AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,74

sur 11726 notes
On ne peut pas passer à côté de ce roman devenu si populaire, l'adaptation cinématographique aidant.
Comme le suggère le titre, je l'ai trouvé délicat, sensible, tout en douceur.
On se laisse porter au fil des pages, c'est écrit simplement et différemment de ce que l'on connaît déjà.
Une fois ouvert, on ne le referme que lorsqu'il est terminé.
Un bon moment.
Commenter  J’apprécie          311
Bon, je ne sais pas comment l'exprimer. Je viens de lire sur deux demi-journées ces romans de l'auteur ; "La délicatesse" et "Vers la beauté". Les pages ont vite glissé sous mes yeux. le style est fluide, les pensées un peu passe-partout, pas vraiment de surprises ou d'interrogations. Des références culturelles comme des branches pour faire grimper ces romans plus haut, leur offrir un tuteur, leur donner une aura. C'est toujours intéressant, j'avoue, des petits cailloux à mettre dans la poche. Mais...
C'est assez plat au final et les personnages ne semblent pas ancrés dans la réalité. Tout est trop facile voire un peu creux. le tronc de l'histoire a une belle écorce, les branches sont délicates, les racines manquent de ciel et le ciel de racines. Comme un joli cadre pour rehausser un tableau sans grande profondeur. On effleure. Il manque un truc. Il manque la simplicité du vrai, sans l'artifice de l'art, la beauté sans cadre artificiel. le réel au-delà de la photographie.
Je suis certainement injuste car finalement j'ai lu ces deux romans d'une traite. Pourquoi au final ai-je un goût de superficialité ? Peut-être justement à cause de la brièveté de ces lectures où on ne s'accroche pas longtemps. On passe. On oubliera peut-être assez vite. Sauf que l'auteur n'est pas un inconnu du public.
J'ai préféré "Vers la beauté" pour le personnage de Camille hélas arrivé sur le tard et pas assez développé, pas assez détaché d'un scénario aux ficelles trop visibles.
Commenter  J’apprécie          301
Je suis tombée par hasard sur la délicatesse de David Foenkinos .... et cette délicatesse m'est tombée des mains.
Il ne s'y passe pratiquement rien, mais ce rien se présente sous la forme d'un ahurissant catalogue de clichés, un amoncellement de niaiseries, un ramassis de poncifs, un nombre insensé de platitudes, le tout rédigé dans un style sautillant se voulant parfois guilleret et teinté d'humour, parfois tragique - tout dépendant des circonstances -
et entrecoupé d'apartés ridicules, sans queue ni tête, pour faire genre ?, pour se montrer original ?
Au fait, vous voulez un Krisproll ?
Et avez-vous enfin bouclé ce fichu dossier 114 ?
A survoler vite fait dans la salle d'attente de son médecin traitant, dentiste, gynécologue, ou proctologue (en fonction de votre sexe) afin de changer des habituels Closer, Gala ou encore Auto-moto (toujours en fonction de votre sexe).
Commenter  J’apprécie          305
J'ai trouvé cette histoire plutôt mièvre.
Le personnage principal endeuillé dans son désespoir et sa solitude a un goût de déjà vu en matière "littéraire".
Sa rencontre avec le "pas-beau-mais-si-aimable" Markus ne m'a pas touchée.
Trop de douceur tue l'amour, et le plaisir de lire.
Lien : http://justelire.fr/la-delic..
Commenter  J’apprécie          303
Après avoir découvert Delphine de Vigan, je continue mon petit challenge personnel. Ce challenge a pour but de découvrir des auteurs qui marquent ou ont marqués la littérature contemporaine francophone. Je continue donc la découverte de cette littérature avec David Foenkinos, l'auteur du roman Charlotte, primé au prestigieux prix Renaudot l'année passée. J'ai, cependant, décidé de découvrir l'auteur avec le roman La Délicatesse, son roman le plus connu et le plus lu.

La Délicatesse traite de la rencontre entre Nathalie, jolie jeune femme qui a perdu l'amour de sa vie dans un accident de voiture et qui malgré les années qui passent à vraiment du mal à tourner la page, et Markus, collègue suédois maladroit qui ne possède pas un physique particulièrement attirant. Dans le premier quart du roman, on suit seulement Nathalie, on y apprend son histoire et sa psychologie. J'avoue que je me suis assez ennuyée sur cette partie. L'arrivée de Markus est un vrai tournant dans le roman et le rend un peu plus plaisant à lire. Markus est le genre de personnage que l'on aime aimer et que l'on a envie de prendre dans ses bras.

Concernant la mort du mari de Nahalie, j'avoue être un peu déçu du traitement du deuil de la part de l'auteur. J'ai trouvé que c'était un peu trop survolé et peu émouvant. PS : I Love You est un roman qui m'a paru beaucoup plus profond et mieux écrit sur ce thème alors qu'il est catalogué dans une littérature un peu moins « prestigieuse » (comme quoi…).

L'écriture ne m'a pas particulièrement emballé. Je n'ai pas toujours compris où l'auteur voulait en venir, quelle émotion il souhaitait me faire ressentir. Les petites touches d'humour n'ont pas fonctionnées sur moi. David Foenkinos a une écriture qui doit toucher de nombreuses personnes, et je le comprends tout à fait mais je n'ai rien ressenti à la lecture et n'ai pas aimé les partis pris de l'auteur. Dommage.

Comme vous l'avez sûrement compris, je suis assez déçue de ce roman. La Délicatesse m'a laissé complètement de marbre et je n'ai absolument rien ressenti de particulier à la lecture. Je suis tout à fait consciente d'être surement passée à côté de quelque chose mais l'écriture de l'auteur (et notamment ses touches d'humour) n'ont pas fonctionné sur moi. C'est malheureusement le genre de roman vite lu et vite oublié !
Commenter  J’apprécie          300
Je me doutais bien que passer de Jim Harrison à "La délicatesse" ça allait pas le faire (et ça le fait pas du tout !)
Pas moyen de trouver un quelconque intêret à cette histoire qui est tout sauf "délicate". C'est lourd, rempli de banalités, les personnages sont caricaturaux et le côté mièvre et fleur bleue dégouline à chaque page ! Les passages où l'auteur tente de faire de l'humour tombent à plat...pas vraiment une réussite !
Commenter  J’apprécie          302
Je suis tombée sous le charme de cette belle écriture toute en sensibilité, comme la peinture impressionniste, elle éveille tous nos sens et le coeur avant tout.Ce livre est comme prendre une grande bouffée d'oxygène, savourer un risotto en compagnie de l'être aimé: vivre tout simplement et savourer.
Commenter  J’apprécie          290
Un pur régal du début à la fin.

Le titre du roman est tout à fait en accord avec son intrigue : chez D. Foenkinos, la finesse du propos se met selon moi au service d'une palette émotionnelle haute en couleurs.

Habituellement je ne lis pas de romances, j'y suis même quasiment allergique, puisqu'elles ont tendance à remuer le couteau dans ma plaie. Mais il n'y pas de mal à se faire du mal, et quitte à être masochiste, autant l'être en parcourant l'oeuvre d'un écrivain si talentueux. Chapeau bas.

Je relirai un récit du même auteur au plus vite !
Commenter  J’apprécie          283
Je découvre la délicatesse de David Foenkinos plus de dix ans après le tapage médiatique qui a suivi sa publication, en 2009. Et je pense que c'est une bonne chose, cela me permet de ne pas voir ma lecture biaisée par le ras le bol général qui peut se faire sentir dans ce cas.
Pour ma part, j'ai beaucoup aimé ce roman. En 2020, donc.
On y suit Nathalie, jeune femme dynamique et active, très séduisante, épanouie en amour ainsi que dans son travail.
Un jour, très brusquement, François, l'homme qui partage sa vie, meurt au cours d'une séance de sport. Une mort violente, inattendue, qui laisse Nathalie dans le désespoir le plus complet, perdue, sans repère.
C'est le récit du veuvage et du chagrin, puis de la reconstruction. Nathalie reste bien entourée. Son associé, Marc, est aussi un ami. Pour faire face, elle décide de se noyer dans le travail. Elle ne veut pas montrer de faiblesse, elle décide d'être forte malgré ce drame irréversible.
Il y a Markus aussi. Un employé suédois sans charme, mais avec beaucoup de répartie et d'humour. Alors que Nathalie reprend confiance en son pouvoir de séduction, elle embrasse un jour Markus sur la bouche, langoureusement... Pour cet homme quelconque, c'est un cadeau du ciel !
Je trouve que Foenkinos traite ses personnages avec beaucoup de bienveillance et d'empathie. Ils sonnent juste et la psychologie est bien travaillée. Petit à petit, on apprend comment chacun évolue, comment chacun arrive au moment présent à partir de flashback dans les souvenirs de chaque personnages. C'est un procédé classique que l'auteur utilise avec délicatesse. Rien n'est blanc, ni noir.
Pour ces raisons, j'ai aimé ce roman, que j'ai lu très rapidement. En revanche, j'ai préféré la première partie à la seconde, qui s'apparente plus à une comédie romantique, registre qui m'est plus éloigné.
Après deux soeurs, je lis avec plaisir les romans de Foenkinos, alors que j'avais un certain a priori à son égard. Belle rencontre !
Commenter  J’apprécie          282
"La délicatesse" est un roman qui nous conduit sur le terrain du deuil et de la reconstruction. Comment vivre sans l'être aimé ?
Au décès de François, Nathalie a du mal à surmonter sa peine. Comment reprendre sa vie quotidienne seule alors que tous les souvenirs sont là, partout autour d'elle ? Chaque élément de sa vie quotidienne lui rappelle son mari : les objets de leur appartement, les photos, même une chanson qui passe à la radio. Et puis, il y a Paris, ses rues et ses restaurants, des lieux qui lui remémorent un instant de leur bonheur.
Nathalie finit par reprendre son travail et un semblant de vie sociale. Son ami Charles (qui est aussi son patron) en profite pour lui faire des avances mais elle l'éconduit gentillement.
Ses journées sont toujours rythmées de la même façon. Au bout de trois ans, elle réalise que pour se reconstruire et pour avancer, il faut se séparer des souvenirs.
Sur son lieu de travail, elle sympathise avec Markus, un collègue suédois.
Markus est un homme introverti, peu sûr de lui, venu s'installer en France après une déception amoureuse qui l'a fragilisé. Il a un physique quelconque, mais son humour et sa manière de penser intriguent Nathalie qui se rapproche de lui. Avec Markus, elle retrouve le sourire, c'est un homme qui lui fait du bien. Leur rapprochement va progressivement se remarquer au sein de l'entreprise et cette relation hâtise la jalousie de Charles...
"La délicatesse" est un petit roman court qui se lit vite. Avec humour et tendresse, l'auteur raconte l'histoire de deux êtres un peu perdus que tout oppose en apparence.
Il n'y a pas d'intrigue particulière. David Foenkinos utilise beaucoup de citations tout au long du récit.
Abordant des thèmes difficiles, il raconte avec délicatesse l'histoire de Nathalie, une histoire simple et touchante.
Un roman qui fait du bien.
Un moment de lecture agréable.
Des personnages attachants et humains.

Lien : http://labibliothequedemarjo..
Commenter  J’apprécie          286





Lecteurs (34902) Voir plus



Quiz Voir plus

La Délicatesse

Quel est l'éditeur du roman "La Délicatesse" de David Foenkinos?

Flammarion
Gallimard
Kirographaires
Seuil

10 questions
394 lecteurs ont répondu
Thème : La délicatesse de David FoenkinosCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..