AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,53

sur 229 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Mathias Enard écrivait une biographie romancée sur un mathématicien fictif lorsque la guerre en Ukraine éclate. Déserter naît de cette situation, un choc qui vient conclure un siècle, le précédent, fait d'utopies ratées, de rêves fous toujours présents mais complètement détachés de la réalité maintenant vécue.

Maïa Scharnhorst est une femme politique de l'Allemagne de l'Ouest, toujours soupçonnée d'intelligence avec l'ennemi, celui de la RDA. Elle est morte en 2005 à 87 ans. Paul Heudeber est celui qui l'a tant aimée, même de l'autre côté du mur, à Berlin. Mathématicien renommé, il est communiste fervent et encarté depuis 1967 et antifasciste notoire. L'année 2021 avec son confinement et sa guerre proche pousse leur fille à raconter.

Irène a gardé le goût de l'histoire notamment lorsque son père racontait l'exposition universelle. Et, comme il était ce mathématicien apprécié, elle est devenue spécialiste de l'histoire des mathématiques. À partir de lettres, de poèmes, de films, elle retrace la vie de ce père énigmatique qui, communiste convaincu, a fui ses croyances politiques devant les réalités. Mais surtout, Paul est l'archétype de l'homme du XXeme siècle. Il a traversé Buchenwald qu'il s'interdisait de nommer ainsi, avant il y eut le camp de Gurs rassemblant entre autres “les indésirables ” fuyant les nazis.

Alors, naturellement, elle raconte l'hommage pour son père auquel sa mère a assisté. Lors de la conférence croisière organisée en 2001, les intervenants ont célébré l'institut de mathématiques qu'il avait créé en 1961. Seulement, nous sommes en septembre…

Le roman de Mathias Enard évolue parallèlement avec deux histoires : le soldat déserteur avec cette femme aux cheveux ras, et cette fille Irène qui part à la redécouverte de ses deux parents.

À aucun moment, les deux histoires ne se rencontrent. Leur point commun est la fuite. Celle du groupe de référence pour tenter d'oublier les morts, leurs regards interrogateurs qui reviennent, tant, la nuit. Mais aussi, la fuite de nos espoirs, idéaux qui ont enchanté notre présent, dont la croyance s'est effacée au fur et à mesure que des charniers se sont dévoilés mais aussi devant l'amour devenu mirage.

Jusqu'à la destruction du Mur, l'idéal socialisme de Paul, comme Mathias Enard le démontre, pouvait faire écran à la réalité. À partir des guerres de Yougoslavie, puis du fameux 11 septembre, la foi d'un monde diffèrent s'est effritée et les illusions se sont envolées, ne laissant que l'imaginaire pansait les esprits. Cette désertion décrite par Mathias Enard est à l'image du soldat déserteur, un lieu de solitude intense où le membre influent devient paria et où il ne reste que l'imaginaire pour se raccrocher à nos rêves et suivre notre humanité.

Le récit de ce soldat, tentant d'échapper aux cauchemars des exactions qu'il a organisés, retrouve grâce aux lieux de l'enfance sa propre compassion.

Mathias Enard écrit avec limpidité même si ses histoires révèlent des degrés de compréhension imbriqués. Mélangeant la langue de la narration à celle du tutoiement puis celle de la mémoire, Déserter étonne par la justesse de son propos, l'érudition dont il s'entoure et la poésie humaniste qu'il transmet.
Difficile de ne pas le découvrir !
Lien : https://vagabondageautourdes..
Commenter  J’apprécie          162
Deux histoires alternent: celle d'un soldat déserteur et celle d'un mathématicien qui a peut-être déserté le réel trop décevant pour ce communiste et antifasciste convaincu, au profit des mathématiques.
Le soldat déserteur d'une guerre non nommée, d'une période non définie se réfugie provisoirement dans une cabane pour s'y reposer avant de reprendre la route vers une frontière. Une femme fuit avec son âne pour atteindre elle aussi une frontière.La rencontre est difficile: elle craint viol et mort; lui se demande pourquoi il ne la tue pas lui qui a tant violé et tué: elle pourrait le dénoncer. Au lieu de cela, il la soigne.
Y-a-t-il désertion chez le mathématicien qu'on honore ce 9 septembre 2001:il a vécu au camp de Buchenwald , plus tard il est resté en ex- RDA et a vu ses idéaux s'effondrer un à un car il est resté antifasciste et communiste: il déserte le réel au profit des mathématiques liées à la littérature mais il reste amoureux de Maja qui est à l'Ouest. On le soupçonne de s'être suicidé.
La narratrice est leur fille Irina qui semble découvrir ses parents lors de ce colloque qui sera un échec surtout à cause de l'effondrement des tours.
Je n'ai pas vraiment compris l'alternance des deux histoire et je reste sur mes bons souvenirs de lectures: Rue de voleurs ou Parle moi...
Commenter  J’apprécie          153
Deux récits s'entrecroisent.
D'abord celui d'un homme, un déserteur s'échappant vers une frontière, fuyant une guerre non nommée mais que quelques petits indices pourraient indiquer – c'est mon ressenti - qu'il s'agit de la guerre d'Espagne.
Ensuite celui de la vie de Paul Heudeber, grand mathématicien allemand, persécuté par les nazis puis soutien indéfectible du régime de la RDA. Cette vie sera vue sous différents angles : celui de sa fille, de ses amis, et de ses propres écrits.
Les deux récits ne convergent pas, sinon par l'apparition discrète d'un professeur espagnol au cours d'un congrès consacré à Paul Heudeber tenu en 2001 au moment même où les Twin Towers s'effondrèrent, symbole de la fureur du monde, toujours là.
Voilà qui semble complexe.
Et qui l'est si on cherche une cohérence totale dans ce roman, cohérence que j'ai rapidement écartée, en me laissant emporter par le souffle, la poésie, les digressions aléatoires y compris celles qui concernent les mathématiques et ses "nombres premiers jumeaux" qui seraient en nombre infini. Pourquoi pas ? Encore faut-il le prouver, ce qui fit Paul Heudeber. Pour cela il lui suffit de quelques feuilles de papier, d'un crayon et d'une volonté qui échappe au réel. Qui déserte.
Voilà 250 pages qui mobilisent les neurones du lecteur, excitent sa sensibilité et sa curiosité.
Commenter  J’apprécie          133
Amers et sombres ,les deux récits que Mathias Enard tresse pour construire ce roman :dans l'un ,non situé dans le temps et dans l'espace (je ne sais pourquoi j'ai pensé à l'Italie de la guerre civile) un déserteur tente d'échapper à la guerre et à son passé en se cachant dans la montagne de son enfance . Sa fuite croise celle d'une femme qui ,elle aussi, est en rupture de ban , et comme lui était du côté des vaincus , des mauvais . Dans l'autre histoire , la plus consistante , nous suivons à travers les conflits du siècle (de Buchenwald à l'Ukraine en passant par le 11 septembre ) un mathématicien allemand de génie ,Paul Heudeber : sa passion pour les maths et son épouse Maja , son engagement communiste .On reconstitue son parcours comme un puzzle par le récit de leur fille Irina, des témoignages de ses pairs et amis , de sa correspondance. le point commun aux deux récits ,l'un dominé par les sens , la douleur, la peur ,la chair, l'autre par l'abstraction des mathématiques ,des idéologies, de la chronique historique, ne saute pas aux yeux dans un premier temps . Se dégage tout de même le leit-motive lancinant de la guerre , de la violence , du mensonge , de la trahison .Ce n'est pas très gai c'est le moins que l'on puisse dire ,comme l'est notre présent. L'écriture est complexe , raffinée s'adaptant souplement à la tonalité des deux récits , sensualité dans l'histoire du soldat , rigueur et clarté dans celle du mathématicien.
Commenter  J’apprécie          100
Sortie littéraire de la rentrée , j'ai été attiré par le titre ( qui résonne pour moi avec "Refus d'obéissance " de Giono) et par l'auteur que je n'avais jamais lu. Matthias Enard a un vrai talent d'écrivain, une belle plume, équilibrée et imagée. Dans ce livre , dans lequel il narre 2 histoires en parallèle , il réussit fort bien à utiliser une écriture différente pour chaque narration, donnant une vraie distance entre les 2. Pour autant , je suis sorti du livre, indécis...Les 2 histoires sont belles , originales mais j'avoue ne pas avoir ressenti d'émotions particulières pour aucune des deux et reste perplexe sur le lien entre les 2...mais j'ai peut être loupé quelquechose.
Commenter  J’apprécie          101
Je découvre cet auteur.
Son style est qualifié avec justesse "d' exigeant ". le rythme d'écriture avec ses longues phrases, ponctuées de virgules et de retours à la ligne, renforce ? la puissance du texte, ce qui m'a imposé de fréquentes relectures .

Sous un vernis d'humanité, La Bête n'est jamais loin.
Les communautés cohabitent puis se déchirent sporadiquement , et de tous temps.
Les amours perdurent malgré les séparations _ ou desertions _  rendues necessaires par les divergences d'opinions... 
Inversement, l'épuisement face à l'exces prolongé de  violences irraisonnées, actives ou subies,  les haines viscérales voir bestiales, s'estompent pour laisser place à une compassion, parfois rédemptrice..

Deux histoires nous sont proposées :
_ Une tranche de vies, dans l'action, sans le recul du temps qui pourrait permettre aux trois auteurs d'analyser leurs actes. Gens simples, totalement dépassés par les événements qu'ils vivent, seul leur instinct de survie les anime.
Un deserteur, ex soldat violent, fuit la guerre déshumanisante, la deserte. Il rencontre une victime, jeune femme desertant son village où elle a été  humiliée, battue, probablement violée . Elle est accompagnée d'un vieil ane _seul être paisible de cette fuite désespérée_merci  à lui. Sa présence nous apaise... un peu.
. Leurs origines devraient les opposer. Or ils composent et cherchent un modus-vivandi.
Réalité triviale, sur l'instant, sans recul  possible.
Puis, à l'inverse, nous prenons du champ, tant dans l'espace que dans  le temps : trois vies se développent fragments par fragment.
Le couple Paul et  Maja, lui mathematicien, communiste, ex déporté , et elle femme politique au SPD, vivent un  amour inaltérable , dans une   allemagne divisée . Leur  fille Irina, spécialiste de l'histoire des mathematiques, fait le lien entre ces deux vies séparées . Chacun d'eux a déserté en son temps  un lieu, une idée, une réalité du monde , pour vivre selon son ideal... ou s'y refugier
ces trois là perçoivent bien les soubresauts de l'Histoire  ainsi que la violence, propre à l'homme :
"la guerre est L Histoire en marche" (*)
      ainsi nous assistons à la destruction de Bagdad en 1258 rapportée par Nassirudin Tussi, philosophe et mathematicien, qui apres avoir déserté sa communauté relate les massacres perpétrés par les mongols, sans émotion apparente.
"Le ciel lui-même pleure du sang".
Sont essaimées les déportations en camps de Buchenvald, les conflits balkaniques, le 11 septembre 2001, jour du congres des mathematiciens (**) reunis en l'honneur de Paul, la guerre en Ukraine dès 2014, où la Russie bombarde puis envahit la Crimée afin de la" dénazifier ".

Le style ainsi que l'écriture contribuent à l'atmosphere _ laissant peu d'espoir quant à un avenir paisible.
Donc, merci l'âne pour ton affectueuse et apaisante présence qui nous réconforte d'une humanité incapable de tirer leçon des experiences passées.
Donc 4/5 pour cet excellent livre.

(*) cf : 4eme de couverture, avec l'excellente présentation synthetique du livre.

(**) des discours sur les mathématiques , je n'ai retenu que celui de Paul :comment construire un carré du double de la surface du précédant.... C'est déjà ça...
Commenter  J’apprécie          90
Déserter ou ne pas déserter, là est la question.

En cas de désaccord profond faut il quitter le navire et laisser les passagers livrés à eux mêmes ou faut il demander au capitaine de changer de cap. Bien sûr cela dépend de nombreux paramètres, la nature du désaccord, les risques encourus, les conséquences de la défection, le nombre de passagers et l'âge du capitaine.

Curieux livre qui alterne deux histoires. Originalité aidant en fin de désertion pensez vous que les parallèles feront le détour mathématique d'une intersection ?
Que non, ne rêvons pas comme autant de clés manquant à l'appel d'un illégitime souhait de compréhension.

Donc un combattant, fatigué des atrocités commises par lui même et ses congénères, s'en va déserter et retourne dans ses montagnes lointaines où il passa son enfance. En cours de route il croise une jeune femme rescapée des collaboratrices tondues et sur son âne montée, faut il la tuer et la violer, ou inversement, ou faire preuve d'humanité dans un souci de rédemption.
Guerre imaginaire mais la Bosnie fut une sombre réalité.

Deuxième histoire, plus détaillée et plus étoffée, celle de Paul Heudeber via sa fille qui passé 70 ans se remémore et découvre d'autres faits pas forcément lumineux. Ah la maman agent trouble.
Recherche internet, Paul Heudeber a t il vraiment existé, non, dommage ayant un faible lorsque la réalité rejoint la fiction plutôt que l'inverse.

Paul Heudeber fut donc un génial mathématicien. Je retiens équations fractales.
Berlin Est, ses convictions l'amènent à être une figure de proue indéfectible du régime obsolète.
Maja qui préféra le sacrifier à la Gestapo afin de sauver son réseau de résistants ce qui se conçoit ou pas, pauvre Paul, Maja, l'amour de sa vie dont il fut séparé l'un à l'Est l'autre à l'Ouest avant que : tomba le mur.
Puis Paul meurt, accident ou mort volontaire ?

Déserter.

Bien écrit, un style assurément.

Deux histoires qui auraient pu faire deux nouvelles, mais le mélange des genres cela sonne mieux et ajoute du mystère à l'incompréhension.

11 septembre 2001 et guerre en Ukraine dont Mathias Enard ne fait pas l'impasse afin d'illustrer au mieux les gabegies humaines.

Et où veut en venir Mathias Enard qui garde les clés d'un chez soi sans partage.

Désertion.
Choix d'un soldat fatigué d'horreurs. Pourquoi y a t il contribué et n'y avait il pas d'autres alternatives que la fuite.
Paul, déserter un avenir ?

La phrase de la fin ainsi que j'aime à les citer. J'ai hésité ( la fille de Paul ), de longues minutes quant à la direction à prendre et après avoir eu un peu de mal à me relever tout de même, je suis partie vers le camp ( de Buchenwald ).

Commentaire. Dans la mesure où elle n'est pas gênante, chacun sa liberté.
Commenter  J’apprécie          80
Je n'ai pas été emportée par ce roman. Histoires croisées entre un déserteur d'une guerre dont nous ne savons pas de quelle partie du monde mais je pense que c'est volontaire puisque tout déserteur peut vivre ces moments, et un couple d'Allemands, lui célèbre mathématicien berlinois, communiste est-allemand ancré et elle, célèbre femme politique côté ouest allemand. C'est intéressant sur les personnages mais je n'ai pas réussi à adhéré à l'histoire. Celle du déserteur était la plus intéressante, avec le retour de son humanité au fur et à mesure de sa rencontre avec une femme qui a fui aussi.
Commenter  J’apprécie          82
Je viens de terminer la version audio de ce "Déserter" , gentiment envoyé par Audiolib, que je remercie vivement.
J'ose croire que les deux lectrices de cette version enregistrée - Claire Cahen et Julie Pouillon ont pris le même plaisir que moi, elles à dire et moi à écouter cette langue que Mathias Enard maîtrise avec un rare talent.
Ce verbe "déserter" il nous en décortique plusieurs aspects dans deux scenarii différents : le soldat qui abandonne le terrain et sa violence mais qui n'en finit pas de museler sa propre violence. Parallèlement, il met en scène le parcours, tel qu'il le conçoit, du mathématicien est- allemand Paul Heudeber qui, tout en ne renonçant pas à son idéologie socialiste, ne peut se débarrasser des stigmates laissés par son passage dans les camps de Buchenwald, de même qu'il préfère s'éloigner de Maja qu'il aime, tant sa jalousie rend leur vie commune trop conflictuelle.
Je suis toujours admirative devant la maîtrise à traiter un champ lexical tel que cet auteur y parvient, surfant avec aisance parmi paysages, personnages et situations qui, à priori n'ont aucun point commun.
La citation suivante m'a -presque- fait changer d'avis:
"Les mathématiques sont un voile posé sur le
monde, qui épouse les formes du monde, pour l'envelopper entièrement ; c'est un langage et c'est une matière, des mots sur une main, des lèvres sur une épaule ; la mathématique s'arrache d'un geste vif : on peut y voir alors la réalité de l'univers, on peut la caresser comme le plâtre des moulages, avec ses aspérités, ses monticules, ses lignes, qu'elles soient de fuite ou de vie."
C'est bien la première fois que je me surprends à trouver un côté poétique aux mathématiques ! Monsieur Enard, il était temps que je me réconcilie avec cette matière qui m'a maintes fois valu d'entendre de mes pairs que je n'avais aucun sens mathématique.

Commenter  J’apprécie          70
𝓡é𝓼𝓾𝓶é :
Un soldat déserte le front et va se réfugier dans une cabane dont il connaît l'emplacement. L'arrivée d'une femme va bouleverser son projet, d'autant qu'il ne parvient pas à décider s'il doit la tuer ou pas.

En 2001, une croisière est organisée en l'honneur de Paul Heudeber, mathématicien de génie. Sa fille retrace l'histoire de cet homme ayant été déporté à Buchenwald et l'amour si intense qui l'a lié à sa femme, politicienne très engagée.

𝓐𝓿𝓲𝓼 :
J'ai découvert ce livre audio grâce à la masse critique de @babelio_ que je remercie.
Ce livre audio est très prenant. L'auteur a un style différent pour les deux récits ce qui est très impressionnant et le vocabulaire est riche ce qui est plaisant.
Les deux lectrices sont formidables, elles clament ce texte et le font résonner. Toute la poésie de l'auteur est mise en valeur grâce à elles deux.
Sur le fond, j'ai aimé le début de l'histoire du déserteur, puis j'ai un peu décroché pour enfin m'y replonger lorsque l'histoire de la femme est dévoilée. Les descriptions sont riches, les odeurs et l'embarras de son arme m'ont plu.
J'ai été transportée par l'histoire de Maïa et Paul, ces amoureux malgré leurs différences et les murs qui les ont séparés. Je déteste les mathématiques mais ce livre aurait pu me réconcilier avec cette matière tant ils sont sublimés par l'auteur. Leur histoire est très touchante et rappelle les horreurs vécues dans l'Allemagne nazie.

Un roman dramatique mais très poétique laissant entrevoir la lumière.
Commenter  J’apprécie          20





Lecteurs (539) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (2 - littérature francophone )

Françoise Sagan : "Le miroir ***"

brisé
fendu
égaré
perdu

20 questions
3709 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature française , littérature francophoneCréer un quiz sur ce livre

{* *}