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sur 1131 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ils ont passé une nuit ensemble, une nuit dont ils se souviennent...Elle lui a donné une statue antique.
Ils...ce sont Assem, agent des services secrets français, spécialiste des missions secrètes et des coups tordus. Elle, c'est Mariam, archéologue irakienne...Au matin chacun est reparti vers son propre monde, ses propres soucis...Elle doit lutter contre un cancer, il doit rencontrer son chef qui lui confiera la mission d'approcher Sullivan, agent des services spéciaux américains, et de "l'évaluer", de "le renifler de près pour savoir ensuite s'il faut le condamner à mort ou s'il peut être récupéré".
Deux mondes confrontés à la violence...
Il tue sans état d'âme, il a participé à l'élimination de Khadafi.
Elle est attachée à la grandeur et au passé de son pays et, par amour et passion pour l'art, elle fait tout pour sauver de l'oubli des antiquités archéologiques sorties de terre en les exposant dans des musées. Elle a été anéantie quand des malades, des tarés islamiques ont détruit, à la disqueuse, des oeuvres dans les musées irakiens au nom de leur Islam. Elle l'est toujours quand ils font sauter à l'explosif, des sites antiques en Afghanistan, en Irak ou en Libye. Elle passe sa vie à tenter de recréer, dans le cadre de sa mission au sein de l'Unesco, ces collections antiques dispersées dans le monde après la chute de Saddam Hussein et le pillage des musées... Opiniâtre, elle se bat pour la Culture, pour que les civilisations n'oublient pas leur Histoire
Le récit de leur histoire n'est pas banal, chacun connut des victoires professionnelles, mais un rien aurait pu faire basculer leur vie, comme celle de Sullivan. Laurent Gaudé nous propose en parallèle de ces trois vies, en miroir, les vies de trois autres personnages bien plus illustres qu'eux, de trois personnages de la Grande Histoire.
Hannibal tout d'abord, qui pendant des années de guerre gagna, grâce à son génie militaire, tous ses combats contre l'empire romain qu'il fit trembler, sauf le dernier qui lui coûta la vie.
Puis, le Général Grant vainqueur de la guerre de Sécession dans le sang, Grant qui par deux fois fut élu Président des Etats-Unis, malgré sa réputation de boucher qu'il traîna jusqu'à sa mort.
Hailé Sélassié enfin, empereur d'Ethiopie, vivant dans l'opulence et laissant crever de faim son peuple, connu la défaite et l'humiliation face aux armées de Mussolini, et L Histoire gardera en mémoire son discours devant la SDN....
Les victoires sont multiples mais la défaite est unique. Victoires comme défaites tiennent souvent à bien peu de choses, un petit rien peut faire basculer la Grande Histoire...L'erreur de quelques centimètres d'atterrissage d'un hélicoptère aurait pu faire basculer le raid contre Ben Laden...
Après chaque guerre, une fois la paix revenue, toutes les civilisations ont pourtant clamé haut et fort : "Plus jamais ça!" ...des décisions vite oubliées
Ces différentes vies s'entremêlent, se juxtaposent, ces victoires, comme ces défaites ont de multiples points communs. Gaudé raye les époques, et ne conserve que les réflexions, les états d'âme et attitudes de ses personnages face aux événements.
Le texte très documenté de Gaudé est riche d'informations. J'ai été un peu déboussolé dans les premières pages par cette succession de paragraphes, sans lien chronologiques entre eux, qui me donnaient une impression de brouillon, mais très vite j'ai été séduit par l'écriture, et la "gymnastique" qu'elle imposait parfois.
Roman pas banal, loin de là! Séduisant!
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De Laurent Gaudé j'ai adoré La mort du roi de Tsongor, le soleil des Scorta, et puis après… En dépit d'histoires riches, engagées, j'ai trouvé les fins ternes… Jusqu'à Ecoutez nos défaites.
Un homme et une femme se rencontrent dans un hôtel et s'aiment toute une nuit. Elle est archéologue irakienne, en charge de sauver les oeuvres d'art de l'avancée de Daesh. Il est dans les renseignements français, et doit retrouver un membre des commandos d'élite américain qui a déserté. A leur manière, les deux protagonistes voient le mal en face, voient les conséquences de la guerre.
Parallèlement, trois grands militaires, Hannibal, le général Grant et Hailé Sélassié, racontent leurs combats.
A travers ces récits, ces vies, c'est une réflexion sur la guerre, sur le prix de la paix. Tous ces morts pour quoi? Qu'est-ce un assassin? Qu'est-ce qu'un héros? Quel est le véritable prix de la victoire? Quelle différence avec celui de la défaite?

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"Écoutez nos défaites" est un livre de Laurent Gaudé. Et chaque page de Laurent Gaudé est une belle page, comme j'ai déjà eu le plaisir de le constater dans plusieurs de ses livres. Néanmoins, le tout est plus que la somme de ses parties et pour ce livre-ci, j'ai été un peu déçu de l'arrangement de toutes ses belles pages.
Les histoires de plusieurs personnages s'entremêlent. Des personnages différents, éloignés dans le temps et dans l'espace: Hannibal, Haïlé Sélassié, le général Grant, et quelques autres. Pour chacun, Laurent Gaudé raconte une défaite, qui peut être une défaite au sens large, conséquence d'une victoire; par exemple, la "défaite" peut se trouver dans le nombre de soldats qui ont dû être sacrifiés dans une bataille victorieuse, ou se trouver encore dans le saccage du musée de Mossoul, mais la défaite peut également être plus personnelle.
Assurément, cette analyse de la défaite est originale et incite à la réflexion. Je vous renvoie aux excellentes critiques de mes distinguées compatriotes ClaireG (25/09/2016) et latina (27/10/2016), par rapport auxquelles ce que je serais capable d'écrire ne serait que babillage.
Comme je l'annonçais plus haut, la structure du texte m'a déçu. Elle m'a fait ressentir le texte comme un immense exercice de style. Cet aspect-là m'a dérangé, de plus en plus, au point de désacraliser la valeur que l'on trouve dans chaque page. J'ai le sentiment que le texte aurait gagné en force s'il avait été organisé en chapitres consacrés à un seul personnage. Je n'ai pas fait l'exercice, qui suis-je donc pour juger ?
Malgré ce ressenti négatif, je vous conseille ce livre pour toutes ses belles pages et pour les réflexions qu'il suscite. de Laurent Gaudé, qui reste dans mes grands favoris, j'ai préféré "Cris" et "Eldorado", je vous conseillerais de commencer par ceux-là si vous souhaitez découvrir ce brillant auteur.
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Dans ce roman symphonique, Gaudé fait parler au présent des professionnels de la guerre, d'une guerre totale : Hannibal dans la deuxième guerre punique, Ulysses Grant dans la guerre de sécession, Haïlé Sélassié dans la guerre Italo-éthiopienne, plus deux figures plausibles des guerres contre « ces hommes qui ont la mort dans les doigts » et y entraînent les civils. Sullivan, l'américain, a participé à la « neutralisation » de Ben Laden à Abbottabad. Assem, le français, a assisté à celle de Kadhafi à Syrte. L'auteur ajoute à ces hommes Mariam, une archéologue Irakienne qui assiste à la destruction de sa culture. Tous parlent au présent pour souligner que la guerre – le combat ou la barbouzerie – est omniprésente, toujours recommencée, toujours suivie d'une défaite. le message perçu est le fatalisme, parfois la connivence, plutôt que le pacifisme. La seule note apaisée (et ambiguë) est la transmission par Mariam d'une statuette du dieu Bès volée dans une fouille.

Il y a dans ce livre de grandes pages : Hannibal à la bataille de Cannes, l'immersion du corps de Ben Laden, la fin de Sullivan. Il y a aussi de grandes idées : « Sherman est brave. Pas du courage commun qui n'est qu'une déclinaison de l'obéissance » (p 70). « Ne laissez pas le monde vous voler les mots. […] Et il doit bien avouer qu'il a laissé le monde lui voler les mots. Il n'a été question que de gestes. L'action, qui s'empare de tout, ne laisse plus de place à rien. L'action avec son ivresse et son intensité qui rend tout si fade en comparaison » (p 95). Gaudé aime convaincre et joue des répétitions. Parfois à l'excès. Six fois « Ecoutez nos défaites » dans le dernier paragraphe, c'est une figure de style. Plus de dix fois dans le livre « Ils hurlent de joie », cela devient une cheville.
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Cinq récits allant de l'époque romaine à aujourd'hui, de Carthage aux Amériques, se mêlent dans ce roman où la guerre est l'épine dorsale. Hannibal, Négus, Grant, une archéologue et un soldat français des opérations spéciales se racontent dans les pages de Laurent Gaudé.

Daesh, Kadafi, Scipion, Oussama Ben Laden, le général Lee, Mussolini, la guerre est partout, de toutes les époques, monstrueuse, sanguinaire.

Une figurine volée de dieu égyptien, passe de main en main, un agent américain décide de jeter son tablier ensanglanté, Hannibal franchit les Alpes avec ses éléphants, Négus fuit son royaume et se réfugie en Grande Bretagne.

Le propos du livre est lourd, violent, décrivant la guerre sans concession. L'auteur parle au nom des vainqueurs, bouchers, vaincus, victimes, soldat, rois, lieutenants. La guerre est partout mais l'humanité résiste quelque part dans le récit, sous la forme d'une histoire d'amour à rebours, entre une archéologue et un soldat français, la rencontre d'une nuit.

Ecoutez nos défaites n'est pas une lecture de tout repos, le roman vous met mal à l'aise malgré sa narration morcelée, ou peut-être à cause de cela justement. L'écriture de Laurent Gaudé ne souffre d'aucun reproche et sa perception des guerres qu'il décrit fascine. Un roman difficile, passionnant et bouleversant.
Lien : http://www.blog.neoprog.eu/i..
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Écoutez nos défaites de Laurent Gaudé est une injonction, portée par la forme impérative du titre à revenir sur des évènements historiques, actuels ou passés, à les comparer et à en tirer des leçons.
Les parcours contemporains d'Assem, agent des services de renseignements français, de Mariam, archéologue irakienne, et de Job, ancien membre des commandos d'élites américains pourraient n'être que les ingrédients bien pensés d'un thriller historico-politico-actuel ; mais ici, l'originalité vient de la confrontation des genres et des styles entre roman d'aventures ou d'espionnage et épopée guerrière.
La narration est doublement polyphonique, d'abord à travers les trois personnages principaux, puis grâce aux points de vue distanciés de trois personnages référentiels, à première vue sans rapport avec la trame de base.
Ayant toujours plusieurs livres en cours, j'ai pu me permettre d'aborder cette lecture, qui s'annonçait difficile et laborieuse, par petites touches, excellente manière de procéder, puisque, peu à peu, j'ai réussi à entrer dans le récit et à m'approprier les articulations et les liens entre les différentes voix.

La narration principale est entrecoupée par des passages qui retracent des épisodes de trois épopées guerrières : la deuxième Guerre Punique, la guerre de Sécession et l'invasion de l'Éthiopie par l'Italie mussolinienne.
Personnellement, je connais plutôt bien (souvenir d'études en littérature latine sur les guerres puniques) Hannibal et je comprends mieux les passerelles proposées par Laurent Gaudé à travers l'univers référentiel qu'il convoque avec lui : Hannibal fait partie des grandes figures historiques ennemis de Rome dans la littérature latine ; la représentation de tels héros est nécessairement ambivalente mêlant fascination et répulsion. Ici, les évènements qu'il nous est donné à lire et à comparer avec l'intrigue du roman se situent chronologiquement entre la prise de Sagonte, l'arrivée de l'armée d'Hannibal en Italie, la prise de Capoue, la défaite de Zama et la fuite d'Hannibal.
Par contre, j'ai dû faire quelques recherches sur les deux autres références historiques pour trouver un noeud thématique commun…
En ce qui concerne Ulysse S. Grant, l'accent est mis sur sa carrière militaire et son rôle dans quelques batailles décisives de la guerre de Sécession. le héros de guerre, futur Président, n'est pas dépeint sous son meilleur jour, bien au contraire : alcoolique, agressif, surnommé « le boucher » à cause des terribles pertes humaines causées par ses stratégies, il apparaît souvent aux portes de la folie.
De la seconde guerre Italo-Éthiopienne, Laurent Gaudé retient surtout la retraite et la déroute d'Hailé Sélassié, sous les bombardements ennemis. Il évoque les doutes et les hésitations du Négus entre résistance et reddition, puis son attitude digne face à la lâcheté de la Société des Nations et enfin, son retour au pays et les coups d'état qui vont le déstabiliser.
À la fin du roman, les trois héros épiques ont vieilli et attendent la mort, Hannibal dans son exil où il se suicidera pour ne pas tomber aux mains des romains, Grant dans la pauvreté et le Négus assassiné dans le silence et le dénuement de sa cellule. La question est de savoir si, après ce qu'ils ont fait et vécu, ils peuvent reposer en paix…

Écoutez nos défaites est un livre sur les mots et sur le sens et le pouvoir des mots dans un monde gouverné par l'action. À juste titre, Mahmoud Darwich lance cet avertissement à Assem: « ne laissez pas le monde vous voler les mots ».
La défaite n'est pas l'échec… et les victoires sont porteuses de sentiments de défaites, à cause de toutes les victimes causées ; « les grandes batailles qui restent dans les mémoires sont des charniers atroces qui font tourner les oiseaux ». La défaite demeure « un sentiment de gêne vis à vis de soi ».
Ainsi, Assem sait qu'il perd une part de lui-même à chacune de ses missions : « chaque départ est une perte ».
Mariam, confrontée aux dévastations des hauts lieux archéologiques au Moyen Orient comprend qu'à travers la destruction de cette part qui échappe en général aux batailles et aux incendies, c'est « la jouissance de pouvoir effacer l'Histoire » qui domine, de supprimer les acquis. de plus, elle réalise que même si l'archéologie fait oeuvre de révélation, elle est basée sur le pillage et la profanation de tombeaux. Sa défaite, c'est en quelque sorte « la part d'ombre de son métier ».
Job est celui des trois personnages principaux qui a le plus de mal à réintégrer la vie normale après chacune de ses missions ; il semble bien avoir pris conscience d'une situation sans issue dans une histoire en constant recommencement qui ne tire jamais les leçons du passé : « avez-vous gagné, lieutenant ? » demande-t-il à Assem et cette question va longtemps tarauder ce dernier.

Ce roman s'adresse à des lecteurs avertis, curieux et déterminés à chercher les clés de lecture disséminées dans l'ensemble du texte, des lecteurs concernés par l'adjectif possessif du titre du roman, Écoutez NOS défaites. Car il s'agit ici d'accepter « la défaite intime, profonde face à cette chose qui approche, à laquelle l'homme ne peut échapper et qui s'appelle l'engloutissement ».
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Au delà des histoires des personnages historiques tels que sont Hannibal, le Général Grant et dont les épopées se chevauchent pendant la lecture du roman. Il faut savoir lire entre les paragraphes qui narrent les guerres perdues ou les ambitions déchues de ces grands qui ont fait L Histoire.
Entre chacun de ces paragraphes, c'est votre vie en filigrane qui s'inscrit, ce sont aussi vos défaites qui se révèlent à vous. C'est ce qu'il faut comprendre.
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Difficile d'avoir un avis tranché sur le dernier roman de Laurent Gaudé. Il y a quelque chose de très agaçant dans Oubliez nos défaites: le sentimentalisme niais du bobo qui constate que la guerre c'est vilain. Sans blague !
Pourtant, il semble qu'après les soporifiques Ouragan et surtout Dansez les ombres, Laurent Gaudé renoue enfin avec l'épopée et surtout le talent. Oubliez nos défaites est un roman sur la guerre (celles, récentes, de Libye, d'Afghanistan et d'Iraq mais aussi la guerre de Sécession, les guerres puniques, la guerre italo-éthiopienne .) C'est une réflexion sur la victoire, la défaite et le rôle des archéologues.) C'est remarquablement bien écrit et j'ai appris un tas de choses passionnantes sur Hailé Sélassié (dont je n'avais que vaguement entendu parlé) et sur la guerre de Sécession dont je n'avais pas mesuré le niveau de barbarie. Bon allez, c'était bien.
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Laurent Gaude nous livre ici une réflexion âpre sur les guerres, le désir de puissance avec leurs contre parties les tueries, les massacres ...la victoire à toujours un goût amer : "Agamemnon avait perdu il avait d^u tuer sa fille....On ne peut partir au combat avec l'espoir de revenir intact...Au départ déjà il y a le sang et le deuil.Au départ ,déjà il faut accepter l'idée d'être amputé de ce qui vous est le plus cher. Au départ, déjà, la certitude qu'il n'y aura aucune victoire pleine et joyeuse".Laurent Gaude croisé trois époques, trois conquérants : Hannibal marchant sur Rome, le Général Grant écrasant les Confédérés et Haile Selassie luttant contre les fachistes italiens . En contre point à ces combats se croisent Assem Graieb , un espion des services secrets français et Assem Mariam une archéologue irakienne . Assem n'a de cesse de retrouver et de sauver de la destruction des oeuvres d'art. On ne peut s'empêcher de penser à l.Afghanistan ou encore à Palmyre ...
Laurent Gaude nous entraîne au souffle de l'Histoire , dans une écriture puissante . le seul bémol pour moi est la construction : passant d'une époque, d'un personnnage à l'autre... j'ai eu du mal à rentrer dans l'atmosphère et à m'attacher aux personnages.
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Ecoutez nos défaites est un roman dont le fil narratif se situe pour certains personnages dans une période très contemporaine. La destruction de Palmyre, la mort de Ben Laden, de Khadafi sont des évènements que croisent à des degrés divers certains des personnages et c'est un nouveau point de vue, de nouvelles questions qui en émergent.
Le parti pris de la période contemporaine est partagé avec d'autres voix, d'autres personnages ayant existé qui, eux, narrent une partie de leurs vies, de leurs conquêtes et du moment où tout bascule vers leur défaite.
"Ecoutez nos défaites" et réaliser qu'elles sont multiples et complexes et qu'elles ne sont pas toutes précisément de réelles défaites, et réaliser qu'elles ne sont pas forcément synonimes d'échecs.
Ce n'est pas forcément le roman de Laurent Gaudé que j'ai préféré, je me suis des fois un peu perdu dans les histoires parallèles par manque de connaissances historiques peut-être mais j'ai apprécié toutes les relations, les questions qu'ils exposent et la prise de recul qu'il permet.

Il m'a personnellement fait pensé à ce que j'avais ressenti après avoir lu "le serment sur la cute de Rome " de Jérôme Ferrarri.
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