Oui,
Gerald Durrell continue à capturer des animaux, le vilain! Mais on va expliquer pourquoi.
Oui, ce livre est plein de différentes bestioles...
Direction Madagascar! Ile unique et fabuleuse où l'on rencontre des animaux qui ne vivent que là, le aye aye, lémuriens, tortues, serpents, etc... Les paysans pauvres (qui doivent nourrir leur famille), défrichent à tout va, ce qui entraîne déforestation, appauvrissement des sols, destruction de l'habitat du aye aye, qui s'en vient boulotter les récoltes dudit paysan. Evidemment les animaux sont protégés, mais certains l'ignorent ou n'en tiennent pas compte, et des lémuriens agrémentent parfois le pot au feu familial...
"A mon avis, un avis qui ne date pas d'hier, l'élevage en captivité des animaux menacés de disparition devrait se faire dans le pays d'origine."
Gerald Durrell a donc lancé un centre de formation destiné à des jeunes de nationalités différentes, qui pourront ensuite travailler dans leur propre pays. En attendant, il ramène les animaux à Jersey, avec pour objectif la réintroduction dans leur milieu naturel, quand les conditions seront propices. On voit que Durrell a pas mal évolué depuis 1954, l'époque de
la forêt ivre. Evidemment il ramène tous ces animaux avec autorisations officielles, et n'approuve pas le traffic illégal.
Dans ce récit,il présente aussi quelques expériences réussies à Maurice, dans une ile proche où le bannissement des chèvres et lapins introduits indûment a permis le retour timide de la faune et la flore, et le sauvetage d'une espèce de petits faucons dont il ne restait que quatre (quatre!) specimens en liberté...
Un récit vraiment pour tous! Les descriptions de bestioles ne sont pas envahissantes, les réflexions écologiques sont présentes mais pas pesantes, et surtout les descriptions des aventures de l'équipe de naturalistes et cameramen, ainsi que les Malgaches, sont racontées avec humour et vivacité!
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