Un court roman polonais traduit par
Charles Zaremba
Une belle découverte à laquelle nous invite les éditions des Allusifs. La couverture résume le contenu du livre de façon synthétique mais parfaite. Un homme arrive avec sa valise dans une ville il tombe amoureux d'une jeune femme : les lèvres évoquent une passion.
Mais aussi, on peut faire une autre interprétation, les lèvres, une jeune fille amoureuse décide de partir de fuir d'où la présence de la valise. Nous somme dans la Pologne de l'après guerre dans les années 50.
Elzbieta s'ennuie, elle ne supporte plus l'hypocrisie et le mensonge de petite ville de province. Elle a qu'une envie de partir loin d'échapper à cette vie monotone à sa mère. Un grande envie d'évasion s'empare d'elle.
Elzbieta est pianiste la musique tient sa place dans ce petit roman, Chopin et Bach sont présent, ainsi que la structure du livre en trois temps. Elle tombe sous le charme du poète Milobrzeski, entre eux s'installe une romance comme l'indique le titre de ce court roman ou longue nouvelle.
J'ai trouvé ce court roman remplit de charme. J'ai aimé la poésie qui se dégage de ce texte. Pour ma part je ne ferais pas le rapprochement avec
Flaubert et son Emma Bovary. Mais plutôt à
Tchekhov, sa petite musique, l'échappée à la triste vie ennuyeuse de la province, envie folle d' aller voir du côté de la grande ville Varsovie car nous somme en Pologne.
J'aime beaucoup ce passage léger et remplit de poésie, de luminosité montre l'importance de la religion Catholique en Pologne.