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Claude Califano (Traducteur)
EAN : 9782266066686
445 pages
Pocket (30/11/1995)
3.53/5   17 notes
Résumé :
Quand s'affrontent anges et démons, qui saurait dire où est la lumière et où sont les ténèbres...

Depuis des siècles, le Vatican a en sa possession un antique grimoire, " L'Evangile des ténèbres ", ouvrage traitant de l'un des secrets les mieux gardés de l'Eglise : l'existence des vampires. Mais quelqu'un a réussi à dérober le livre.

Toutes les tentatives pour le retrouver débouchent sur des bains de sang, révélant peu à peu l'influenc... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Le premier roman de la trilogie des "Ombres" est une épopée brillante qui nous emmène dans un monde secret des vampires et d'une société secrète qui a juré de les détruire.

"Des Saints et des Ombres" et un excellent ouvrage, servi avec une grande narration peuplée de créatures aux proportions épiques; Hannibal, William F. Cody et Peter Octavian, le dernier des princes byzantins. Leur adversaire est un groupe restreint sous les auspices de l'Église catholique, c'est-à-dire : le Vatican. le bouquin n'est pas du tout "sans pour sang" une romance mais bel et bien une histoire de bataille épique. Ce ne sont, en aucun cas, des brillants vampires "jouant au football", non, mais des sacrés monstres déterminés à zigouiller d'autres monstres - certains humains, d'autres pas.
L'auteur de génie, Christopher Golden combine parfaitement les genres, mêlant action, horreur, gore, romance, sexe et histoire sur une secte secrète de l'Église catholique qui détruit les vampires depuis des siècles, à l'aide d'un livre ancien qui s'intitule : "L'Évangile des Ténèbres".

De surcroît, l'histoire incorpore notamment la mythologie; la religion, la politique et la vieille nature humaine pour éclairer et compliquer davantage cette épopée, tout en tissant des liens avec de la magie.
Le rythme de la narration est alléchant, rapide et à la fois excitant, l'intrigue est rafraîchissante, originale et captivante qu'on est immédiatement attiré dès la première page, en nous poussant à une anticipation précipitée pour mieux nous tordre – ralentir, puis accélérer à nouveau. Avec habileté et facilité, les personnages sont très foisonnants et fouillés. le style d'écriture du romancier est décomplexé, sans effort et sans aucun doute rempli des propres émotions de l'auteur, tout en restant simple, sans paraître condescendant. L'atmosphère de cette oeuvre est tout simplement mystifiante et qui remet également en question sur ce qu'on nous a dit et enseigner sur ce qui est bien et ce qui est mal et surtout sur les origines de ces dichotomies.

Il transforme tout autant les mythes de longue date introduits par Bram Stoker dans son roman "Dracula" sur leurs têtes collectives. La regrettée autrice de talent, Anne Rice avait tenté d'essayer en vain de le faire, mais sans jamais y parvenir avec autant de réussite et de panache que Monsieur Christopher Golden.
"Des Saints et des Ombres" est à la fois entraînant, sensuel et choquant,
Je vous recommande fortement ce livre si vous êtes vous aussi, un amoureux des mythes et des monstres, des vampires et des métamorphes et que si vous désirez ardemment avoir une vision puissante de l'immortalité qui vous retiendra sous son charme... pour toujours !
En somme, la lecture était divertissante, servie avec une grande construction narrative et d'une très bonne intrigue Ô combien jouissante, ainsi que des scènes impressionnantes et démentielles !
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Ce livre fait partie d'une trilogie intitulée "La saga des Ombres" (T1 Des saints et des ombres 1994 - T2 Des anges et des démons 1995 - T3 Vampires et martyrs 1998) et ce premier tome n'est plus disponible car plus réimprimé, ce qui est dommage, car il est bon. Vous n'aurez plus qu'à le rechercher dans les bouquineries...

Le récit est de facture classique : écriture claire, facile à lire, assez bien de descriptions (on a l'impression de se promener pour de vrai à Venise, manque plus que l'odeur des canaux et les canots). Il y a une abondance de détails, mais l'auteur est scénariste, ceci expliquant cela. Ne vous inquiétez pas, cette profusion de détails ne m'a pas gêné dans ma lecture, les descriptions sont courtes et n'entravent pas le bon déroulement de l'histoire. Faites gaffe tout de même lorsque surviennent certains passages peu ragoûtants où il faut poser le livre pour bien digérer ce qui vient d'être lu.

Au fur et à mesure de l'avancement, l'histoire est fragmentée en passages de plus en plus court où l'on change de point de vue selon le personnage … Cela accélère la lecture et vous donne envie d'aller plus loin. Excellent moyen aussi pour faire monter le suspense et vous empêcher d'abandonner le livre car chaque passage s'arrête sur un moment clé. C'est vicieux mais on ne s'ennuie pas un seul instant.

Les vampires ? le modèle classique : teint pale, transpiration très modérée, ouïe fragile, métamorphose en créature ailée ou en brume, allergie profonde au soleil à un point tel qu'il est impératif de calfeutrer le contour des portes et des fenêtres. Pour ce qui est des moyens utilisés pour les exterminer nous retrouvons la croix, les objets en argent, le feu et naturellement le soleil. Classique, quoi, même si le livre ne tournera pas autour de leur soif de sang. Ce n'est pas que ça me dérange, mais si, quand même : lire un livre qui ne parlerait que de la soif maladive de sang, ce serait lassant au bout de quelques pages.

Le personnage principal : en l'occurrence notre vampire détective, Octavian, est toutefois moderne. Sa chasse pour subvenir à ses besoins fondamentaux en liquide rouge est remplacée par un abonnement à la morgue du coin pour du sang frais ! Modernité, quand tu nous tiens...

Octavian a été marginalisé, bannit par ses semblables puisque, entre autres, il croit qu'il suffit de se convaincre que le soleil ne peut rien contre eux pour pouvoir se mouvoir de jour. Autrement dit, il suffit de ne plus croire en ce que la religion catholique a établi comme dogmes sur les vampires. Fallait y penser !

Quelle approche rafraîchissante ! Il est rare de voir des auteurs jongler avec des concepts nouveaux et ceux déjà établis depuis longtemps dans une même oeuvre. Ce livre est vraiment original car il est sorti des sentiers battus et établis avec brio.

Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Je ne sais pas si cela tient du style de l'auteur, de la traduction ou des deux mais il y a clairement un problème. C'est vraiment pénible à lire.
Quant à l'histoire, c'est non seulement tiré par les cheveux mais on a droit à tous les clichés : le héros tombe amoureux de la meuf super badass et jolie, les vampires ça baise dans tous les sens, male gaze à tous les étages... Et puis la fin tombe complètement à plat avec des questions qui restent sans réponses.
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N'aimant pas, mais vraiment pas, les histoires de vampires, je n'ai pas réussi à finir ce petit roman ... ...
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
- "...tout fut silencieux un instant, et un premier livre Buffalo girls de Larry McMurtry, jaillit soudain de son rayon et tomba bruyamment sur le sol. Un moment plus tard, cinq ou six autres volumes parurent jouer des coudes, mais aucun ne bougea vraiment.
Tout à coup, ils se mirent tous à remuer dans tous les sens.
Tolkien et King se heurtèrent violemment avant de se retrouver par terre, formant un tas. Ludlum et Heinlein se déplacèrent lentement d'un côté à l'autre de l'étagère et échangèrent finalement leurs places respectives. Tous les Agatha Christie se jetèrent dans le vide pour accomplir un saut périlleux, et revinrent se glisser à leur emplacement. Danielle Steel, Jackie Collins, Sidney Sheldon et les autres commencèrent à tournoyer sur eux-mêmes, décrivant de grands cercles de plus en plus rapides."
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- "Notre monde obéit à un certain ordre. Suivant la légende, l'enfer est synonyme de chaos. Mais nous qui vivons sur cette Terre, nous avons des lois, de nombreuses lois. Si elles n'existaient pas, les sorts dont disposent l'Église pour contrôler les créatures infernales ne fonctionneraient pas. Que l'argent nous soit néfaste, c'est un autre problème. Celui qui a créé notre monde lui a attribué des règles précises - naturelles ou surnaturelles, peu importe. D'une façon ou d'une autre, la création tout entière se plie à ces lois."
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- "Se contenter de tuer quelqu'un avec un flingue, c'eut été demander à Chopin d'interpréter La Danse des canards."
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- "Nous avons tous nos petits secrets, et qu'est-ce qu'un ami, sinon quelqu'un avec qui les partager ?"
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- "Un véritable artiste ne laisse jamais une œuvre inachevée."
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