Noir. Comme l'âme de Nelson, détective privé ravagé par une douleur intime que seul l'alcool parvient parfois à anesthésier.
Moite. Comme l'atmosphère de certains palais vénitiens, envers glauque d'un décor devant lequel le monde entier s'extasie.
Cynique. Parce que le mal n'est pas toujours où l'on croit. Ni le bien, non plus. Mais qu'en revanche le mensonge et les faux-semblants sont partout.
Avec ce deuxième opus des aventures de Nelson Furratier – dit « Le Furet »–, l'auteur nous livre une intrigue dense mais rythmée qui nous tient en haleine jusqu'au dénouement, totalement inattendu. Un polar, donc. Mais pas seulement. Un roman intimiste aussi, tant l'auteur excelle à sonder les reins et les coeurs d'une galerie de personnages tous plus sombres et déjantés les uns que les autres. Comme lui, au fond… Des méandres cachés des canaux vénitiens aux tréfonds obscurs des âmes de ses habitants, le Furet nous rappelle de façon brutale et avec un sens certain de la formule que les apparences sont souvent trompeuses et que la cruauté est bien souvent l'enfant de la douleur. Vivement le tome 3!
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Un polar dit de plage gentillet, se lisant rapidement - voire même en diagonale - tout en s'oubliant aussi rapidement t une fois le roman refermé.
Nelson Furratier - le personnage principal imaginé par l'auteur - est horripilant au possible, tout en étant, me semble t'-il imbu de lui-même.
En bref, une lecture au quelle on peut se passer, et, qui ne manquera pas.
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