante de crimes fratricides, de génocides, de miracles et de drames familiaux - prenait sens à mes yeux, mais un sens bien différent de celui qui m'avait été inculqué. Si, d'un point de vue historique et anthropologique ( point de vue que soutenaient les récentes découvertes archéologiques et la comparaison avec d'autres textes antiques du Proche-Orient), la Bible ouvrait indéniablement une fenêtre fascinante sur le monde de nos ancêtres, d'un point de vue théologique, pour moi, elle ne tenait plus la route...
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Loin de chercher à comprendre ou à raisonner, le Juif croyant et pratiquant devait constamment repousser la raison et se fier aux traditions, à l'héritage transmis de génération en génération; il ne suffisait pas d'ignorer les doutes: il fallait arracher jusqu'à la racine des moindres questions qui appelaient à une compréhension du monde inaccessible à l'être humain. "La foi, disait Reb Mendel de Vitesbk, consiste à croire sans aucune forme de raison".
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En regardant mes enfants assis autour de la table, je compris que je ne pourrais jamais les les quitter.(...) Je continuerais à vivre parmi ces hommes consumés par l'étude de la loi juive et ces femmes qui s'enfuyaient à leur vue pour ne pas les tenter, auprès de ces enfants qui s'accommodaient de plaisirs simples, ignorants des arts et des sciences, de la guerre des étoiles et des jeux vidéo.
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Quelque part, à un moment donné , une décision avait été prise : Gitty et moi devrions désormais "jouer au papa et à la maman" : elle serait la mère au foyer, moi le soutien de famille.Gitty s'était révélée parfaite dans son rôle : elle nourrissait, habillait et baignait nos bébés comme si elle y avait été préparée dès sa naissance. [...]
De mon côté, en revanche, l'échec était patent. Je passais d'un job à l'autre en repensant à mes études, toutes ces années consacrées au Talmud et à la Torah, au cours desquelles personne ne s'était donné la peine de m'expliquer comment il fallait s'y prendre pour avoir un boulot et un salaire à la fin du mois.
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"J'ai une question à te poser, annonça Chezky quelques jours plus tard dans le hall de la synagogue, où nous avions l'habitude de nous retrouver avant les prières du vendredi soir. As-tu déjà songé au fait que tes croyances religieuses, comme ta naissance dans l'État de New-York, résultent d'une succession de hasards et de coïncidences ? Et que si tu avais grandi dans une famille catholique ou musulmane, tu serais tout aussi convaincu par leurs enseignements que tu l'es des nôtres aujourd'hui ? Toi qui tiens tant à croire aveuglément, n'es-tu pas troublé par le caractère terriblement arbitraire de tes croyances ?"

   Aussi élémentaire soit-elle, cette question ne m'avait jamais traversé l'esprit jusqu'alors. Elle n'appelait pas vraiment de réponse, d'autant que les grands sages du judaïsme l'avaient résolu depuis longtemps - j'en étais convaincu. De quel droit aurais-je remis en cause une telle évidence ?

   La question me tarauda pourtant toute la soirée. J'éprouvais un léger agacement envers Chezky. Pourquoi se montrait-il si insistant me demandai-je en rentrant chez moi. Je revenais sans cesse au problème rhétorique qu'il m'avait posé, comme on ne peut s'empêcher de gratter une cicatrice qu'il faudrait laisser tranquille. Quelle était la solution ? Malgré moi, je ne pouvais m'empêcher de m'interroger : si je n'avais pas été élevé dans la religion juive, l'aurais-je choisie ? Si ,mes parents et mes professeurs ne m'avaient pas appris à réciter le Chema Israël à deux ans, "Torah Tsiva Lanou Moshe" à trois ans, les prières et les Psaumes à quatre, la Bible à cinq et le Talmud à huit ans, aurais-je cru à ces principes fondateurs comme j'y croyais à présent ?
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Video de Shulem Deen (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Shulem Deen
Considéré comme hérétique pour avoir eu la curiosité d'aller dans une bibliothèque ou s'être informé sur internet, Shulem Deen nous raconte son parcours dans l'une des communautés les plus extrêmes de juifs hassidiques.
Au prix de sa liberté, il a sacrifié sa vie de famille. Lauréat du National Jewish Book Award, Shulem Deen nous livre avec ?Celui qui va vers elle ne revient pas" (Éditions Globe) un récit d'une grande force littéraire et émotionnelle.
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