La délicatesse

David Foenkinos est un auteur Français dont j'entends énormément parler depuis longtemps. C'est donc avec une grande curiosité que je me suis lancée dans la lecture de la délicatesse, une comédie Française très connue, adaptée au cinéma en 2011.

La vie de Nathalie passe du jour au lendemain d'un bonheur pur et dur à une vie vide de sens. Alors qu'il était parti faire un jogging, le mari de Nathalie ne reviendra jamais, mort durant son loisir. Comment retrouver goût à la vie après ce terrible épisode ? Devenue veuve, ses connaissances, ses collègues de travail et ses amis se relaient auprès d'elle pour la soutenir. Mais Nathalie ne veut pas de cette pitié. Elle veut seulement réapprendre à vivre.

La délicatesse traite d'un sujet vraiment très triste : la mort inattendue d'un être cher. Nathalie se retrouve seule du jour au lendemain, après avoir passé plusieurs années de vie avec l'homme qu'elle considérait comme l'homme de sa vie. Je n'ai pas pu m'empêcher de me glisser dans la peau de la protagoniste, et de ce fait, j'ai pu ressentir - en moins fort, bien évidemment -, tout ce qu'elle a dût ressentir au moment de cette disparition. Certaines lignes m'ont vraiment tirées des larmes des yeux. C'est un épisode si tragique, qui doit être tellement douloureux... et qui, malheureusement, arrive vraiment trop fréquemment dans la vie réelle.

Mais David Foenkinos, loin de laisser ses lecteurs se noyaient dans toutes les larmes de leurs corps, va apporter un important message d'espoir à toutes ces personnes restées seules. Nathalie, après une période de deuil qui a duré plus de trois ans, où elle s'est plongée corps et âme dans son boulot, va finalement décider de reprendre sa vie en main : elle va vivre pour elle et redonner un sens à son quotidien. Par le hasard des choses, Nathalie va rencontrer Markus, un jeune suédois assez quelconque employé dans la même entreprise qu'elle. Une histoire singulière va naître entre eux, qui se rapproche significativement de la Belle et de la Bête. Les rumeurs vont aller bon train, les mauvaises langues vont parler, mais rien n'entravera la reconquête du bonheur de Nathalie. Derrière chaque peine, se cache de l'espoir.

Les avis sont très controversés sur ce livre. Soit on aime, soit on aime pas. Personnellement, j'ai bien aimé l'histoire. C'est une comédie française très triste et réaliste. Malheureusement, l'écriture de l'auteur est n'est pas très délicate (c'est le cas de le dire). J'ai trouvé qu'il sautait un peu du coq à l'âne, qu'il enchaînait les épisodes de la vie de Nathalie sans beaucoup de transition. de plus, les caractères des personnages étaient un peu trop rapidement décrits. Nathalie, par exemple, m'a semblé être une coquille vide, un frigidaire statique. C'était assez déconcertant, surtout pour un roman qui s'axe sur les sentiments humains.

Finalement, La délicatesse est un roman à double tranchant : l'histoire est jolie et poignante, tandis que l'écriture de l'auteur est un peu incisive. J'ai quand même passé un agréable moment de lecture. En sachant que ce livre a été adapté en film, je pense que j'irai le visionner, ne serait-ce que par curiosité...
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Plusieurs mois après avoir achevé ce livre, il ne m'en reste rien. Inodore, incolore et sans saveur, c'est une certaine conception de l'écriture (je n'ose pas dire de la littérature) qui s'illustre là. Finalement, voilà un ouvrage représentatif d'une bonne partie de la production littéraire contemporaine: légéreté allant jusqu'à la vacuité, personnages suffisamment neutres pour permettre à un grand nombre de s'y identifier: qui n'a jamais eu de chagrin ou de deuil dans sa vie? Qui n'est pas inhibé au quotidien? Qui n'est pas dans l'honnête moyenne? Et dans des décors aussi étourdissants qu'un open space de banque ou de compagnie d'assurance. Avec la plante verte dans un coin.
Politiquement correct, littérairement creux.
Les personnes qui ont acheté ce livre ont été hameçonnées par leur soif de délicatesse. En tout cas, c'est ce qui m'est arrivé.

J'ai rarement lu un livre dont le titre me revenait sans cesse tout au long de ma lecture. L'histoire, l'écriture, les personnages, tout se retrouve dans ce mot : la délicatesse.

L'auteur nous emmène dans le quotidien d'une femme brisée par la vie qui se lance corps et âme dans le travail. Un jour, une impulsion étrange la pousse à embrasser l'un de ses collègues. Pas par attirance, ni par envie, simplement parce qu'il était là, à ce moment là.

Nathalie c'est la déesse : inaccessible autant par sa beauté que par son comportement. L'auteur enveloppe son héroïne dans une bulle de sensibilité et la sublime par la présence d'un personnage masculin à l'antithèse du héros.

Markus c'est le grand gars qui passe inaperçu, un brin ridicule. Il suscite l'indifférence.

Le rapprochement de ces deux êtres va être doux, tendre et léger, provoquant malgré eux la jalousie des uns, la haine des autres mais surtout l'incompréhénsion autour d'eux. Comment deux personnes aussi différentes peuvent-elles devenir aussi proches ? On voit peu à peu le regard des autres se transformer : soudain l'être insignifiant devient un héros, ses faits et gestes sont analysés, on lui trouve de l'allure, de la répartie, même ses silences sont devenus intelligents.

Une histoire pleine d'humour fin aussi où aucune phrase n'est laissée au hasard. D'une écriture originale où chaque mot est important : les titres ainsi que les notes de bas de pages racontent quelque chose. Les mots prennent tout leur sens au propre comme au figuré.

Une histoire touchante qui ne vous laissera pas indifférents.

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Mon 4ème Foenkinos, celui que l'on m'a le plus chaudement recommandé. Alors merci à tous les lecteurs qui l'ont fait.
Une oeuvre qui porte très bien son nom : fine, délicate, poétique, ciselée avec tant de belles phrases que j'ai fait le choix de mettre en citation la première qui avait retenue mon attention = dès la première page!
Henri Pick m'avait amusée, Vers la Beauté bouleversée, En cas de Bonheur plu sans plus, la Délicatesse m'a littéralement transportée.
Foenkinos nous narre une fois de plus l'histoire de gens ordinaires qui vivent des drames malheureusement ordinaires mais de sa plume magique il en fait un magnifique roman que l'on a peine à quitter.
La sensibilité exacerbée de cet écrivain me touche énormément. Dire qu'il écrit comme une femme serait réducteur voire stupide. La sensibilité, pour moi, n' a pas de sexe.

A mon tour de vous recommander ce délicieux bain de délicatesse littéraire.

Croyez-vous au prince charmant ?

Si c'est le cas, comment l'imaginez-vous ? Grand, beau et sûr de lui ? Et comment réagir si finalement, ce prince, n'était rien de tout cela ?

Après le décès de son mari, Nathalie ne croit plus en rien. Elle s'imagine continuer la vie seule, incapable de croire encore en l'amour. Bien sûr, quand elle embrasse Markus ce jour-là, elle ne pense pas que ce garçon, au physique ingrat puisse lui faire autant de bien... Mon Dieu que ce récit est réjouissant !

- Un écrivain en or ! -

Cette histoire est, somme toute, banale. Et pourtant … impossible d'en détacher les yeux ! Avec légèreté et fraîcheur, David FOENKINOS dresse le portrait de personnages en quête de vie. Tout simplement.

Son écriture a vraiment été une découverte ; un petit sourire au coin des lèvres et tout s'illuminait, se colorait ! C'est un auteur magique ! Il est parvenu à une chose que je pensais impossible : me faire croire à une histoire romanesque sans cliché ! Comme quoi, l'amour ce n'est pas seulement Roméo & Juliette ou Heathcliff & Catherine dans les Hauts de Hurlevent ?

- La fantaisie à toutes les pages -

Le petit plus de ce doux roman : les touches fantaisistes, comme la composition de la soupe du jour au menu de la cantine, la liste des signes astrologiques des collègues de Nathalie et bien d'autres encore… Un vrai trésor ! Les personnages deviennent des intimes et l'auteur s'immisce dans les notes de bas de pages, au coeur des paragraphes, dans chaque mot d'esprit. Et c'est totalement irrésistible.

Au final, une belle découverte. Une jolie surprise et, je l'avoue, un coup de coeur.
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Nathalie vit le parfait amour avec François depuis 7 ans lorsqu'un dimanche ce dernier est renversé par une voiture lors de son footing. le patron de Nathalie, Charles, très attiré par elle depuis le début décide de lui déclarer alors sa flamme mais elle ne partage pas ses sentiments et préfère s'abrutir au travail. Trois ans après, Markus un collègue entre dans son bureau. Sans savoir pourquoi, elle l'embrasse. Peu à peu, elle découvre un homme qui lui plaît....
Ce roman aborde le thème de l'amour après un drame mais aussi la situation des relations amoureuses au travail. C'est un livre agréable qui se lit facilement mais qui n'a pourtant rien d'exceptionnel d'autant que l'on reste un peu sur sa fin. le style de l'auteur est fluide et agréable. le récit est bien construit mais il manque un petit quelque chose pour donner à ce roman une force émotionnelle.

Et bien que dire de ce roman tellement il suscite de controverses...Le premier mot qui me vient à l'esprit pour le décrire c'est : "délicatesse". Ca tombe bien c'est son titre !
Si vous cherchez un roman larmoyant, une analyse psychologique poussée des personnages, de la grande littérature, passez votre chemin...
Si vous souhaitez passer un bon moment de lecture apaisante, pleine d'optimisme avec une once d'humour, ce livre est pour vous.

David Foenkinos nous raconte l'histoire d'amour improbable entre Nathalie, belle jeune cadre dynamique à qui tout souriait dont la vie s'effondre lorsqu'elle perd son mari, et Markus, homme insignifiant dans son travail, à l'apparence plutôt ingrate, blessé dans sa vie amoureuse mais qui saura la séduire en étant lui-même, sensible, plein d'humour, déstabilisé et déstabilisant.
Avec un tel sujet on aurait pu tomber dans le larmoyant, mais non, l'auteur évite cet écueil et nous livre une oeuvre sensible, poétique et pleine d'optimisme.
Certains diront que ce roman est banal, plat, moi je ne trouve pas. Il est à l'image de la vie : La vie avec ses douleurs et ses peines, mais aussi la vie qui reprend ses droits, tranquillement mais surement en dépit des épreuves endurées, la vie de tout un chacun telle qu'on la connaît, sans débordements, sans fioritures.
Petit aparté sur des critiques sur le monde de l'entreprise tel que décrit : Je ne trouve pas qu'il soit si caricatural que cela. Les ragots, les petites manipulations, c'est aussi cela (pas que, certes et heureusement...) Les histoires de coeur qui alimentent les conversations c'est plus que monnaie courante !

J'ai passé un bon moment, certes rapide, mais tout y est dit, pas besoin d'en faire 100 pages de plus.

En lisant ce livre, je m'émerveillais de la qualité de l'écriture. Je tournais les pages avec plaisir mais bien vite, tout est devenu si fluide et prévisible à la fois que je n'avais plus l'impression de me laisser porter par une histoire, j'avais l'impression de lire un documentaire.
Si le tout manque peut-être un peu de profondeur, j'ai quand-même apprécié cette courte lecture parfaite entre deux lectures sérieuses.

Dans La délicatesse, l'on retrouve les thèmes de prédilections chers à David Foenkinos.
Thèmes universels qui tournent autour de l'amour et des relations complexes entre les êtres.
« Il passait par là ; elle l'a embrassé sans réfléchir. Maintenant, elle se demande si elle a bien fait ? Car a-t-elle le droit d'aimer à nouveau après la mort de l'homme de sa vie ? A-t-elle le droit d'envisager sa propre reconstruction et faire acte de résilience ? »

Une romance, une histoire somme toute banale mais bien ancrée dans une réalité.
J'ai aimé Nathalie (tout comme j'ai pu aimer Jenny - Love Story, 1970. Elles m'ont touchée car au-delà de la souffrance, du désespoir, des accidents de la vie, … c'est l'espoir, le rêve, l'amour, l'espérance, la confiance, la joie, le plaisir, l'humour, qui émergent.
C'est la magie de la vie pleine de surprises. Sa BIENVEILLANCE en se manifestant, même fugitivement, et en nous enveloppant dans la douceur et la délicatesse, ne nous permet-elle pas, ainsi, de donner un sens à nos existences ?

Emil Cioran affirmait qu'il existe une supériorité de la vie face à la mort : celle de l'incertitude. La vie, la grande inconnue, n'est fondée sur rien de compréhensible, et ne donne pas l'ombre d'un argument. Au contraire, la mort, elle, est claire et certaine. D'après Cioran, seul le mystère de la vie est une raison de vivre.

Alors ! … laissons-nous envelopper…. !

Suite à un engouement général, je l'ai lu. Je n'ai toujours pas compris où l'auteur veut en venir. C'est plat et vide. Il ne se passe rien. Je ne sais pas quels sont les 10 prix que ce livre a obtenu mais je ne comprends pas comment il les a obtenus !!! Très décevant !