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3,76

sur 600 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je n'ai pas vraiment accroché à ce "roman de la folie" où l'auteur nous sert des pages et des pages de divagations au final très répétitives et confuses. On pourra me rétorquer que ça montre bien la lente déliquescence du personnage principal... C'est surtout ennuyant et perturbant dans le mauvais sens du terme. Il y a de bonnes idées (ce dédoublement et ce personnage de dévoyé, irritant au possible et c'est plaisant) et j'ai beaucoup aimé les élucubrations près des rondins de bois (ceux qui ont lu le livre comprendront) mais au final je reste mitigé.
NB : Là encore je m'interroge sur la traduction : le style est parfois si décousu que l'on peut se demander si la traduction n'y est pas pour quelque chose...
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Je ne suis pas sûre d'avoir tout compris à ce roman, sans doute parce qu'il n'est pas aussi explicite que "le Journal d'un fou" de N. Gogol, nouvelle que j'ai lue juste avant - ce qui a influencé ma lecture sans doute.
Pour le héros, la situation n'est pas claire, et pour le lecteur non plus - en tout cas pour moi. L'écriture mêle en effet les rêves du personnage principal, aux discours et aux actes qu'il aurait voulu prononcer et accomplir, et à ce qu'il pense devoir faire - tout en faisant finalement le contraire de ce qu'il avait décidé. Il écrit des lettres avant de dire à son destinataire de comprendre à la lecture le contraire de ce qu'il a rédigé.
Le genre du texte aussi fluctue, de la comédie sociale et humaine - le jeu des ambitions et des hypocrisies, parodie de drame sentimental avec la jeune fille semblant vouloir fuir un mariage arrangé, presque fantastique quand on doute de l'existence réelle du double, du naturalisme presque avec la description des taudis pauvres...
Je salue donc la maîtrise dans l'analyse psychologique, voire psychanalytique, mais ce n'est pas mon roman préféré de l'auteur.
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Depuis Romulus et Rémus, la figure du double ne cesse de hanter la littérature. le premier homme veut toujours éliminer le second – logique. Avec le Double en 1846, Dostoïevski signe son second roman, bien avant Crime et châtiment, Les Frères Karamazov et autres plaisants récits, pleins de douce légèreté.

Monsieur Goliadkine est un modeste fonctionnaire pétersbourgeois. C'est un anti-héros, toujours en échec, essayant vainement d'aller de l'avant, pour courir droit au mur. Il balbutie, il est balloté par des vents contraires. Un jour, il rencontre rien moins qu'un autre Monsieur Goliadkine (-cadet), son sosie, qui le suit, vient habiter chez lui, prendre sa place au bureau, et agir de manière plus déshonorante. La réputation de « notre héros » – comme le nomme le narrateur – est peu à peu détruite.

Suite de la critique sur le blog :
Lien : http://carnetsdimelda.wordpr..
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Le Double, voilà une histoire qui ne nous laisse pas indifférent.
Soit on se laisse embarquer par cette intrigue à la fois mystérieuse et amusante, soit on tente de mettre de la distance avec ce récit des plus perturbants et difficiles. le dernier point n'étant mon cas.
Je ne peux nier l'intérêt de ce roman qui ne laisse pas sans émotions et qui vous embarque dans une semi-folie en parallèle de celle du héros. Cependant, pour réussir à suivre, il faut avoir la force de s'y attacher, et d'y comprendre les subtilités de l'auteur. Malheureusement, je n'y ai pas été sensible.
L'ambiance était trop noire à mon goût malgré les événements cocasses qu'on retrouve à de nombreuses reprises. Ce fut d'ailleurs un réel plaisir d'avoir pu les lire. Mais était-ce suffisant pour enlever ce petit côté désagréable qui ne s'explique pas si facilement ? Pour ma part, non.
Toutefois, j'encourage vivement la lecture au courageux, aux friands de la thématique du double psychologique et fantastique, aux adeptes du malaise et à l'ambiance mystifiante.
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Le problème des précurseurs, c'est que leurs idées sont largement reprises, au point d'en devenir banales. C'est peut être ce qui s'est passé pour cette oeuvre de Dostoïevski, auteur reconnu pour sa large influence littéraire, que j'ai trouvé particulièrement prévisible, donc ennuyeuse. A noter également qu'il s'agit du second livre publié par Dostoïevski (sur une oeuvre d'une quinzaine de romans et bien plus de nouvelles), donc certainement pas le plus abouti. Je ne remets pas en cause l'écriture, assez intéressante, même si je dois préciser que ma lecture s'est trouvée grandement facilitée lorsque l'une de mes connaissances m'a expliqué la construction des patronymes russes.
Lire la suite : http://www.bizzetmiel.com/2013/11/fiodor-dostoievski-le-double.html
Lien : http://www.bizzetmiel.com/20..
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