AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,4

sur 783 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je viens de terminer ce court texte d'Annie Ernaux, auteure que je suis depuis ses tout premiers textes: la Place, La honte, etc. Femme de plume, que j'apprécie tout particulièrement....

Déjà de fort nombreuses critiques excellentes....Je vais tenter d'ajouter au plus près mon ressenti. Ne vous fiez surtout au titre qui ferait songer à une "bluette"…

Même si je ne partage en rien l'attirance de Annie Ernaux… pour les hypermarchés et « grandes surfaces »… je trouve son regard et ses observations passionnantes, sur notre société de consommation et nos comportements dans ces lieux.

Même si elle apprécie ces lieux de « l'Hypermodernité », elle n'en conserve pas moins une lucidité et un esprit critique salutaires… …Une de ses phrases retenues dans ce court texte est la nécessité de VOIR… et d' ECRIRE ce qu'on a observé, pour lui donner une véritable existence : « Parce que voir pour écrire, c'est voir autrement. C'est distinguer des objets, des individus, des mécanismes et leur conférer valeur d'existence » (p.71)

Elle exprime très finement l'ambivalence des ressentis face à ces « temples de la consommation » :

« Au fil des mois, j'ai mesuré de plus en plus la force du contrôle que la grande distribution exerce dans ses espaces de façon réelle et imaginaire (..)- sa violence (…) Son rôle de l'accommodation des individus à la faiblesse des revenus, dans le maintien de la résignation sociale. (…)
Souvent, j'ai été accablée par un sentiment d'impuissance et d'injustice en sortant de l'hypermarché. Pour autant, je n'ai cessé de ressentir l'attractivité de ce lieu et de la vie collective, subtile, spécifique, qui s'y déroule. Il se peut que cette vie disparaisse bientôt avec la prolifération des systèmes commerciaux individualistes, tels que la commande sur Internet et le « drive » qui, paraît-il, gagne de jour en jour du terrain dans les classes moyennes et supérieures.
Alors les enfants d'aujourd'hui devenus adultes se souviendront peut-être avec mélancolie des courses du samedi à l'Hyper U, comme les plus de cinquante ans gardent en mémoire les épiceries odorantes d'hier où ils allaient « au lait » avec un broc en métal » (p.71-72)

Ce texte est court mais très dense par les observations, notes sociologiques, anecdotes diverses… Annie Ernaux a tenu ce journal pendant une année, lors de ses visites à l'hypermarché Auchan…de Cergy-Pontoise. Grand rendez-vous humain… où on vient faire ses courses, mais aussi retrouver « des groupes humains » de tous les horizons et « presque » tous les milieux sociaux, casser la solitude, un certain isolement…

L'extrait que Annie Ernaux a choisi de mettre en exergue donne très justement , l'ambiance, le ressenti, que nous retrouverons au fil des notes, observations contrastées du journal de son auteur.

Je vous retranscris la citation de Rachel Cusk « Contrecoup » (éditions de l'Olivier, 2013), choisie en début de ce texte : « L' hypermarché au bout de la route est toujours ouvert : toute la journée, ses portes automatiques coulissent dans un sens ou dans un autre, accueillent et relâchent tout un flot humain. Ses espaces éclairés au néon sont si impersonnels et si éternels qu'il en émane du bien-être autant que de l'aliénation. A l'intérieur, vous pouvez oublier que vous n'êtes pas seul ou que vous l'êtes »
Commenter  J’apprécie          595
Annie Ernaux nous livre le compte rendu d'un journal relatant ses expériences avec les supermarchés ou autre centres commerciaux.
Pour être un habitué des susdits commerces, je me suis clairement retrouvé dans les textes de la "nobélisée ".

On apprend beaucoup sur les gens dans les supermarchés , devenus un lieu , le lieu ?, où l'on peut se rencontrer. Qui regarde les prix, qu'a t on dans le Caddy , à quelle heure y est on ?
Ces lieux sont aussi le reflet d'une société mouvante , consumériste. Les librairies disparaissent ou n'exposent que les stars tandis que les rayons bio envahissent l'espace .
L'auteur s'attarde sur les différences hommes femmes et leur exposition au quotidien dans les supermarchés. le clivage des jouets , les vendeurs masculins dans le rayon téléphonie, les caissières.
On notera une belle réflexion sur les produits du moment, ceux qui perdent 50 % de leur valeur une fois le moment passé : Après avoir été surexposés, ces marchandises se retrouvent pèle mêle dans des bacs , accoutrés avec une belle étiquette fluo qui pousse l'opportuniste à faire un achat et montre surtout que le prix précédent contenait 50 % de subconscient.
C'est un métier commercial , les plus brillants font cinq ans dans des écoles hors de prix , on doit en sortir avec certaines compétences de maniement des foules.

Bon , voilà, c'est court, pas mal foutu mais on en ressort avec l'impression que l'on aurait pu l'écrire .L'étude sociale n'est qu'esquissée , ce qui est dommage mais sans doute le but était ailleurs . Mais , on reconnaitra l'élégance du sujet, qui s'adresse à tous, avec un regard neutre mais développé.
Commenter  J’apprécie          512
Annie Ernaux a accepté de participer à l'aventure "raconter la vie" - le roman vrai de la société française, une collection du Seuil qui a décidé de porter un regard neuf sur notre société.

Elle a choisi le thème de l'hypermarché, lieu qu'elle connaît depuis longtemps. A travers le journal de ses visites à l'hypermarché Auchan de Cergy, Annie Ernaux dépeint avec minutie un de ces lieux qui jouent un rôle important dans la vie des gens, des consommateurs, mais qui ne suscitent pas d'habitude l'intérêt des romanciers.

Le titre "Regarde les lumières, mon amour" est la reflexion d'une mère qui montre les illuminations de Noël à sa petite fille.

Au fil des pages, des jours, se mêlent des descriptions presque géométriques des rayons, de leurs contenus multiples, des commentaires sur les modes de consommation et la société de consommation en général, et des renseignements extrêment précis sur le fonctionnement classique d'un hypermarché.

On retrouve dans ces descriptions et les commentaires le regard critique d'Annie Ernaux, sans concession, sur notre société et son fonctionnement:, en particulier dans son attaque féroce de la façon dont le supermarché reproduit les inégalités homme/femme, et son attitude face aux jouets des petites filles qui sont le reflet du monde de leurs mères.

Par ailleurs, Annie Ernaux dépeint la façon dont les consommateurs et les employés se rencontrent quotidiennement dans les hypermarchés.Ces rencontres sont superficielles. On se parle peu, on pose des questions simples sur les produits, sans aller plus loin. Lorsque le regard d'Annie Ernaux se pose sur toutes les personnes qui fréquentent l'hypermarché, il se fait moins critique, on ressent presque une bienveillance à l'égard de tous ces consommateurs, dont elle fait partie.

Lorsque son journal se termine, Annie Ernaux conclut sur son expérience : quel que soit le regard que l'on puisse porter sur la façon de consommer qui est proposée par l'hypermarché, celui-ci offre, selon elle, une certaine attractivité, liée à la vie collective qui s'y déroule.

Mais jusqu'à quand ? Les hypermarchés, symboles de notre époque, seront peut-être bientôt remplacés par d'autres façons, d'autres lieux de consommation...

Au final, j'ai pris beaucoup de plaisir à suivre Annie Ernaux et son caddie dans les méandres de l'hypermarché. J'ai aimé retrouver sa voix particulière et son "mordant". J'ai trouvé que ce sujet d'étude était original, même s'il pouvait paraître banal. "Voir pour écrire, c'est voir autrement" écrit elle. Je trouve que "Regarde les lumières mon amour" a réussi, et que notre quotidien peut encore nous étonner.
Commenter  J’apprécie          370
Le journal d'une femme poussant son charriot dans les rayons de "son supermarché" peut sembler déroutant ou ennuyeux. Pourtant, Regarde les lumières, mon amour, n'est pas un simple récit narcissique mais plutôt le carnet de bord intime et passionnant d'Annie Ernaux durant un an, au magasin Auchan des Trois-Fontaines.
Le livre fait d'anecdotes et d'observations quotidiennes analyse finement ce lieu d'abondance où se croisent toutes les classes sociales. Annie Ernaux décortique nos habitudes, les sollicitations commerciales permanentes, entre attraction pour ce lieu familier et répulsion pour les travers de notre société de consommation.
L'écriture incisive d'Annie Ernaux offre une analyse économique et sociologique particulièrement pertinente dans ce récit assez court mais d'une grande justesse à chaque ligne.
Je partage la fascination d'Annie Ernaux pour les supermarchés et j'aime imaginer la vie des personnes devant moi à la caisse des supermarchés, en observant ce qui se trouve dans leurs charriots, c'est souvent assez troublant.
En nous parlant d'elle, elle nous parle de nous et d'un sujet trop peu souvent abordé en littérature.
Commenter  J’apprécie          360
Un livre que j'avais déjà lu car certains passages ont résonné.

Extraits de journal intime, posés là. "Parce que voir pour écrire, c'est voir autrement. C'est distinguer des objets, des individus, des mécanismes et leur conférer valeur d'existence."

L'autrice nous fait part de ses expériences de l'hypermarché en philosophant sur la vie.

C'est un livre qui est forcément marqué temporellement comme elle le note à la dernière page puisque les hypermarchés sont maintenant délaissés et n'ont plus rien de nouveau.

J'ai aimé sa réflexion sur la place de ces endroits dans la littérature.

Un seul mot inconnu dans ces 61 pages


O comme L'orthosiphon, appelé aussi « thé de Java », tire son nom du grec « orthos » qui signifie, « élancé », et de « syphon » qui signifie « tuyau », du fait de l'aspect botanique caractéristique de sa corolle. Il est utilisé traditionnellement pour soigner de nombreuses affections liées aux voies urinaires et biliaires.
Commenter  J’apprécie          281
Faire un livre sur ses visites au centre d'achat ne semble pas évident au départ C'est pourtant ce qu'a fait ici l'autrice, avec succés selon moi. Bien sûr, on ne s'attand pas à de la grande littérature, encore que Ernaux a le chic pour les formules choc et que son écriture dépouillée est en soi remarquable; pas de fioritures inutiles, un vocabulaire précis, accessible, des constructions limpides, doit au but, et clairement en prime.

J'ai bien aimé ses réflexions sur l'avenir des caissières, la démesure de l'offre de produits, les stratégies occultes du marketing, l'analyse des clientèles selon l'horaire de fréquentation. Quelques touches plus personnelles, rares, ajoutent un peu d'humanité à travers ces observations plus sociologiques. le tout donne un court bouquin particulier, amusant et instructif à la fois, de quoi susciter de la curiosité envers cette autrice pour ceux et celles qui ne la fréquentaient pas déjà.
Commenter  J’apprécie          261
Ce livre court, mais passionnant fait partie de la collection Raconter la vie dirigée par Pierre Rosanvallon et Pauline Peretz.

Sous ce titre ironique qui pourrait faire penser à un roman, Annie Ernaux nous raconte la vie sous les lumières de l'hypermarché Auchan de Cergy.
Le récit, qui a la forme d'un journal, correspond à des observations qui datent de 10 ans, faites entre novembre 2012 et octobre 2013, donc avant la crise du Covid, des changements sensibles et angoissants que nous amène le dérèglement climatique, et de la crise de l'énergie et l'inflation qui l'accompagne.

Mais même si ces évènements ont renforcé le rôle d'internet, la volonté plus grande de consommer « local », et si le gigantisme des hypermarchés a conduit à une certaine désaffection, ce que décrit Annie Ernaux de la vie dans ces lieux n'a pas changé, qu'il s'agisse de l'attitude de la grande distribution à l'égard de ses clients, du comportement des consommateurs, et de la vie de celles et ceux qui y travaillent.

Avec son style volontairement sobre et si caractéristique, l'auteure se révèle d'une grande finesse d'observation, non dénuée d'humour, et d'une grande empathie pour les gens.

Chemin faisant, ce qu'elle décrit, c'est tout d'abord la force de contrôle exercée par la grande distribution sur ses client.e.s, souvent cachée sous un affichage de bienfaisance, la recherche de rentabilité se manifestant par le développement des caisses automatiques, du scannage de ses propres articles par la cliente ou le client, par la disparition des cabines d'essayage gérées par une vendeuse, etc..
Mais aussi bien d'autres choses, comme le fait que cette structure est un extraordinaire lieu de diversité et de mixité sociale, diversité d'ailleurs exploitée par l'hypermarché (sollicitations pour le nouvel an chinois, le ramadan, etc…), que les produits achetés disent beaucoup de la structure familiale, de la pauvreté aussi, sur le maintien de stéréotypes de sexe dans l'offre de jouets, que les conditions de travail sont dures pour les caissières, plus valorisantes pour les chefs de rayon de l'alimentation, dont le savoir-faire peut s'exercer, etc…

Et puis, ce court récit est plein d'anecdotes de la vie quotidienne, selon les époques de l'année, les heures de la journée, les âges des gens.
C'est vivant, juste, bienveillant, mais aussi profond dans ce que l'hypermarché dit de notre société capitaliste et de ses travers.

Ce livre est tout à fait en accord avec l'ambition de l'auteure de donner à son oeuvre une dimension sociologique, donc une façon différente de faire de la littérature, loin de la veine romanesque, c'est sûr, mais à mon modeste avis, tout autant pleine d'intérêt
Commenter  J’apprécie          265
Hypermarché.

Annie Ernaux a tenu un journal pendant un an lors de ses visites dans un hypermarché.

Après avoir lu plusieurs récits autobiographiques d'Annie Ernaux, je me penche désormais sur ce récit sociologique. L'autrice détaille la vie qui se déroule dans l'hypermarché où elle fait ses courses.

J'ai bien aimé cette lecture. Annie Ernaux commence par expliquer le contexte spatial et culturel de l'hypermarché étudié. Celui-ci se situe dans un centre commercial en région parisienne. Sa clientèle est majoritairement populaire.

Ensuite, au travers des différentes entrées du journal, les observations de l'autrice s'enchaînent. le magasin devient un organisme vivant qui obéit à des règles, soit écrites, soit tacites. Un lieu parfaitement banal devient passionnant à suivre. Je n'ai qu'un seul regret: le livre est trop court.

Bref, un livre qui dénote dans la bibliographie d'Annie Ernaux mais qui reste intéressant à lire.
Commenter  J’apprécie          240
Ces lumières ce sont celles des scintillantes guirlandes de Noël dans l'hypermarché Auchan du centre commercial des Trois Fontaines à Cergy Pontoise, celles qui font briller les yeux des enfants et invitent au rêve et à la consommation. Qui peut résister ?

Pendant douze mois, à la demande des Editions du Seuil, pour le projet collectif Raconter la vie, Annie Ernaux a fréquenté très régulièrement ce temple de l'abondance et a condensé son ressenti et ses réflexions dans une sorte de journal de bord, afin de "tenter de saisir quelque chose de la vie qui se déroule là". Elle y partage avec le lecteur ses observations et ses étonnements, elle observe la clientèle multiculturelle, elle flâne dans les allées des multiples rayons et s'interroge sur l'attraction irrésistible générée par les articles présentés, les techniques de vente, la segmentation des produits et des types de clients... Quelle est la valeur réelle des articles ? Il semble qu'elle soit véhiculée par la mode et surtout par le calendrier, d'où des soldes et des remises de près de 50% une fois l'événement passé (Noël, saison du blanc, Pâques, Fête des Mères, rentrée des classes...)

L'autrice prend son temps pour regarder et pour décrire les rayons spécialisés, les vendeurs, par exemple jeunes et dynamiques pour la téléphonie et l'informatique, plus âgés et expérimentés pour la boucherie et la poissonnerie. Elle regrette la pauvreté de l'espace librairie qui propose surtout des best-sellers. Chacun son métier, l'objectif d'un hypermarché est de faire du chiffre ! Elle fait preuve de compassion pour les hôtesses de caisse soumises à un rythme effréné de scans d'articles. "3000 à l'heure est un bon chiffre." Mais elle a une certaine nostalgie en voyant comment évolue le supermarché avec ses nouvelles méthodes déshumanisantes ; caisses automatiques, self-scanning, etc.

Les observations d'Annie Ernaux, au fil des pages, sont fines et pertinentes. Par exemple, elle constate et s'insurge sur la présentation très genrée des jouets pour enfants - Filles d'un côté et garçons de l'autre. "Je suis agitée de colère et d'impuissance" écrit-elle. "Je pense au Femen, c'est ici qu'il vous faut venir, à la source du façonnement de nos inconscients, faire un beau saccage de tous ces objets de transmission. J'en serai."

Un peu plus, une nouvelle dramatique, en aparté.
"Mercredi 24 avril.
Un immeuble de huit étages s'est effondré près de Dacca, au Bangladesh. Il y aurait au moins 200 morts. Les ateliers de confection y faisaient travailler 3000 ouvriers pour des marques occidentales. Cette précision est depuis longtemps superflue".
Quelques jours plus tard, après d'autres réflexions généralistes, une nouvelle remarque en aparté.
"Le bilan de l'effondrement du Rana Plaza au Bangladesh est de 1127 morts. On a retrouvé dans les décombres des étiquettes des marques de Carrefour, Camaïeu et Auchan."
Prise de conscience, changer les habitudes de consommation, impuissance... Que faire ? "Même les chômeurs français victimes des délocalisations sont bien contents de pouvoir s'acheter un tee-shirt à 7 euros".
C'est un fait !

Ce livre, comme souvent chez Annie Ernaux, est court (72 pages) et agréable à lire. Il est bien écrit. La plume est sobre, fine et élégante, toujours efficace et pertinente dans l'analyse du sujet et les réflexions.

"Souvent, j'ai été accablée par un sentiment d'impuissance et d'injustice en sortant de l'hypermarché. Pourtant je n'ai cessé de ressentir l'attractivité de ce lieu et de la vie collective, qui s'y déroule."

#Challenge Riquiqui 2023
#Challenge illimité des départements français en lectures (95 - Val d'Oise)
Commenter  J’apprécie          190
Je ne pouvais pas passer à côté de ce petit livre ! Je n'ai lu qu'une fois Ernaux, il y a quelques années avec La honte mais le titre m'attirait même si je savais qu'il était question de d'hypermarchés et non d'une histoire d'amour. Pendant une année Annie Ernaux va déambuler dans les rayons du magasin Auchan (et même le parking) pour observer les personnes qui le fréquentent mais aussi le côté commercial. Au gré des fêtes qui passent, on voie comment Auchan (comme Carrefour, Hyper U…) évolue dans leur dialogue : il pousse les clients à consommer de façon plus ou moins subtile. La façon qu'ils ont de s'approprier le client tout en mettant certaines limites est assez frappant. Et toujours trouver ces procédés pour fidéliser le client… je ne regarde plus les magasins de la même manière maintenant, je décortique chaque promos ou autres pour voir avoir tout le côté commercial.
Mais il y a aussi les gens qui donnent un regard plus doux à l'endroit, les amis, les familles qui viennent pour faire de petites ou grosses emplettes. On a quand même un sourire en lisant son journal de magasin ! Ca n'est pas qu'un endroit de business…
J'ai beaucoup aimé le regard sociologique d'Ernaux à travers ce commerce ! Vraiment intéressant et humain.
Commenter  J’apprécie          190




Lecteurs (1540) Voir plus



Quiz Voir plus

Connaissez-vous vraiment Annie Ernaux ?

Où Annie Ernaux passe-t-elle son enfance ?

Lillebonne
Yvetot
Bolbec
Fécamp

10 questions
292 lecteurs ont répondu
Thème : Annie ErnauxCréer un quiz sur ce livre

{* *}