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3,03

sur 159 notes
Retrouvailles avec James Ellroy, des années après Un tueur sur la route!
Il était quand même bien gratiné, style saletés, le Fred Otash!
Ce personnage, véritable malsain, s"est goinfré des frasques hollywoodiennes dans une carrière hallucinante de dissolution!
Ellroy, par le regard perverti de Otash, offre un spectacle réjouissant au lecteur curieux de regarder par le trou de la serrure ou (plus moderne), l'objectif de la caméra.
Cette Californie hollywoodienne des années 50 apparaît comme fascinante de ce mélange entre pognon, anti-communisme primaire et transgression de la morale et des principes... La soupe résultante est sacrément épicée!
Et une demi-étoile en moins pour moi qui n'en ait pas eu assez!
Oh boy! Ça décape!
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Un nouvel Ellroy chez Rivages après de longues années de silence, c'est un peu comme le retour des beaux jours. On piaffe d'impatience. Même si les deux derniers volumes de la trilogie Underworld USA m'avaient déçue, malgré la présence de cette flamboyante ordure de Pete Bondurant, j'attendais beaucoup du retour du Dog.
Dans ce court roman de 135 pages sorti en 2012, Ellroy nous livre les vraies/fausses confidences de Fred Otash, déjà aperçu dans la trilogie précédemment citée et dans L.A. Confidential, pour le personnage de Syd Hudgens de Hush-Hush Magazine.
Dans un long monologue halluciné, Otash , ancien flic pourri, ancien privé, ancien proxénète, fournisseur de ragots pour le tabloïd Confidential, "Tells the Facts and Names the Names", se retrouve au Purgatoire et farfouille dans ses souvenirs bien nauséabonds. Quelques fameuses silhouettes fantomatiques viennent parfois titiller sa conscience quand il devrait faire acte de contrition. Il y croise même ce cabot d'Ellroy qui n'hésite pas à se mettre en scène: "Ellroy est un casse-couilles. Je l'ai connu sur mon déclin, les derniers mois de ma vie. On m'a pourvu d'un pouvoir télépathique total. Je vais tout savoir de ce salopard. Il m'a tout piqué pour camper un personnage de son roman surmédiatisé L.A. Confidential."
On l'aura compris, Ellroy dévide toujours le même écheveau, le rêve américain vérolé, les fonds de poubelle des stars de cinéma et de leurs poissons pilotes ambiance Hollywood Babylone de Kenneth Anger, le voyeurisme, la fascination pour les secrets et les parts d'ombre, les accointances entre flics corrompus et la pègre, bref, sa petite mécanique bien huilée.
Cette resucée fut pour moi décevante même si les thèmes maintes fois rebattus sont sauvés par l'apparition de James Dean en sympathique dilettante qui bénéficie d'une indulgence étonnante et presque attendrissante de la part du narrateur, et surtout par l'image récurrente du chariot poussé par un gamin et qui serait à Otash ce que la luge est à Citizen Kane, un des rares éléments qui suscite sa nostalgie et cristallise son humanité.
Pour conclure cette mise en bouche de 135 pages, Rivages nous colle en fin de volume deux chapitres du futur roman d'Ellroy, Perfidia, histoire de nous donner grandement envie de lire sa nouvelle fresque sur la seconde guerre mondiale, et de nous montrer que l'Irlandais Dudley Smith sera de nouveau dans la place. On finit la lecture de ce volume avec la vague impression de s'être fait extorquer des attentes et des zlotys mais comme je suis faible, je vais guetter avec fébrilité la publication de Perfidia l'année prochaine, histoire de retrouver tous ces personnages répugnants qui nous fascinent mais dont on ne voudrait à aucun prix croiser un jour le chemin.
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Alors comment dire ..........
Ce livre est particulier, vraiment particulier.
Il est court : 136 pages, c'est un court roman ou une longue nouvelle, je vous laisse choisir. Il aurait sans doute mérité une centaine de page de plus pour bien installer le personnage principal.
On est ici avec un ancien flic ripoux qui est devenu défective privé. Il est mort et depuis son décès, il est au purgatoire. Pour accéder au paradis, il doit écrire ses mémoires. C'est un auteur James Ellroy qui est chargé de les écrire. L'auteur se met en scène dans son propre roman.
Le langage est très cru, populaire voire ordurier. Ceci dit, il colle au personnage principal, Fred Otash, qui est un vrai pourri, un salaud de la pire espèce : violent, corrompu, macho, maître-chanteur, ... Un vrai salaud, je vous assure. le style du récit peut choquer, mais, en le prenant avec le recul suffisant, on peut en rire aussi. Pour ma part, j'ai ri assez souvent.
Je pense qu'à travers ce court roman qui raconte la vie de Fred Otash, qui a réellement existé, James Ellroy dénonce les excès et les dérives d'Hollywood. Beaucoup d'acteur et de personnalité hollywoodiennes en prennent pour leur grade, et au final, j'ai trouvé ça assez marrant. On a droit a beaucoup de ragots assez croustillants, mais sans aucun doute faux pour la plupart. Pour le moins, je l'espère.
Après, c'est loin d'être le meilleur livre de James Ellroy, Je pense que lui aussi s'est amusé en l'écrivant, mais ça n'a pas plus de portée.
J'ai passé un bon moment, on peut le lire mais ce n'est pas une lecture indispensable.
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Extorsion est une pépite drolatique. Un divertissement d'écrivain. Grand Guignol et la Piste aux étoiles : Ellroy s'en donne à coeur joie : symphonie linguistique, style flamboyant, ping-pong des mots et des sonorités, langage ordurier à tous les étages, ignominies en tous genres à L.A. James Ellroy les deux mains dans la fange, imprime ses empreintes sur Hollywood Boulevard.
Fred Otash est au Purgatoire et se fait copieusement martyriser par ses victimes à longueur de temps. Il faut dire qu'elles ont la rancune tenace et leur vengeance semble sans fin. Malgré les excuses de ce pauvre Freddy, rien n'y fait. Alors, il décide de se confesser. Et cette contrition donne lieu à un déballage hallucinant d'indignités en tous genres et pour tous les goûts. Ce bon Fred Otash n'est pas en reste côté flétrissures : abus de pouvoir, fraudes, rackets, chantages, vols, alcools, drogues, femmes et meurtre. Là, c'est la pierre d'achoppement de cette nouvelle. le style antique d'Ellroy resurgit en quelques phrases. Seulement quelques phrases pour l'amertume et la noirceur.
Fred Otash redoutable et redouté est un chasseur de ragots. le scandale est sa loi. Il traque les faiblesses, les lâchetés et les bassesses de toutes et de tous. C'est le vampire de l'obscur et beaucoup tendent leur cou. le star-system tel Saturne dévore certains de ses enfants et Fred Otash en est le rabatteur. Cette nouvelle, qui ressemble parfois à une blague de potache, m'a fait rire. C'est toujours un plaisir de se laisser happer par l'écriture d'Ellroy. Pour le reste, les turpitudes des uns et des autres ne m'a jamais intéressé et ne m'intéresse pas. Et puis il y a Perfidia. Quelques pages seulement…Mais quelles pages.... James, avec ta gueule de chien hargneux, ton personnage public parfois détestable, tes idées que je ne partage absolument pas, ton romantisme laminé et ta rédemption existentielle, tu as une place à part dans le roman noir.

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James Ellroy n'a pas son pareil quand il s'agit de dénoncer les travers de l'Amérique.
C'est le Holywood des années 50 qui est sur la sellette,
Avec quelques années d'avance, il dénonce une sorte de télé réalité à travers les aventures de Frédéric Otash, flic ripoux reconverti en rabatteurs pour journaux à scandale.
Ce qui pourrait amuser tout un chacun lorsqu'on se moque des frasques d'une Nabilla ou autre Loana est ici plus dérangeant lorsqu'il s'agit de mythes tels que James Dean ou encore Liz Taylor.
Loin des paillettes du monde du cinéma, il dresse ici un portrait sans concession de l'Amérique bien pensante .
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Comme cela est dit dans plusieurs critiques, il y a effectivement deux manières de lire Extorsion.

Soit on le prend comme un nouvel opus du Maître Ellroy, une fête que l'on prépare à l'avance en espérant qu'elle sera aussi réussie que les précédentes (Quator de LA, Underworld USA...), et là, on est forcément déçu. Car ce texte, un peu long pour une nouvelle et un peu court pour un roman, ressemble à une sorte "d'Ellroy pour les nuls", une plongée dans l'univers de l'auteur en 130 pages (à gros caractères) pour néophytes ne la connaissant pas encore. Alors forcément, c'est frustrant car Ellroy vaut bien mieux que cette espèce de caricature de lui-même et de son style qu'il nous livre dans Extorsion.

Soit, comme le dit Darkcook, on prend ce texte pour ce qu'il semble être, une distraction littéraire, une amusette éditoriale "en passant", qu'il faut attaquer au second degré et alors là, oui, les souvenirs de Fred Otash, les effets stylistiques de haut vol d'Ellroy et le trait forcé sur cet âge d'or (!) de la presse trash US deviennent un régal.

Le souci est que, si comme moi, vous n'avez pas lu les critiques avant d'attaquer le livre, vous ne pouvez écrire l'analyse ci-dessus qu'après lecture. C'est à dire trop tard.

Trop tard pour ne pas garder ce goût amer d'être tombé dans un traquenard éditorialo-commercial, renforcé par ces deux chapitres de Perfidia arrivant à propos (de quoi ?) en fin de roman...

Extorsion, vous avez dit extorsion ?
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Il faut absolument faire monter la moyenne d'Extorsion sur Babelio, c'est un véritable scandale!! Je l'ai déjà dit aux uns et aux autres, mais je le répète : ce n'est qu'une nouvelle rédigée pour le fun par Ellroy, destinée à la publication sur le net pour un ami, entre les deux mastodontes que sont Underworld USA et Perfidia, qui va débouler très bientôt en France. Seulement voilà, Rivages l'a sorti en grande pompe l'année dernière, avec venue de l'auteur (et une rencontre irréelle où le Chacal m'intronisa en tant que Sasquatch, après que je lui ai dit que La Malédiction Hilliker était "The Holy Bible about love and lust for women"!!!), et le grand public a raqué plein pot pour un écrit anorexique, rigolard, fun, mais pas du tout de l'ampleur de ses grands romans, et a cru le Maître en baisse de forme. Que nenni!!! C'était un entremets voulu! Promu comme un plat de résistance, mais simple amuse-gueule...

Et ça, Ellroy nous amuse. Avec Extorsion, c'est le summum du Ellroy show, tel qu'on le connaît dans ses interviews et sorties médiatiques, que les gens prennent souvent au premier degré... Enfin bref. le pitch : Fred Otash, flic pourri faisant chanter les stars sur leurs coucheries, qui a inspiré Jack Vincennes pour L.A. Confidential, est au purgatoire, torturé par Marilyn Monroe, Ava Gardner, et toutes ses anciennes victimes. Il n'aura accès au paradis que s'il écrit sa vie par le biais d'un plumitif du nom de James Ellroy!!! Vous m'avez bien lu!!!

S'ensuit un récit par-delà les limbes complètement hilarant, où Ellroy se met en scène lors de ses rencontres avec Otash du vivant de celui-ci, et ne se prive pas pour se qualifier de tous les noms possibles et imaginables, par la voix d'Otash... Otash lui-même parle de son style d'écriture qu'Ellroy lui a piqué, et cherche à garder le sien, fait d'allitérations, détail sur lequel il insiste. Et là, les littéraires et amateurs de langues (on est chez Ellroy, mais je parle bien des idiomes) en restent baba : 130 pages de nouvelle, 130 pages d'allitérations, de jeux sonores constants dans une traduction française absolument incroyable, il faut dresser un pont d'or à Jean-Paul Gratias, dont le travail est époustouflant. Je vous renvoie aux citations de Babelio...

Ce texte, qui n'était qu'un passe-temps pour le Dog, fait de lui, à mes yeux, le nouveau Charles Bukowski, le Bukowski de la littérature policière, qu'il le veuille ou non. Je crois qu'il a un a priori négatif sur Buko et le voit comme un pervers, en tout cas sans le romantisme qu'il y a dans la lubricité d'Ellroy... Donc peut-être malgré lui, il est devenu le nouveau Bukowski. Pourquoi grâce à ce texte-ci, me direz-vous? Parce qu'on se bidonne sur 130 pages sur les coucheries de Fred Otash avec Liz Taylor, sur les potins de Liberace, sur la photo de Marlon Brando avec une bite dans la bouche, les racontars sexuels sur Marilyn, la nymphomanie d'Ava Gardner, JFK qui dure 1 minute 46 avec Ingrid Bergman, James Dean en meilleur pote d'Otash et réalisateur de film porno...

L'Ellroy lubrique est lâché, rejoint le grand Bukowski, pour le plaisir des zygomatiques et de l'imagination. Il fallait un soupçon du flic tragique pour la forme, et Otash reste prisonnier d'un certain fardeau, d'un meurtre commis dans sa jeunesse, mais ça n'intervient que peu dans le texte. Après, le public qui ne comprend pas le second degré de la persona médiatique mégalo d'Ellroy ne se déridera pas à la lecture... Les gens vont s'offusquer "Mais qu'est-ce qu'il raconte sur machin??? Il est fou!! :O" Mais le lisez pas, rabat-joies et rombières!! (tiens, j'en fais aussi, des allitérations à la Ellroy/Gratias!)

Lisez-le pour ce que c'est, un truc qu'il s'est éclaté à faire, sans l'ambition de ses grands pavés, justement entre deux pavés... Perfidia va débarquer, et je sens que je vais alors lire des critiques aberrantes du genre "Retour à la forme après le décevant Extorsion"... Pfff. Documentez-vous plutôt sur le contexte originel d'écriture... Et pour les autres, ruez-vous sur Extorsion qui vient de sortir en poche, comme j'ai fait!!
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Le grand petit James est de retour. le petit parce qu'il se la joue petit, justement, en terme de durée quelques pages et également parce qu'il utilise les clichés qui pourraient irriter les profanes de son oeuvre, et le grand parce qu'il a toujours le chic pour nous embarquer rapidement dans son univers.

Au clinquant d'Hollywood il nous propose la face sale et pas si cachée que cela, c'est misogyne, raciste, violent et cynique, moi je suis client et pas très objectif sur Ellroy, j'adore.

La nouvelle donc de 135 pages, Extorsion, nous plonge dans l'Hollywood d'après-guerre, là un ex flic véreux use et abuse de ses pouvoirs afin de pratiquer le recueil de ragots, de photos compromettantes et autres joyeusetés du genre, dans le cours des choses Ellroy sera amené à rencontrer Freddy Otash afin de produire une série télé basée sur ses mémoires, quand on sait qu'HBO avait l'idée d'adapter une partie de son oeuvre et que ça a été abandonné, on peut se demander si James ne règle pas un peu ses comptes, mais bref, c'est corrosif, affreux sale et méchant comme dirait Scola. D'aucuns diraient que James tourne en rond, je suis d'accord, un album d'ac/dc sonne comme du ac/dc, la question est ? Aimez-vous ac/dc ?

Puis la nouvelle finie boum découverte des chapitres 4 et 8 de Perfidia, j'ai hâte mais j'ai hâte c'est tout de même la classe je trouve de se servir d'une nouvelle pour s'assurer le lancement de son nouvel opus Perfidia, quel bonheur de retrouver les lieux, les ambiances, les personnages, Dudley et Blanchard !

En résumé, bon plan pour découvrir Ellroy, quoique que ce n'est de loin pas son meilleur en format court, préférez-lui Dick Contino's Blues.

Et si parmi vous il y a des fans d'Ellroy j'ai ce petit quizz pour vous

http://www.babelio.com/quiz/3057/James-Ellroy

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Voici les confessions de Fred Otash depuis le purgatoire à un certain James Ellroy, qui « a pondu quelques romans merdiques et [qui] veut adapter l'histoire de [sa] vie en série télé ». Ces confessions démarrent en 1951, quand Otash est un flic des moeurs à Hollywood. Ses pratiques sont si douteuses qu'il est contraint de quitter la police et de monter sa propre agence de détective spécialisée dans la surveillance et le chantage. Dès lors il devient très vite le pourvoyeur de scoops du magazine Confidential, spécialisé dans la mise au jour des pratiques sexuelles plus ou moins déviantes du gratin de Los Angeles...

La thématique de cette nouvelle de James ELLROY a été maintes fois exploitée dans ses romans. le personnage de Fred Otash apparaît même directement dans deux des romans de sa trilogie Underworld USA (American Death Trip et Underworld USA). Pour qu'elle se démarque il reste le style inimitable de l'auteur et, surtout, sa propre mise en scène dans le récit. C'est amusant à défaut d'être véritablement incontournable.

A noter que l'ouvrage contient également les chapitres 4 et 8 de Perfidia, le prochain roman d'ELLROY à paraître en septembre 2014 aux Etats-Unis, en 2015 en France.
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Fred Otash (1922-1982) a fait choux gras dans les années 50 avec les scoops rapportés dans son journal à scandales. Flic corrompu et déchu, il s'improvise détective privé grâce à son réseau d'indics et fait fureur avec ses ragots sur le gratin d'Hollywood dans le magazine Confidences. A présent condamné au Purgatoire où il est torturé par les célébrités dont il a sali le nom, Otash est sollicité par James Ellroy qui souhaite recueillir ses confessions peu avouables pour une série télévisée... On rencontrait déjà Fred Otash dans 2 des romans de James Ellroy. Ses confessions sont ici rapportées dans le plus pur style de la presse à scandale des tabloïds anglo-saxons. Manifestement à l'aise dans ce registre qui lui est familier, James Ellroy livre avec Extorsion, un roman/tabloïd aux accents sulfureux : pratiques sexuelles déviantes et manies en tous genres, la société américaine est vivement critiquée au travers des excès de ses stars hollywoodiennes. Otash n'épargne d'ailleurs aucune humiliation à ces dernières... On a d'ailleurs l'impression que c'est avec un plaisir mal assumé qu'Ellroy fantasme sa série à venir. Si l'on reconnait la plume de l'auteur du Dahlia noir, Ellroy sacrifie ce court roman (135 p.) au profit de son projet. Il a voulu proposer ce roman en guise de teaser pour Perfidia, le premier tome de sa prochaine tétralogie. Si cette idée se défend, les fidèles lecteurs d'Ellroy ne s'y tromperont pas : c'est du réchauffé qui n'émoustillera même pas les plus férus de scandales fumeux et d'histoires sordides. le style du 'Dog' est y. Malheureusement, cela ne suffit pas... Ne reste plus qu'à découvrir Perfidia (on peut lire en fin de livre les chapitres 4 et 8) en espérant qu'il soit moins décevant que ce fade interlude...
Lien : http://embuscades-alcapone.b..
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