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EAN : 9782080671752
159 pages
Flammarion (01/01/1999)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Et derrière la porte, il y avait
le rien ou plutôt
la matière du rien, une épaisseur
qui noyait tout et quand je franchissais
le seuil, c'était le rien qui
m'accueillait et j'aimais cette chute en moi
dans un indéfini
plus doux, plus vague où avoir mal
ne signifiait que d'être
là debout, près de la porte, sans savoir.
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C'était le soir, la lumière
qui ne fait plus mal,
celle des lampes, que restait-il
devant, quelques jours ou
peut-être des années,
tous ces matins
qu'on ne sait plus franchir, c'était
le même soir, les mains posées sur la table
et cet espoir au bout,
d'être ou de ne pas être, sans souffrir.
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Je ne veux pas qu'on meure
autour de moi et c'est
comme un effort terrible pour ne pas
voir, ne pas savoir
que l'hiver monte lentement et que les gestes,
les regards s'effacent,
avec ces mots qui répètent
que rien ne bouge, et rester
là, juste pour
rien, pour assister.
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Ce furent des années de deuil, mais
le deuil
n'avait pas de couleur, pas
de saveur, on marchait
avec lui sans qu'il soit un obstacle
dans le possible, un
mur devant lequel on aurait dû
souffrir, c'était le deuil
comme un air qu'on respire et qui
s'attarde
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On serait
loin, on oublierait, comme les choses
sont faciles
quand on a tout perdu, quand
on croit que tout est perdu et que
le désespoir
travaille seul, puisqu’il est pur,
on serait loin, on
marcherait et ce serait
un horizon peut-être, où se recueillir.
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Vidéo de Claude Esteban
« […] « La poésie est parole dans le temps », Machado (1875-1939) n'a pas cessé de l'affirmer. Encore fallait-il que le temps ne se résumât pas à la pression immobile du passé sur la circonstance, ni la parole au simple ressassement de l'irrémédiable. Certes Machado […] a éprouvé une manière d'attirance étrange devant la négativité et la noirceur du destin de l'Espagne. Il ne s'y est point abandonné. Ou plutôt, avec une véhémence souvent proche du désespoir, une tendresse mêlée de répulsion et de haine, il a tenté, longuement, d'en sonder les abîmes. […] La poésie - Machado, seul de sa génération, s'en persuade - n'a plus pour tâche de répertorier pieusement les ruines ; elle se doit d'inventer le futur, cette dimension héroïque de la durée que les Espagnols ont désappris dans leur coeur, dans leur chair, dans leur langue depuis les siècles révolus de la Reconquête. […] […] Nostalgique de l'Inaltérable, à la poursuite du mouvant… Par son inachèvement même, dans son échec à s'identifier à l'Autre, la poésie d'Antonio Machado atteste, et plus fortement que certaines oeuvres mieux accomplies, la permanence et la précarité d'un chemin. Hantée par le néant, elle se refuse au constat de l'accord impossible. Prisonnière du doute et de la dispersion, elle prononce les mots d'une reconnaissance. Elle déclare la tâche indéfinie de l'homme, la même soif à partager. » (Claude Esteban.)
« […] “À combien estimez-vous ce que vous offrez en échange de notre sympathie et de nos éloges ? » Je répondrai brièvement. En valeur absolue, mon oeuvre doit en avoir bien peu, en admettant qu'elle en ait ; mais je crois - et c'est en cela que consiste sa valeur relative - avoir contribué avec elle, et en même temps que d'autres poètes de ma génération, à l'émondage de branches superflues dans l'arbre de la lyrique espagnole, et avoir travaillé avec un amour sincère pour de futurs et plus robustes printemps. » (Antonio Machado, Pour « Pages choisies », Baeza, 20 avril 1917.)
« Mystérieux, silencieux, sans cesse il allait et venait. Son regard était si profond qu'on le pouvait à peine voir. Quand il parlait, il avait un accent timide et hautain. Et l'on voyait presque toujours brûler le feu de ses pensées. Il était lumineux, profond, car il était de bonne foi. Il aurait pu être berger de mille lions et d'agneaux à la fois. Il eût gouverné les tempêtes ou porté un rayon de miel. Il chantait en des vers profonds, dont il possédait le secret, les merveilles de la vie ou de l'amour ou du plaisir. Monté sur un Pégase étrange il partit un jour en quête d'impossible. Je prie mes dieux pour Antonio, qu'ils le gardent toujours. Amen. » (Rubén Darío, Oraison pour Antonio Machado)
0:00 - Titre 0:06 - Solitudes, VI 3:52 - du chemin, XXII 4:38 - Chanson, XLI 5:39 - Humour, fantaisies, notes, LIX 7:06 - Galeries, LXXVIII 7:54 - Varia, XCV, Couplets mondains 9:38 - Champs de Castille, CXXXVI, Proverbes et chansons, XXIX 10:14 - Champs de Castille, idem, XLIII 10:29 - Prologues. Art poétique. Pour « Champs de Castille » 12:17 - Générique
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