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4,02

sur 6194 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je ne lis pas beaucoup de romans policiers (alors qu'en général j'aime bien ça...), mais j'avais vraiment hâte de me plonger dans Les Rivières Pourpres de Jean-Christophe Grangé parce que j'avais gardé un très bon souvenir de son adaptation cinématographique. Bon, par contre, j'avoue, je ne me souvenais pas vraiment du scénario...

D'un côté, il y a Pierre Niémans, un flic qui a de l'expérience mais qui dépasse souvent les limites de l'acceptable. Suite à un nouveau dérapage, il est envoyé en Province, plus exactement à Guernon en Isère, où il doit enquêter sur le meurtre d'un homme que l'on a retrouvé encastré dans la roche. Mais, les évènements s'enchainent et c'est au final une série de meurtres, tous mis en scène de façon assez spéciale, qu'il va devoir élucider. de l'autre, il y a Karim Abdouf, un enfant de la DASS, ancien délinquant devenu flic à Sarzac, une petite ville dans le Lot. Mais il rêve de plus grand, de devenir un super enquêteur, alors, flairant la grosse affaire quand on lui demande d'enquêter sur un cambriolage à l'école et la profanation d'une tombe, il se donne à fond. A priori rien ne rapproche ces deux affaires mais les deux flics vont aller de découverte en découverte et finalement être amenés à se rencontrer. En effet, à leur plus grand étonnement, leurs deux enquêtes sont liées.

J'ai aimé la fin que j'ai trouvé plutôt crédible et en plus, j'ai été surprise ! Bon, pas complètement non plus, je me doutais bien de l'implication de certains personnages, mais quand même, j'ai eu des surprises ! le scénario est bien ficelé, l'écriture est rythmée, les évènements s'enchainent rapidement mais impeccablement bien, je n'ai pas trouvé d'incohérences. Bref, j'ai été tenue en haleine et je ne regrette vraiment pas de m'être enfin lancée dans cette lecture !

Au final, quand j'ai eu terminé le livre, en réfléchissant, les images du film ne me revenaient toujours pas alors que je suis sûre à 100% de l'avoir vu... étrange ! En tout cas, maintenant, j'ai plutôt hâte de me plonger dans d'autres ouvrages de Jean-Christophe Grangé.
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Deux flics, Niémans et Abdouf, deux carrières marquées par la violence et le besoin de reconnaissance. Deux affaires dans le fin fond de la France, un meurtre particulièrement spectaculaire à flanc de montagne et une profanation de tombe apparemment sans importance. Deux intrigues qui devront bien à un moment se nouer...
"Les rivières pourpres" est sans doute le classique de Jean-Christophe Grangé. Il faut bien avouer que l'histoire est bien ficelée pas (trop) tirée par les cheveux et ne subit aucune longueur. Mais lire en 2022, un titre écrit à l'aube du XXIe siècle, c'est s'exposer à l'explication du terme gps ou du fonctionnement du bipper. C'est aussi la répétition incessante de Beur pour parler de l'inspecteur Karim Abdouf. Malgré ces quelques signes de vieillissement, ce roman reste un bon thriller qui se dévore vite et bien.
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L‘intrigue est passionnante. C'est un thriller en deux temps, deux enquêtes apparemment indépendantes qui finissent par s'imbriquer. L'auteur fait preuve d'une impressionnante imagination, le suspens est total et l'idée de réunir les deux enquêtes est réussie. Son écriture sans temps mort nous fait vivre pleinement ce roman. Grangé a réussi à donner vie à des personnages attachants et charismatiques. Un bémol, les personnages des deux flics sont à la limite de la caricature.
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Le style Granger a encore frappé. J'ai été happée d'un bout à l'autre par cette enquête. Pourquoi pas plus d'étoiles dans ce cas? le personnage de flic, surhomme dopé à la violence, supérieur à tout le monde physiquement et intellectuellement alors qu'il ne dort pas, ne mange pas, parcourt la France en long et en large en l'espace de 24h, résiste à toutes les attaques, trouve quand même le moyen de placer un moment de sexe dans tout ça - ce personnage m'énerve - et bien là il y en a deux. Deux fois trop de testostérone, deux fois trop d'interrogatoires musclés à des témoins qui n'avaient rien demandé, deux fois trop de roulements de mécaniques. A part ça, j'ai adoré. Beau dénouement.
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Super lecture une enquête captivante malgré le fait de suivre 2 enquêtes en parallèle. le fait de suivre d'un côté à l'autre augmente le suspense et on a qu'une envie, c'est de ne pas quitter l'enquêteur en court et à chaque fin de chapitre, on se dit non pas maintenant...
Je ne pensais pas être vraiment le public cible, car je ne suis pas trop polars à la base.

Mais les lieux les morts un peu spécial mon vraiment accroché
J'ai très envie de découvrir l'adaptation maintenant surtout que j'adore Jean Reno
Par contre je ne comprends pas le choix de Vincent cassel pour notre second enquêteur.

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Je termine ce thriller un dimanche, en confinement ... un symbole du polar tout en découvrant cet auteur connu. Deux policiers aux comportements différents dont leur enquêtes se rejoignent, scénario déjà bien connu mais très bien mis en place. Un peu compliqué à suivre (normal) mais les derniers chapitres font toute la lumière, impossible à s'arrêter, ne pas déranger! le titre prend son sens. Une histoire de race supérieure, n'en dirai pas plus par contre, vais m'empresser de visionner le film de Mathieu Kassovitz sorti en 2000 avec Jean Reno et Vincent Cassel.
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Suite à des reproches d'une chère et tendre – elles le sont toujours, sauf quand elles vous disent « non » ! – me confessant langoureusement que, sur Babelio, je causais souvent de momies littéraires aussi vieilles que le gamin pourri gâté post mortem et retrouvé par un certain Howard Carter dans le sable égyptien, nous décidâmes, moi et mon ego de jeter notre dévolu sur un livre que nous avions lu quelques années plus tôt et fort goûté !
Après cette digression autobiographique aussi exaltante qu'une retransmission télévisée de Miss Périgord, entrons dans le vif – très à vif dans ce cas ! – du sujet :
« Nous allons parler de fort vilaines choses » (Stendhal) avec ces Rivières pourpres qui descendent dans les entrailles, c'est le moins que l'on puisse dire, de l'espèce humaine avec une méticulosité de légiste !
Si Grangier n'a pas toujours été inspiré – selon mon point de vue, que je partage par ailleurs ! –, il faut lui reconnaître que pour cette histoire il a su maintenir une intrigue cohérente – malgré son goût pour certaines exagérations figuratives ! – et une atmosphère bien pesante quand elle n'est pas carrément sordide. A défaut du « Luxe, calme et volupté » baudelairien, tout y est trouble, malsain et obsédant. Ce voyage est une chute dans les abîmes, tant psychiquement que physiquement, étant donné la topographie des lieux.
Nous voici donc précipités dans cet étouffoir: Guernon, ville tapie au pied des montagnes, nantie d'une université de renom et quelque peu portée sur certaines pratiques douteuses d'élevage de petits génies ! Les inspecteurs Niémans et Abdouf – se traînant chacun un passé chargé – mènent deux enquêtes en apparence sans lien qui, finalement, convergeront, éclaircissant progressivement ce noeud de vipères mortelles, ou panier de crabes pour les amateurs de crustacés ! La fin, brutale et non moins sobre, tombe comme la hache du bourreau. Une fin que le cinéaste Kassovitz, dans son adaptation, a interprétée librement, à la manière d'un sportif dopé aux amphétamines !
Grangier y va franchement, distillant une violence maladive, car il coule de la folie dans ces rivières. Et surtout, l'auteur ne nous sert pas des gentils très gentils, des victimes très victimes et des méchants très méchants. Maintenant, bonne nage dans ces rivières peu limpides !
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J'avais vu le film il y a quelques années et fort heureusement je ne me souvenais plus trop de l'histoire. de fait, j'ai pu apprécier ce livre. La scène d'ouverture donne le ton. C'est nerveux, glauque par moments. La structure des deux enquêtes parallèles qui suivent in fine le même but est bien ficelée, on se demande même à quel moment les deux flics vont se rencontrer et pouvoir faire les recoupements. La fin m'a abazourdi. Juste quelques petites invraisemblances pas bien méchantes (sans trop spoiler, le personnage qui est blessé physiquement, trouve le moyen de faire sa petite affaire avec une femme et manque de mourir peu après de ses blessures c'est un peu gros ou le gars a une sacrée santé!).
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Pierre Niémans, flic à Paris, est envoyé dans une ville de montagne à la suite d'une bavure pour résoudre un meurtre. Un bibliothécaire est retrouvé encastré dans une paroi rocheuse au dessus de l'eau, torturé, mutilé. Un homicide affreux, bientôt suivi d'un autre. Même mode opératoire, mais aucun lien visible entre les victimes.

Karim Abdouf, ancien délinquant devenu lieutenant dans un trou perdu est envoyé dans une école qui a été cambriolée. Dans la même journée, on lui apprend que le caveau d'un jeune garçon décédé il y a une quinzaine d'années a été lui aussi ouvert : ces deux visites ont vraisemblablement été opérées par les mêmes personnes. Qui, et pourquoi deviennent une obsession pour le jeune Beur.

Deux flics, deux hommes aux méthodes très musclées en quête de vérité et de justice. Deux enquêtes qui n'ont apparemment rien à voir... Une seule sombre histoire.

Plongez dans le mystère des Rivières Pourpres, découvrez le terrifiant secret qui lie ces deux enquêtes.

Une réussite ! Cette fois, l'auteur entre dans le vif du sujet très rapidement. Ses héros (ou plutôt Anti-Heros) sont des puzzles aux pièces complexes : violents, mais avec une soif de rétablir l'ordre qui fait qu'on leur pardonne leurs interrogatoires un peu trop brutaux. Ils ont tous deux une histoire qui fait qu'on ne peut pas les détester... Ni les apprécier pleinement non plus.
L'histoire est bien menée, l'intrigue est bonne mais la résolution l'est encore plus : on se noie dans la folie humaine, dans l'horreur d'un projet fou.

Toujours agréable à lire, tous les personnages sont intéressants. Mon intuition ne m'avait pas trompée, j'ai découvert une partie de l'histoire assez tôt mais j'ai lu avec plaisir le dénouement. La fin est peut-être un peu trop "rapide", on apprend ce qui s'est passé et... Rideau. Fin. Merci, bonsoir. C'est le seul bémol de cet ouvrage.
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Alors, pourquoi un tel coup de coeur ? D'abord, pour les personnages : 2 policiers aux accés de violence fréquents, l'un à la dérive, l'autre envoyé dans un trou paumé comme punition... 2 policiers qui sont faits pour l'action mais que l'on contient (tant bien que mal) dans de banales affaires de petit village ou de surveillance de match. Ensuite, 2 enquêtes, au début totalement différentes mais qui vont se regrouper vers le milieu du livre : un vol de photos de classe dans un bled du Lot contre un cadavre retrouvé dans les montagnes... Naturellement, l'attention et la curiosité du lecteur se portent d'abord sur le cadavre mais l'histoire de l'école cambriolée est tellement surprenante qu'on en vient à se focaliser sur les raisons des voyous. Et bien sur, ce qui sublime le tout : le dénouement, la véritable explication à ces 2 enquêtes qui n'en font plus qu'une. La vérité n'explose qu'au tout dernier chapitre mais Grangé nous tient en haleine jusqu'au bout à base de secrets de famille, de consanguinité, et de village en autarcie totale à l'idéologie rappelant quelque peu le nazisme et ses hommes parfaits alliant l'intellect au physique.
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