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3,3

sur 866 notes
J'ai commencé ce livre avec beaucoup d'appréhension, après avoir lu des critiques très dures en son encontre. J'avais l'intention d'en parcourir seulement quelques pages, pour voir de quoi il s'agissait et découvrir l'écriture de Mathias Enard. Je m'attendais déjà à ne pas le terminer, assommée comme beaucoup d'autres lecteurs par un étalage d'érudition indigeste.

Comme quoi, il faut toujours essayer de se faire son propre avis! Car au final j'ai trouvé cette lecture assez époustouflante et je suis bien allée jusqu'au bout. En prenant mon temps, mais sans avoir à me forcer. Avec une certaine jubilation, même.

Non, ce n'est pas une lecture facile, on ne nous prend pas par la main pour nous raconter une histoire linéaire... Tout le contraire: on tombe sans autre forme d'introduction dans une sorte de tourbillon de phrases, de pensées, pour lesquelles on ne nous donne pas de clef d'interprétation immédiate.

En fait, on est plongé dans la tête de Franz Ritter, musicologue passionné par les liens entre Orient et Occident, malade, torturé par ses souvenirs, notamment ceux d'une femme, son amour impossible, la brillante Sarah. On partage les pensées qui tournent dans son esprit, le temps d'une nuit d'insomnie. Et il en tourne, des pensées!

Il y a cette écriture très belle, avec un rythme qui nous happe et se maintient sans faiblir jusqu'à la fin, comme un long souffle, ou une longue valse...
Il y a cette réflexion multiple et complexe sur l'Orient, comment il a été vu, rêvé, construit par des Occidentaux, comment Orient et Occident se rencontrent, se confrontent, se définissent mutuellement.
On passe la nuit dans la chambre de Franz, mais on voyage aussi avec lui en Autriche, à Istanbul, en Syrie, en Iran, toujours plus à l'est, et à travers les époques, les oeuvres littéraires, musicales...

Il y a cette érudition, oui, qui peut sembler élitiste, mais qui m'a aussi semblée sincère. À travers Franz, Mathias Enard étale ses connaissances, ses anecdotes, ses réflexions, mais pas juste pour étaler: parce que ça le passionne, parce qu'il est vraiment comme ça, un peu fou, et que c'est évident pour lui de le partager. du moins, c'est comme ça que je l'ai ressenti.

Il faut dire que j'ai fait des études dans un domaine assez "niche" et il m'est arrivé de me retrouver dans le genre de microcosme de passionnés qu'il décrit, et de me prendre d'intérêt pour des débats pointus qui ne concernent que quelques spécialistes à travers le monde. Et j'ai pu m'identifier sans trop de difficultés à certaines pensées de Franz.
J'ai ri avec lui de ces orientalistes, personnages souvent farfelus, lancés dans des épopées tragi-comiques à la recherche d'on ne sait trop quelle révélation ou quel salut loin de l'Occident. Car oui, on rit beaucoup aussi, dans ce livre!
Et on apprend pleins de choses au passage.

Mais je comprends tout à fait que, pour quelqu'un d'étranger à ce monde-là, ça semble juste rébarbatif et pédant. Est ce que c'est élitiste? Je ne sais pas, c'est peut-être plutôt juste une question d'inclinaison personnelle.

Un livre unique, pas fait pour être apprécié du plus grand nombre, mais pour exorciser les obsessions d'un auteur, assez unique lui aussi d'érudition et de talent.
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Boussole est un très bel hymne à l'orient : l'Iran, l'Irak et la Syrie. Il est un roman unique et différent, plein d'essais historiques, musicales, religieux, géopolitiques — tous entouré par une histoire d'amour. Parfois, la lecture était difficile, voire pénible : un tas de noms et détails sur l'autre. Au fait, j'ai pensé à abandonner le livre et l'oublier plusieurs fois. Mais la plume d'Énard m'a empêchée de la laisser. Au fil de la lecture, on trouve des phrases émouvantes et magnifiques. L'histoire principale est tellement belle et touchante, même si (ou, peut-être, puisque) les événements de l'histoire eux-mêmes sont banals et familiers mais sont écrits et décrits dans une manière exceptionnelle, qu'on ne peut pas se laisser passer à côté.

N'attendez pas une lecture facile et fluide, n'attendez pas du suspense ou des surprises dramatiques. Pourtant, attendez une lecture lente, minutieuse et enrichissante.
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Au cours d'une nuit d'insomnie, Franz Ritter, musicologue viennois, au travers de la plume virevoltante de Mathias Enard, nous prend et nous emmène d'occident en orient et du nord au sud, en dégageant, au fil des pages, toutes les imbrications et tous les courants qui traversent des mondes que l'on tente trop souvent de séparer.
Alors que, pour oublier une maladie qui le ronge, Franz fume de l'opium et regarde M. Gruber, son voisin qui promène son chien, il relit ce courrier reçu par la poste, un tiré à part envoyé depuis le Sarawak, un État de Malaisie, situé sur l'île de Bornéo, avec pour simple dédicace : « Pour toi très cher Franz, je t'embrasse fort, Sarah. »
Sarah est le grand amour de Franz mais cette belle universitaire parcourt le monde et les rares moments vécus ensemble n'ont jamais été très concluants. Franz était à la soutenance de sa thèse, quinze ans auparavant et les souvenirs reviennent : « …impossible, à Paris en 1999, devant une coupe de champagne, de s'imaginer que la Syrie allait être dévastée par la pire violence, que le souk d'Alep allait brûler, le minaret de la mosquée des Omeyades s'effondrer, tant d'amis mourir ou être contraints à l'exil… » Ainsi, la dramatique actualité ressurgit régulièrement tout au long du roman.
Rythmé par les heures interminables de la nuit, le récit nous emmène sur les pas des musiciens, des poètes, des écrivains dont les oeuvres sont influencées volontairement ou non par l'Orient. Franz détaille ses souvenirs de voyage comme ce séjour en Turquie pour étudier la musique européenne à Istanbul, du XIXe au XXe siècle ainsi qu'un séjour iranien très instructif. Au cours de fouilles menées en Syrie, il remarque : « là où en Europe ils étaient contraints par leurs budgets à creuser eux-mêmes, les archéologues en Syrie, à l'image de leurs glorieux prédécesseurs, pouvaient déléguer les basses besognes. »
Plus loin, un passage éclaire justement l'actualité : « L'Europe a sapé l'Antiquité sous les Syriens, les Irakiens, les Égyptiens ; nos glorieuses nations se sont approprié l'universel par leur monopole de la science et de l'archéologie, dépossédant avec ce pillage les populations colonisées d'un passé qui, du coup, est facilement vécu comme allogène : les démolisseurs écervelés islamistes manient d'autant plus facilement la pelleteuse dans les cités antiques qu'ils allient leur profonde bêtise inculte au sentiment plus ou moins diffus que ce patrimoine est une étrange émanation rétroactive de la puissance étrangère. »
Le lecteur doit se laisser prendre dans ce tourbillon qui nous fait rencontrer des noms illustres (Mozart, Beethoven, Liszt, Schubert, Berlioz, Bizet, Rimski-Korsakov, Debussy, Bartók, Schönberg… mais aussi Flaubert, Chateaubriand, Balzac…) ainsi que d'autres bien moins connus. Franz Ritter, toujours passionné par son art, avoue même : « La musicologie est à la musique ce que l'horlogerie est au temps. »
Le voyage nous mène jusqu'en Chine, au Vietnam, en Corée où « l'orient de l'Orient, n'échappe pas à non plus à la violence conquérante de l'Europe » car Sarah est « friande de missionnaires, martyrisés ou non ; ils sont, disait-elle, la vague souterraine, le pendant mystique et savant de la canonnière – l'un et l'autre avancent ensemble, les soldats suivant ou précédant de peu les religieux et les orientalistes qui parfois sont les mêmes. »
Boussole, un livre que l'auteur dédie, entre autres, aux Syriens, mérite donc amplement son titre, ainsi que la belle récompense littéraire bien méritée.
Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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Il y a déjà un nombre important de billet pour ce roman de Mathias Enard, le second que je lis de cet auteur. Il se dégage de ce roman de nombreuses références à la musique classique (Liszt, Wagner entre autre), à la littérature européenne surtout française, allemande et autrichienne. Des noms de théoricien, chercheurs, d'intellectuels émaillent l'ensemble du roman. Toutes ces figures illustres, certains malheureux nous font découvrir un Orient souvent déformé par les représentations des occidentaux autocentrés.
La durée de temps du roman est une nuit dans la vie de Franz Ritter, musicologue vivant à Vienne - la porte de l'Orient - après avoir séjourné en Turquie, en Syrie, en Iran. C'est une nuit d'insomnies où les souvenirs et les rêves se mêlent. On y découvre les liens culturels entre l'Orient et l'occident.
Le titre "Boussole", je le pensais lier à un navire, une caravelle ou autre transport maritime. A un moment dans le roman, Mathias Enard discourt sur la boussole de Beethoven ; il évoque le passé et le présent de l'Orient à travers le regard d'européens souvent conquérants, méprisants et pour certains opiomanes. Mathias Enard, aime l'Orient, sa sensualité, sa violence, son exotisme, sa culture, son histoire. C'est sa boussole. Un Orient entre réel et mysticisme. Son érudition en témoigne.
En filigrane, l'auteur raconte une histoire d'amour impossible entre Franz et Sarah. Ils se rencontrent lors d'un colloque sur l'orientalisme. Sarah, une belle femme attachée aux femmes exploratrices, aux poètes persans, passionnée de monstruosités et de crimes.
Pendant sa nuit d'insomnie où la maladie lui confisque le sommeil, il lit les lettres, messages échangés.
C'est un roman dense, savant, un peu long. Mais je m'y suis instruite.
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En toute honnêteté, je me suis arrêtée à la page 49.

Je n'ai pas pu continuer plus loin, quand je commence un roman, je ne veux pas m'endormir mais justement ressentir et vivre diverses émotions dont l'ennui ne fait pas parti.

Que dire de ce livre quand on en a lu qu'une quarantaine de pages ?

J'ai déjà trouvé le contenu trop érudit, on est perdu dans les détails, on a l'impression de lire un essai et non un roman. le thème est certes intéressant, voir comment l'Orient a eu et a un impact sur l'Occident mais on est tellement perdu dans les diverses anecdotes et explications que l'on n'arrive même plus à retrouver le fil conducteur.

Je n'ai éprouvé aucun attachement pour le narrateur, on ne voit pas où il veut en venir, on a du mal à le cerner mais au fond, a-t-il vraiment sa place dans ce "roman" ? Après tout, il ne fait qu'énoncer des faits, des remarques, des thèses comme le ferait l'auteur d'un essai.. Il ne fait que de tergiverser, on saute du coq à l'âne sans vraiment voir où l'auteur veut nous amener.

J'essaie de tenir la promesse que je me suis faîte à moi-même : arrêter de vouloir à tout prix finir un livre au point de n'avoir plus goût en la lecture et de passer des nuits de raz le bol littéraire.

Adieu "Boussole" et place à un autre livre !
Lien : http://labullederealita.word..
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Prix Goncourt 2015, ce long roman risque de déstabiliser ceux qui ne lisent qu'un livre par an. Si ce n'est pas votre cas, cela reste un livre déroutant, qui s'apparente un peu à un hymne à l'Orient et à l'orientalisme du XIXè siècle. L'histoire est un prétexte à une rêverie, des souvenirs et des références qui parfois m'ont totalement dépassées. Je reste mi-figue mi-raisin par rapport à ce livre, dont les intentions me plaisent (il est dédié aux Syriens), mais dont l'érudition me laisse à quai.
L'écriture de Mathias Enard est sublime.
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S'engager dans la lecture de « Boussole » c'est accepter de s'immerger dans la nuit d'un musicologue qui sait qu'il est très malade et que sa vie arrive à son terme. C'est aussi — et surtout — s'immerger dans cet Orient mythique qui fait tant rêver les Occidentaux depuis le XIXe siècle, Orient auquel s'attachent toutes les exaspérations sensitives, toutes les langueurs, tous les érotismes et tous les vertiges poétiques. Les plus grands noms de l'orientalisme émaillent ce livre et il faut, sous peine de n'en tirer qu'un bien faible profit intellectuel, il faut aller chercher les musiques, les tableaux, les poèmes, les récits de voyages qui se sont nourris des merveilles de l'Orient.

Lire ce roman qui n'en est pas un vraiment, c'est plutôt accompagner la dérive des sensations, des souvenirs, des chagrins et des troubles d'un musicologue qui a vécu en Iran, en Syrie, au Liban, dans son coeur et dans sa chair, qui y a trouvé l'amour fou pour Sarah et les inoubliables paysages du désert. Tout est référence, tout est culture, histoires, Histoire. Franz Ritter s'éteint et avec lui, une certaine idée de l'Orient car, en contrepoint, surgissent les horribles images de DAESH.

On peut s'agacer de la luxuriance intellectuelle de ce livre qui par moments prend des allures de thèse, sans apporter les éléments narratifs propres au roman, mais surtout on peut s'y enfouir comme dans une mine de minuscules et foisonnantes notations qui se répondent et nous livrent, un peu, de la magie de ces régions devenues vraisemblablement inaccessibles pour plusieurs générations.

La langue de Mathias Enard est certes savante, travaillée, ciselée autant qu'une miniature persane mais il suffit de se laisser doucement porter par les mots et les images pour en jouir avec douceur. Quitte à se lancer ensuite dans quelques recherches pour en apprécier le fond autant que la forme.

Une lecture dense (il faut des heures et des heures pour lire un tel livre!) et exigeante mais dont on est grandement récompensé.


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Heureusement on me l'a offert!!! je n'ai pas pu le terminer, P42 j'ai abandonné! Une vraie purge, sans doute les références sont elles d'une éruditions grandioses, mais encore faut-il savoir placer cette érudition pour captiver le lecteur! là rien, une suite de faits, de références à l'histoire à la musique, qui ne tissent pas vraiment une histoire, impossible d'accrocher, de se laisser porter par l'écriture! Un D'Ormesson est très érudit il sait placer son savoir et derrière une écriture croustillante vous captive, mais là! rien le néant, désolé pour les adorateurs de ce typa de livre...je venais de refermer Le bossu de P Féval et Adolphe de Constant, eh bien je suis tombé de très haut! je vais vite m'y replonger pour oublier ce livre!
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Franz Ritter, le narrateur, est un musicologue, orientaliste, Autrichien. Dans son appartement de Vienne il passe une nuit d'insomnie dans l'attente de résultats médicaux qui doivent confirmer le diagnostic de maladie dégénérative dont il se pense atteint. Heure par heure il revit sa carrière et ses séjours au Moyen-orient (Syrie, Iran) qui se recoupent avec son amour malheureux pour Sarah, une Française, orientaliste également. Ses souvenirs se mélangent à des moments de rêve.

Quel excellent roman ! Tout d'abord bravo à Mathias Enard, un érudit comme je les aime, qui m'a épatée par ses connaissances sur l'orientalisme et les orientalistes, le Moyen-orient, la musique, l'Autriche... présentées avec une pointe d'humour désabusé qui fait mon régal -le narrateur semble avoir en effet un fond dépressif.

Dans cet ouvrage riche et foisonnant on croise de nombreux personnages de fiction mais aussi des vrais, beaucoup d'amoureux de l'Orient du 19° siècle que je découvre avec ravissement. L'auteur lui même a pas mal séjourné dans les pays dont il est question et certaines anecdotes sonnent vrai comme, par exemple, lorsqu'il raconte comment le personnel de l'ambassade de France à Téhéran pressait son vin (à l'aide d'une vieille déchiqueteuse à papier) dans la cave de l'ambassade, conjointement avec leurs collègues de l'ambassade d'Italie, à l'époque du gouvernement de Khomeiny.

Au fond Boussole est une célébration du mélange des cultures, de l'enrichissement qui émane du contact entre des langues et des habitudes différentes et le narrateur déplore que le replis sur des "identités nationales", en Orient et en Europe, entraîne la disparition de poches de multiculturalisme. Il y a de quoi, en effet, être déprimé.

"La construction d'une identité européenne comme sympathique puzzle de nationalismes a effacé tout ce qui ne rentrait plus dans ses cases idéologiques. Adieu différence, adieu diversité."
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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Les boussoles ne servent pas toutes à indiquer le Nord. En l'occurrence, celle qu'offre Sarah au personnage principal indique l'est.

A la manière d'un Marcel Proust insomniaque, le narrateur nous donne à voir l'Orient depuis sa propre porte à Vienne : il nous emmène en Turquie, puis en Iran. Tel la Shéhérazade des Mille et Une nuits, il nous tient en haleine par son phrasé envoûtant parsemé de références musicales : celles des compositeurs européens jouant l'Orient, et celle des musiciens orientaux.

Il est également question de poésie et de grands écrivains qui, tel Hugo, prennent parfois leur inspiration à l'est du Bosphore.

L'auteur démontre ainsi qu'Orient et Occident sont entremêlé depuis toujours.

J'ai découvert que le premier vampire est né sous la plume d'un écrivain irlandais Sheridan le Fanu, avec son roman Carmilla.

L'auteur parle souvent de Hammer-Purgstall, autrichien grand traducteur de littérature orientale et considéré comme l'un des fondateur des études scientifiques de l'Empire ottoman.

Sans oublier le Divan de Hafez, ses oeuvres complètes qui regroupent plus de 900 poèmes, et qui ont influencés Goethe, entre autre.

Je n'ai pas cherché à comprendre toutes les références de l'auteur, je me suis laissée porter par sa plume de conteur, et ce fut un très beau voyage.

L'image que je retiendrai :

Celle du manque de communication entre Sarah et Franz, s'attendant l'un l'autre de chaque côté de la porte.

Quelques citations :

« Depuis Chateaubriand, on voyage pour raconter : on prend des images, support de la mémoire et du partage. » (p.102)

« Sur toute l'Europe souffle le vent de l'altérité, tous ces grands hommes utilisent ce qui leur vient de l'Autre pour modifier le Soi, pour l'abâtardir, car le génie veut la bâtardise, l'utilisation des procédés extérieurs pour ébranler la dictature du chant d'église et de l'harmonie. » (p.121)

« Il n'en reste pas moins que nous devons à l'Empire ottoman et à un de ses plus éminents diplomates un des joyaux de la peinture érotique européenne. » (p.284)
Lien : http://alexmotamots.wordpres..
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