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4,04

sur 1103 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai lu ce livre presque à la suite de Lontano (un roman entre les deux).
Le point commun entre la Bretagne et le Congo se précise au travers de l'enquête sur l'homme clou.
On s'enfonce un peu plus dans les secrets de famille du clan Morvan, ancrés sur plusieurs générations.
Le lecteur baigne toujours dans les rites de sorcellerie et de magie noire du Congo profond, dans les tractations douteuses sur les titres miniers.
Un bon thriller, même si je l'ai moins apprécié que Lontano. Peut-être que deux livres sur le même sujet, c'était un trop ?
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Après la lecture de Lontano, j'avais été conquis par le destin peu commun de la famille Morvan .... quelle famille ! C'est donc avec beaucoup d'intérêt que je me suis plongé dans ce second volet de cette saga familiale.
Ce roman se compose de deux parties distinctes : la première en Afrique qui nous permet d'en apprendre plus sur les secrets du patriarche de cette famille hors du commun, et la seconde qui est une enquête policière plus classique en France.
Et que dire excepté que mes attentes ont été comblées. J'ai avalé cette brique de près de 700 pages en moins d'une semaine (certes, grâce à un petit séjour à l'hôpital qui m'a laissé beaucoup de temps libres). L'enchaînement des chapitres très courts donne l'impression que tout se déroule tambours battants et nous immerge très rapidement dans l'intrigue. A certains moments, j'avais l'impression d'être en Afrique avec les différents protagonistes.
Un tout bon roman à déguster sans faim !
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C'est avec une grande hâte doublée d'une appréhension certaine que je retrouve, avec "Congo Requiem", la famille Morvan. Pressée bien sûr de connaître la suite de cette chasse à "l'Homme-Clou" car il faut avouer que le talent de Jean-Christophe Grangé pour le suspense avait fait que, pour tout lecteur normalement constitué, il était impossible de ne pas vouloir en savoir plus après la fin aussi brutale de "Lontano". Mais cette envie était freinée en même temps par l'angoisse de retrouver tous les excès (et le mot est faible) des membres de cette tribu dont la vie est loin d'être un long fleuve tranquille.

J'avais raison d'appréhender ces retrouvailles car question horreur, j'ai été servie : la mort accompagne le lecteur tout au long de ce thriller et colle à la peau de chacun des membres de cette famille maudite. En partant sur les traces du passé de ses parents, Erwan va découvrir le pire. Cela l'aidera peut-être à comprendre le présent mais il n'aura guère le temps de se remettre de ses émotions car "l'Homme-Clou" signe son troisième retour, faisant s'écrouler toutes les certitudes acquises dans "Lontano".

Tout d'abord, je dois avouer que je me suis attachée à cette famille de tarés, malgré leurs vices, leurs violences, et leurs déséquilibres psychologiques. Leur histoire, leur vécu font que je leur accorde des circonstances atténuantes. Un petit bémol pour la première partie du roman où l'on suit Erwan au Congo parti enquêter sur le passé de son père : je l'ai trouvée horriblement fastidieuse, entre les diverses magouilles politiques ou autres concernant l'exploitation des mines de coltan et les conflits entre les différentes ethnies qui sèment les cadavres sur le passage des Morvan (car le père suit le fils de loin, l'empêchant d'avancer dans ses recherches tout en veillant sur lui). Même si elle nous éclaire sur la réalité des guérillas dans ce pays, je l'ai même trouvée inutile quant à la trame proprement dite puisque finalement c'est Grégoire qui avouera lui-même à Erwan une partie de son histoire. Un autre évènement concernant les déboires sexuels de Loïc, le deuxième fils, en Italie m'a échappé. Avec la suite du roman, j'ai par contre retrouvé l'auteur que j'apprécie avec une intrigue tortueuse où se mêle psychiatrie, recherches expérimentales et vengeance, le tout mené à un rythme d'enfer qui ne laisse aucun répit au lecteur. Ce dernier appréciera d'autant plus la dernière scène très zen où il savourera enfin avec les survivants un thé ayurvédique.

Cette décharge d'adrénaline aurait mérité 5 étoiles sans cette première partie ennuyeuse. J'accorde malgré tout un bon 16/20.

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Puisque Lontano m'avait fait un effet boeuf, je n'ai guère attendu avant d'enquiller le second et dernier volet de la famille Morvan et hop, cap sur le Congo, ou plutôt, la RDC.

Nom de Zeus, Marty, j'y étais à peine arrivée que je voulais déjà foutre le camp et rentrer dans mon pays ! La RDC n'est pas un pays pour moi.

Le climat était mauvais, ça sentait déjà la poudre, les emmerdes, les difficultés puissance 1000, la corruption à tous les étages et en plus, il faisait chaud, lourd, bref, pas envie de m'attarder.

Pas de bol pour moi, les Morvan, le père et le fils, m'ont empoigné par le fond du short et je me suis retrouvée en train de faire le grand écart entre les deux chtarbés de service. ♫ Saga Africa, attention les secousses ♪ Oui, ben les secousses, elles secoussaient vachement fort, nom de Dieu.

Cette suite est addictive, de ce côté là, je ne vais pas pinailler, même si, avec 100 pages de moins, on aurait gagné en explosivité.

La partie consacrée au périple au Congo était hautement explosive, à tel point que je me suis demandée quels Anges Gardiens étaient en charge de garder Morvan fils entier, vu tout ce qu'il va se prendre sur la gueule.

Là où le bât a blessé, c'est dans le fait que l'enquête sur l'Homme-Clou, dans sa version contemporaine, était une intrigue à tiroir et que la commode en possédait un peu trop, ce qui ne l'a pas rendue "commode" à comprendre.

Pour l'Homme-Clou et les crimes de Lontano, j'avais flairé la couille de rhinocéros dans le pâté et dans le potage. L'auteur avait laissé traîné des indices et puis, on ne me la fait plus, c'était trop tentant de sortir un lapin du chapeau.

Le lapin est sorti, je m'y attendais, même si j'ai douté, vu que la première version, celle du Padre, n'était pas conforme à l'idée que je m'étais faite. Ok, il y avait une autre version cachée, j'avais tout bon. Une petite magouille pour les lecteurs, de temps en temps, ça fait du bien.

Oui, mais il ne faut pas en abuser ! Et là, l'auteur a exagéré dans ses tiroirs, à tel point qu'à la fin, je ne savais plus qui avait tué les victimes contemporaines ! Dans le final de Lontano, nous avions une identité, un coupable, bien assumé, pour moi, c'était terminé, ben non ! Boum un second, boum un troisième ! Hé oh, c'est un concours de celui ou celle qui va se désigner coupable ??

J'adore les retournements de situations, les surprises, les secrets cachés que l'on découvre au fil de sa lecture, mais ici, il y en a eu tellement que ça m'a donné le tournis et l'impression de ne plus rien capter. Qu'il faille relancer l'intrigue, je ne suis pas contre, mais il faut que cela reste cohérent.

À force de sortir les lapins du chapeau, le final ressemblait à une garenne !

Comme on disait en Belgique, à propos des taxes "Trop is te veel" (trop c'est trop, dans les deux langues nationales). Alors oui, le récit est prenant, addictif, violent, gore à certains moments, mais il faut y aller mollo de la pédale et ne pas trop verser dans les rebondissements à gogo, sinon, le récit perd de sa crédibilité…

Non, ce n'était pas une mauvaise lecture, pas du tout et loin de là, j'ai passé un bon moment, sous adrénaline totale, le voyage au Congo fut haut en couleur, j'ai morflé plein ma gueule, les Morvan n'étant pas des compagnons idéals de voyage et la période pour y aller était super mal choisie en plus…

Au moins, le père Morvan connait bien les codes de l'Afrique, qui est bonne hôtesse, avec lui.

Malgré tout, je ne regrette pas cette lecture, même si je lui préfère Lontano. Cela m'a au moins permis de renouer avec les romans de Grangé et donné envie d'en lire quelques autres.

Un thriller addictif, pour peu qu'on ne soit pas trop regardant sur la crédibilité de certains passages, digne de certains films d'action, où le héros s'en sort toujours, ou sur les nombreux retournements de situations et surprises en tout genre du récit.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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La suite de Lontano.

Deux énormes pavés pour une histoire rocambolesque. On retrouve la famille Morvan avec tous leurs excès : le père barbouze, l'aîné flic, sans peur mais plein de reproches, la fille pute déjantée, le cadet, financier drogué peureux au bord du divorce, la mère victime bien étrange de violences conjugales.

Tout ce petit monde va évoluer sous nos yeux qui piquent de fatigue, car ce livre est une plaie à lâcher. Presque inquiétant quand vers la deux-centième page vous avez l'impression que ça y est, tout est dit, tout est bouclé, vous avez la solution à l'énigme. Mais, car il y a un mais, ce n'était qu'une illusion. Il reste tout à découvrir, vous en faites les frais plusieurs fois. Et bon, comme on dit : les meilleures blagues sont les plus courtes. Alors certes, ce n'est pas une blague dont il s'agit là, c'est même loin d'être drôle, mais il est vrai que cela s'étire un peu trop en longueur. Il y a un aspect lassant à tous ces rebondissements. Et pourtant, la qualité est toujours là, du début à la fin. Non, c'est vraiment un trop plein qui finit par écoeurer quelque peu.

Finalement, après toutes ces fausses fin, on en arrive à la fin, à ne plus vraiment y croire, à avoir le soupçon que peut-être ce n'est pas vraiment fini, quand bien il n'y a plus de pages ensuite.

Un très bon livre tout de même. du coup, je veux encore du Grangé, heureusement, n'ayant presque rien lu de lui, il m'en reste tout plein dont je vais pouvoir me délecter.

Au suivant !
Lien : https://chargedame.wordpress..
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Deuxième opus de la saga des Morvan, après "Lontano" , place à "Congo Requiem" .
Paris puis la Bretagne laissent place au Congo et à ses mille facettes.
Avec une maîtrise qu'on ne peut qu'observer, Grangé nous guide , bien au delà du polar, dans les coulisses d'une Afrique intime et barbare sous fond de corruption qui domine toute une économie. La retranscription des paysages, entre somptuosité et férocité nous embarque dans un environnement aussi inhospitalier que fascinant, nous plonge dans les douleurs enfouies d'un peuple décimé vivant à l'ère des sauvages, tant par leur déliquescence sociétale que par l'avilissement et le vice importés par les négriers blancs toujours en activité.
Ainsi va le monde établi, entre opérations fructueuses et écran de fumée.

Se greffe le polar, le roman noir avec toujours la même ombre, l'homme-clou, auteur de massacres à Lontano dans les années 70. La famille Morvan, toujours au coeur de ces nouveaux meurtres tente d'y voir clair pour les uns, d'enterrer les événements pour les autres...
Chapitre après chapitre, nous bourlinguons entre les hallucinations, les réminiscences et l'immoralité du père , l'enquête engluée dans les miasmes putrides d'une atmosphère morbide pour le fils aîné alors qu'ils évoluent tout deux au Congo.
Sur l'autre continent, rebondissements à la sauce psy à Paris pour la fille et coup de théâtre en plein sevrage pour le deuxième fils à Florence, en Italie.
Contrairement au premier opus , l'élan narratif est plus poussif et se traduit par quelques longueurs, les voix des protagonistes ont également moins d'emprise, l'intrigue ne semble qu'accessoiriser la fresque politico-sociétale d'un Congo que Grangé a voulu mettre à l'honneur et ce jusqu'à la moitié du volume.
Puis d'un coup, ce grognement, ce hurlement d'une action qui demande à récupérer sa place sur le champ et qu'à cela ne tienne, les événements s'enchainent dans une déflagration fracassante. Oeil planté pour oeil planté, dent défoncée pour dent défoncée ,les organes ont la part belle, ca suinte, éviscere, cloue, embaume, la loi du talion fait son entrée au beau milieu des rebondissements et des confessions et on se passera des pasteurs... les corps n'ont pas de croyance, les âmes sont calcinées, les êtres consumés.
Libération de l'animalité, abbatoir à ciel ouvert...

Arrivée à la dernière page, la promesse d'un polar bien sordide est tenue tout au long des 1500 pages regroupant les deux volumes et même si Grangé part loin en nous délivrant un scénario frisant l'improbable, tout tient la route dans cet amas de détails participant à la réussite de cette saga efficace et percutante.
Atmosphère noire, émanations rouges hémoglobine, qualité d'une trame tenue et rigoureuse, constats incisifs et discours mordants m'auront conquise.

Un roman noir endiablé !








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Et c'est parti pour la suite de Lontano ... plus de 700 pages
Autant dans Lontano, l'auteur s'était focalisé sur l'enquête d'Erwan et sur son père, autant dans ce roman, les autres membres de la famille arrivent en force ...

Dans la première partie, Erwan part enquêter au Congo sur le meurtre de Cathy Fontana qui ne peut être attribué à l'homme clou , pendant que son père va visiter ses nouveaux filons miniers.
Le fiston aidé par Salvo le maillot jaune va retrouver différents témoins de l'époque jusqu'à parvenir au fin mot de l'histoire ... et de l'origine de la famille.
Tout ca sur fond de trafic d'armes, guérilla entre milices rivales Tutsis, MaiMai, et autres FARDC ...
J'ai bien aimé les descriptions de rouge et vert de la forêt, des pluies et orages locaux, mais un peu trop trop Erwan qui réchappe à tout !!
Ce n'est plus un commissaire mais un super héros ...
En parallèle, de Paris à Florence, Loic et Sophia enquêtent sur la mort du vieux Montefiori à Florence, qui semble liée à l'Afrique ...
et Gaelle s'interroge sur son psy aidée par Audrey, l'enquêtrice de son frère.
Au retour d'Erwan en France, les événements s'accélèrent ... Gaelle venge son père, Loic revient dans le monde des vivants, et le nouvel homme clou est démasqué ...
La fin est assez inattendue ... on se doute après la partie africaine que De Perneke va bien avoir qque chose là dedans, mais après tous les rebondissements qui suivent ...

J'avais préféré le premier tome, Lontano qui se focalisait sur l'enquête ...
Dans cette suite, ca va un peu dans tous les sens, les frères et soeurs prennent de l'importance ... mais malgré des invraisemblances dans la partie africaine, on se laisse prendre par l'histoire.
Et puis, en cette période de confinement, 700 pages ne font pas peur !
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Mis à part quelques redites, disons plutôt des rappels de situations pour ceux qui n'ont pas lu Lontano ou qui ont lu autre chose entre les deux tomes, je vais persister à être difficile à satisfaire côté thriller après Grangé.
Il transforme les écueils (situations improbables, indices à point nommés, ingrédients déjà utilisés) et à chaque fois je cours, les pages défilent toutes seules.
L'immersion en jungle africaine est particulièrement réussie, ses talents de journaliste, à n'en pas douter, y sont forcément pour beaucoup: les descriptions des scènes de guerre autant que de l'environnement naturel m'ont parues si réalistes ! Et sans concessions...
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À la mi-janvier j'ai publié une critique sur le roman de Jean-Christophe Grangé «Lontano», la première partie du mélange de saga familiale et de thriller sur le clan des Morvan.

Un an après «Lontano», en 2016, son autre roman, la fin de ce diptyque, a vu le jour aux éditions Albin Michel et je doit vous dire qu'«il est très fort. Vrrrraiment trrrrès fort» !

SYNOPSIS
À la fin du roman précédent, «Lontano», Ervan prend la décision de partir en Afrique et «exhumer l'affaire Fontana», une des victimes de l'Homme-Clou. Voilà ce que l'auteur (par l'intermédiaire de Grégoire Morvan) dit à ce sujet:

« Erwan voulait tisonner les cendres du passé. Remonter, dans le détail, l'enquête que Morvan lui-même avait menée quarante ans auparavant sur un tueur en série qui s'attaquait aux filles blanches de Lontano, une ville minière du Nord-Katanga. Selon lui, Grégoire avait commis une erreur: la septième victime présumée de l'Homme-Clou, Catherine Fontana, avait été tuée par quelqu'un d'autre. Mais qu'en sais-tu, nom de dieu?

Il avait tout fait pour l'empêcher de se lancer dans cette vaine croisade mais quand il l'avait vu prendre un congé sans solde au 36 et acheter son billet d'avion, il avait compris que rien ne l'arrêterait. Il avait alors décidé de l'accompagner: après tout, lui aussi avait quelque chose à faire au Katanga… »

Ainsi, les aventures du père et du fils dans la brousse africaine se nouent en première trame de cette suite, «Congo Requiem».

Mais des intrigues, il y en a d'autres…

Il y a, par exemple, l'enquête menée par Gaëlle, soeur d'Ervan, et Audrey Wienawski, fliquette de la BC (Brigade Criminelle) à Paris. Leur suspect, un certain Éric Katz, avant sa mort, prétend que «L'Homme-Clou n'est pas mort…»

Il y a aussi les investigations de Loïc Morvan et Sofia Montefiori, ex époux, en Italie, sur les raisons de la mort atroce de Giovanni Montefiori, dit le Condottiere, père de Sofia et associé de Grégoire Morvan.

L'auteur n'a pas oublié Maggie Morvan. Elle aussi va jouer un rôle important.

Les événements du passée s'entremêlent avec ceux du présent. Les mystères, les révélations, les fausses pistes, le sang, l'argent, la haine, la concupiscence et l'abnégation… tout ça a un nom. «Congo Requiem»…

MON HUMBLE AVIS
Dans cette critique je suis prêt à répéter presque mot par mot mes éloges déjà exprimés dans mon essai sur la première partie, «Lontano» (que voulez-vous, c'est vrai que «les deux font la paire», quoi!):
[…] un thriller haletant qui nous tient dès les premières lignes et jusqu'au dénouement final. L'écriture est fluide, énergique, vivante, avec un parfait tempo. […] une intrigue palpitante, un langage truculent, une tension et des rebondissements incessants et imprévisibles et le fait que l'auteur livre les informations crescendo, laissant ainsi beaucoup de suspense tout au long du récit.

La densité du roman est assurée par ses personnages contradictoires mais plausibles ainsi que par son excellente construction qui se compose de trois ou quatre, ou même de cinq histoires imbriquées qui se déroulent en parallèle. Il y a des intrigues financières, des trafics miniers, de la magie yombé. Il y a le côté polar et le côté saga familiale qui fusionnent en un seul récit, sinistre et captivant à la fois.

Je peux y ajouter aussi l'univers terrifiant de l'Afrique noire, avec des descriptions ultra réalistes, un monde plein de violence, de haine et de couleurs.

Voilà ce que l'auteur dit à propos de son écriture: «Mon style est rapide, nerveux et hérite du cinéma». C'est tout à fait vrai, les chapitres sont assez courts, on les avale comme les épisodes, les scènes d'un film, en attendant la suite avec impatience. Comme un prestidigitateur habile, Grangé sait bien manier les détails et brouiller les pistes.

Et, à la fin des fins, deux points à grommeler, hérités, en quelque sorte, de «Lontano»:
1. Les longueurs au désavantage de tempo. Pour moi, «Congo Requiem» est un peu surchargé d'Afrique, de personnages et de détails superflus qui détournent mon attention.
2. Les personnage de ces deux romans sont bien denses et complexes. Mais parfois ils sont d'une certaine inconscience, si j'ose dire, ils sont en manque de persuasion et de logique des raisonnements.

EN RÉSUMÉ
Enfin, une cerise sur le gâteau. Comme «Lontano», cette deuxième partie de saga est devenue pour moi un régal de lecture qui m'a fait dévorer le roman sans désemparer. Un thriller à perdre haleine, voilà ce qui est son nom. Ou, si vous voulez, «Congo Requiem».

4.0/5
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Cette suite de Lontano est bien à la hauteur de sa première partie. Nous sommes dès le départ plongés dans une Afrique à feu et à sang, où l'on retrouve les Morvan père et fils ainé. S'ils sont là pour des raisons différentes, le passé ressurgit, les secrets se dévoilent. Un thriller très efficace, qui nous réserve des surprises jusqu'au dénouement.
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