Un joli roman de reconstruction amoureuse.
voici un livre à découvrir que j'ai lu sur un malentendu, sa jaquette, où il est écrit que lors de sa première rencontre avec Nathalie, François en offrant à boire à cette inconnue, se dit que si elle choisit un jus d'abricot, il l'épouse. J'ai donc cru qu'il s'agissait d'un récit aussi léger et amusant qu'avait pu l'être son précédent roman : "
le potentiel érotique de ma femme", que je résume à un sourire fugace.
Il y a dans cette dernière de couverture, un goût de pure publicité mensongère. Mais, le mensonge est supporté de manière agréable, car Foenkinos sait troubler, faire sourire, puis s'esclaffer et emporte ici le lecteur dans une histoire improbable, mais vraiment touchante.
Certaines scènes sont truculentes et s'imaginent aisément sur un écran de cinéma où Nathalie serait Alice T. Mais, déjà, j'en ai trop dit. Et puis, évidemment, pour elle, ce serait impossible.
La relation avec le cinéma est d'autant plus évidente par les multiples références qui ponctuent le récit que par la mise en place de vrais plans avec cadrage, angle de vue et décor.
Tout se trouve ici dans le détail, même insignifiant, et ce souci permanent isolé dans le récit et les attitudes, les actions résolument surréalistes des principaux personnages, rendent ce roman riche, cocasse, mais surtout joli par son thème principal que je tairais par délicatesse...
J'ai adoré les résultats des matchs de ligue 1 de football après la déconvenue de Charles, j'ai moins aimé la première impression imbécile de Markus, grand gagnant de ce jeu de hasards.
Au final, j'ai passé un très agréable moment comme à écouter une jolie chanson.
Et je me répète à l'envi et gratuitement : en général, les Nathalie sont belles.