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EAN : 9782226130822
252 pages
Albin Michel (04/01/2002)
4.41/5   11 notes
Résumé :


« Rompre, être quitté, vivre la fin d’un amour sont des épreuves. Comme pour le deuil, il y a un chemin à parcourir pour se reconstruire après la perte d’un proche.

Avec une grande sensibilité et en s’appuyant sur de nombreux exemples, le Dr Christophe Fauré, psychiatre et psychothérapeute, aborde :
- La souffrance insidieuse du temps du doute précédant la séparation
- L’annonce de la rupture
- Le tumulte ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Ce livre m'a été d'une aide précieuse pour me reconstruire.
Il faut le lire, le fermer.
Et le rouvrir de temps à autre pour y puiser des conseils.
Il traite une infinité de sujets qui tournent autour d'une rupture
avec justesse et profondeur.
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être quittée après 30 ans de mariage est une épreuve.
la suite demain
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C'est un super livre qui permet de comprendre beaucoup de choses. Si je l'avais eu lors de ma rupture, il m'aurait vraiment aider à surmonter la pente ! Tout est expliqué avec des termes très faciles à comprendre et accessibles. Ce livre peut très bien parler à quelqu'un qui vit sa première rupture mais aussi à quelqu'un qui a été en couple durant des années. C'est presque un guide qui permet de voir la rupture autrement et de mieux comprendre le point de vue de l'autre surtout si on a été quitté(e). Si on n'a pas eu de réponses précises lors de la rupture, ce livre peut vraiment vous les apporter et vous aidez à passer à autre chose.
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Citations et extraits (60) Voir plus Ajouter une citation
"Avant, dans les premiers temps de notre mariage, on pouvait se parler pendant des heures jusque tard dans la nuit.
Maintenant, on regarde la télé et on ne trouve plus rien à se dire.
On ne se parle plus.
C'est terrible d'en être arrivé là"
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On n’est résolument plus heureux dans cette relation et il semble désormais inutile de différer plus longtemps l’annonce de la rupture. D’autres circonstances peuvent survenir et précipiter les événements : l’épouse veut entamer des démarches pour adopter un enfant ; elle envisage un gros emprunt bancaire pour l’achat d’une maison, le partenaire est muté en province et il souhaite déménager au plus vite… Il devient urgent de mettre cartes sur table. Il est vrai, aussi, qu’on décide de se jeter à l’eau lorsqu’on estime pouvoir raisonnablement se débrouiller seul(e) et qu’il y a désormais plus de bénéfices à partir qu’à rester. Quoi qu’il en soit, la question, pour l’instant, est de savoir comment mener à bien cette difficile confrontation avec son/sa partenaire. Deux voies se dessinent alors : assumer la séparation ou laisser pourrir la situation jusqu’à son point de rupture ; porter la responsabilité de son départ ou faire en sorte que l’autre assume une décision qu’on n’arrive pas à prendre soi-même. Assumer la responsabilité de l’annonce « Il faut qu’on parle… Je ne suis pas heureuse… J’ai besoin de vivre autre chose ailleurs, avec d’autres gens… Je tiens à toi, mais pas assez pour avoir envie de continuer de vivre avec toi… Je vais partir… » « Il y a quelqu’un d’autre dans ma vie depuis huit mois… Je sais, j’aurais dû t’en parler plus tôt… J’ai essayé de te le dire mais je n’ai pas pu… Je ne t’aime plus… » « Comment te faire comprendre que ton amour m’étouffe… Je suffoque avec toi : tu m’en demandes trop, je n’en peux plus ! Plus rien n’est possible entre nous. J’ai tout essayé, mais maintenant je n’ai plus le temps… Adieu ! » Annoncer la fin d’une relation est toujours difficile et chargé de souffrance pour les deux partenaires. Il n’existe pas de façon non douloureuse de dire à celui/celle qu’on a aimé(e) que c’est fini et qu’on veut désormais partir. Il y a un aspect positif, néanmoins : l’annonce directe de la rupture met fin à un rapport des forces inégal : les deux partenaires savent désormais à quoi s’en tenir. Le silence est brisé. Le/la partenaire quitté(e) sort enfin de l’ignorance : il/elle devient acteur d’une situation qui le/la concerne au premier chef, peut désormais réagir en connaissance de cause. Dans le cas le plus favorable (ce qui est rare, en raison de la forte charge émotionnelle de l’annonce), celui/celle qui part a conscience de la violence potentielle de ce qu’il va dire et tente de créer un véritable espace de parole et de négociation (même si, dans un premier temps, le partenaire est sous le choc et incapable de penser calmement). À l’inverse, certains, extrêmement stressés par la situation, ne parviennent pas à ménager leur partenaire et lui assènent leur décision avec brutalité. L’« agressivité » de leurs propos n’est certes que le reflet d’un profond malaise, mais il est clair que celui/celle qui reçoit la nouvelle de plein fouet ne le perçoit pas ainsi : il/elle n’y voit que la violence d’une annonce sans ménagement. D’autres, enfin, tout aussi stressés, réussissent néanmoins à prendre le recul nécessaire et, conscients de l’impact de ce qu’ils vont dire, tentent de prendre des gants. On ne peut pas faire l’économie de la souffrance à l’annonce de la rupture : elle fait partie intrinsèque du processus. Cependant (et ceci s’adresse essentiellement au partenaire qui décide de partir), on peut s’entourer de certaines « précautions », tant pour se préserver soi-même que pour épargner quelque peu son partenaire. Une chose est certaine : annoncer son intention de partir au milieu ou au détour immédiat d’une violente dispute est une erreur. Cette situation est bien trop émotionnelle pour qu’il en ressorte quelque chose de positif. Cela dit, il n’existe pas de « bon » moment : ce ne sera jamais le bon moment ! De plus, il faut impérativement que le/la partenaire qu’on quitte apprenne directement la nouvelle : on doit lui parler en face à face. Il n’y a rien de pire, en effet, que d’apprendre une telle nouvelle au cours d’une conversation avec une tierce personne qui aurait été mise dans la confidence par son conjoint. Si c’est malheureusement le cas, le ressentiment du partenaire sera légitime.
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On commence à exister (et peut-être à être plus heureux) en dehors de la relation, même si on éprouve un certain malaise à le reconnaître. On attend de moins en moins de la relation. On est alors très proche du point de non-retour. Aller consulter un psy Le poids de l’ambivalence et des non-dits qui l’accompagnent est parfois tellement lourd à porter que certains éprouvent le besoin de consulter un psy, afin d’y voir plus clair. Très souvent, cette démarche se fait à l’insu du partenaire : on ne veut pas lui en parler ; on craint qu’il ne la comprenne pas et qu’il cherche à en connaître les raisons.
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Il est essentiel de parler de soi, en disant « je » : expliquer ce qu’on ressent, son mal-être, ses besoins et ses aspirations ; évoquer les efforts déployés avant d’en arriver là, la difficulté à discuter. Parler en son nom propre, sans remettre directement son/sa partenaire en cause dans un premier temps, ne désamorcera pas ses réactions émotionnelles, mais aura au moins le mérite de ne pas le/la braquer d’emblée, en l’acculant à une position où il/elle n’aurait pas d’autre choix que de riposter violemment face aux attaques qu’on lui fait. S’il/elle se sent attaqué(e), il/elle ne pourra, pour se défendre, que réagir à l’agressivité qu’on lui envoie et cela fermera aussitôt le dialogue.
Ainsi, il serait préférable de dire :
« J’ai besoin d’être pris en compte et d’exister aux yeux de la personne que j’aime » plutôt que : « Tu es trop négligent(e) envers moi ; tu ne fais plus aucun effort pour être attentif(ve). » « J’aspire à une vie où je serais plus en contact avec ce qui est essentiel pour moi. Je ne trouve pas cela dans notre vie ensemble », plutôt que : « Tu es fade, sans objectif dans la vie. Tu ne t’intéresses à rien d’important. »
« Je m’ennuie », plutôt que : « Tu m’ennuies. »
« Je mesure ma part de responsabilité dans ce qui se passe aujourd’hui entre nous », plutôt que : « Tout est de ta faute ! Je n’ai rien à me reprocher ! »
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La séparation n’est pas une fatalité, mais une extrême vigilance s’impose si on veut préserver la relation. Il vaut mieux prévenir que guérir. Les deux parents ont tout intérêt à être accompagnés et soutenus psychologiquement au cours de la maladie de leur enfant et, le cas échéant, durant le deuil. Le père ne doit pas s’exclure du processus, comme il a trop tendance à le faire ; c’est une grave erreur, car cela crée un déséquilibre dans le couple. La rupture de communication risque d’être d’autant plus prononcée.
La maladie grave chronique d’un partenaire (cancer lentement évolutif, maladie neurologique dégénérative…) ou un handicap physique important (paraplégie, tétraplégie…) jettent une charge considérable sur les épaules de son conjoint. Le danger vient de l’épuisement physique et psychologique que cela risque de provoquer chez ce dernier. Les contraintes qui s’exercent immanquablement sur le couple sont extrêmement importantes et peuvent avoir raison de l’amour le plus sincère si l’accompagnant(e) ne trouve pas les moyens de se ressourcer ailleurs, tant physiquement que psychiquement. C’est une condition indispensable pour garder l’amour vivant et préserver la relation sur le long cours.
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