Martin, jeune étudiant foncièrement de gauche, défendant la cause des étrangers auprès du gouvernement et Cécile, une jeune femme d'une trentaine d'année , directrice de la société Handilove, conceptrice en équipements pour les personnes à mobilité réduite n'ont a prioiri, rien en commun car le moins que l'on puisse dire est que leurs idées politiques sont à l'opposé l'une de l'autre. Si Martin semble attachée néanmoins à cette dernière, il est persuadé de pouvoir la faire changer d'avis. Cependant, le cours des événements va leur faire changer, dans un premier temps, leurs points de vue sans que chacun n'ait besoin d'influencer l'autre d'une quelque manière que ce soit. Puis, il y a Rachid, un jeune marocain sans papiers qui se fait plus ou moins entretenir par
Jean-Robert, un homosexuel cloué sur un fauteuil roulant qui ne demande qu'une chose : un peu d'affection.
Comment tous ces acteurs, aussi différents les uns des autres vont-ils se croiser ? C'est là la grande intrigue de ce roman qui prône la tolérance, l'acceptation de la différence et l'amour.
Roman qui fut peut-être novateur en son temps avec l'apparition des nouveaux fauteuils roulants électriques et l'aménagements des territoires urbains pour les personnes à mobilité réduite mais que j'ai trouvé rempli de clichés. Une écriture certes fluide et un ouvrage agréable à lire mais encore une fois, en ce qui concerne les convictions politiques de chacun ou bien la différence raciale, là encore, je trouve non seulement que cela est aujourd'hui dépassé (quoique, beaucoup reste à faire, on l'a d'ailleurs vu dans l'actualité récemment) mais je trouve que l'auteur en fait trop, dans le sens où cela va beaucoup trop vite et que les choses sont trop simplifiées et c'est dommage ! Un livre à découvrir car malgré ce que je viens de dire, il reste toujours d'actualité (si un peu plus de personnes aujourd'hui pouvaient penser comme notre idéaliste Martin ou encore accepter de se remettre en question comme Cécile, ce serait vraiment bien !). Enfin, une dernière chose pour expliquer le fait que je n'ai pas spécialement accroché avec cet ouvrage, bien que l'idée de départ soit bonne, c'est le fait que ce dernier emploie sans arrêt le mot "fasciste" à l'excès, sans se simplifie la vie en employant celui de raciste tout simplement, ce qui permettrait au lecteur d'un peu moins se perdre dans cette leçon de morale, pourtant ô combien essentielle et louable.