Un été à Willowglen est un texte bouleversant, écrit avec beaucoup de sensibilité et sans doute de sincérité.
Janet Frame nous entraîne dans les aléas du début de sa vie d'adulte, nous fait partager ses souffrances mais aussi sa passion pour la littérature et l'écriture.
Dans le deuxième volume de son autobiographie,
Janet Frame évoque d'abord ses années d'étudiante : son départ pour la grande ville, les années d'école normale, l'université, sa solitude et la découverte de la musique.
Mais de plus en plus importunée par sa timidité, la jeune étudiante se renferme alors sur elle même. Elle finit par craquer et tombée dans les rouages d'une médecine incompétente, elle se retrouve internée à plusieurs reprises et pendant plusieurs années dans différents hôpitaux psychiatriques pour soigner une supposée schizophrénie.
Après une période cauchemardesque, Janet s'en sort grâce à l'écriture et au soutien d'un écrivain néo-zélandais oublié . Elle est déclarée saine d'esprit et poursuit son aventure littéraire en publiant son premier roman.
A la fin de ce volume, Janet a une trentaine d'année et s'apprête, grâce à une bourse attribuée aux artistes, à quitter la Nouvelle-Zélande, pour un voyage en Europe.