Une étude en rouge est le premier roman consacré à
Sherlock Holmes et il n'avait pas eu le succès escompté.
Il a fallu attendre le suivant (
Le signe des quatre) pour qu'il décolle et connaisse le succès que l'on sait.
Holmes est meilleur dans les nouvelles que dans les romans et celui-ci, comme le suivant, aura une seconde partie où le coupable raconte tout.
La première chose qui m'a fait soupirer d'aise en ouvrant ce tome 2 c'est que les dessins des visages sont mieux réussi que dans le premier et le dessinateur a laissé tomber cette ligne qui fendait une partie du visage des protagonistes.
Se déclinant dans des tons gris bleus, l'album ne sera toute fois pas ma tasse de thé en ce qui concerne les graphismes.
Le récit, quant à lui, est conforme au roman, donc, pas de surprise pour ceux ou celles qui l'ont lu, mais cette bédé est intéressante si vous voulez faire découvrir Holmes à des personnes qui ne le connaissent pas encore et que la longueur d'un roman rebute.
Par contre, il y a un truc qui ne colle pas et que je n'avais pas remarqué dans le roman… Lorsque Holmes fait passer une petite annonce au sujet de la bague, il donne le nom de Watson mais indique leur adresse commune, le 221b Baker Street.
Se méfiant, le coupable ne s'est pas présenté à l'adresse et pourtant, quelques jours après, il s'y rendra sur demande de Wiggins. Il n'a pas reconnu l'adresse ?? Bon, on va oublier cette petite erreur dans le scénario de ce cher
Conan Doyle.
Une bédé qui aurait été plus agréable avec un autre graphisme mais puisque le dessinateur s'est appliqué un peu mieux pour les personnages, je ne vais pas trop pinailler.
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