Lauréat du Grand Prix RTL – Lire en 1998, ce roman policier de
Jean-Christophe Grangé n'a pas pris une seule ride.
Nous suivons deux enquêteurs, Niémans et Abdouf, qui traitent de deux affaires distinctes. L'un est sur la piste d'un tueur de jeunes hommes, qui sacrifie certaines parties du corps de ses victimes, avant de les mettre en scène dans des positions spectaculaires. L'autre recherche une personne accusée d'avoir usurpée des photographies d'un enfant décédé et d'être allé fouiller à l'intérieur de son cercueil. En l'occurence, rien ne prédisposait les deux enquêtes à se lier… et pourtant, les deux enquêteurs vont collaborer pour tenter de percer ces énigmes… qui ne font qu'une.
J'ai ressenti un plaisir évident à rouvrir un polar de
Jean-Christophe Grangé, d'autant que ma dernière rencontre littéraire avec cet auteur date de près de dix ans. Je l'avais découvert au travers de
Miserere, un thriller angoissant, qui m'avait donné de terribles sueurs froides.
Les rivières pourpres fait beaucoup moins peur au sens premier du terme, mais la tension accumulée au fil des pages amènent tout de même crainte et anxiété. Il faut dire que l'auteur manie les mots et les émotions de ses lecteurs à la perfection, nous captivant dans une enquête intrépide et frémissante d'excitation.
Fort du succès de ce polar, le réalisateur français Mathieu Kassovitz l'adapte au cinéma en 2000, en choisissant des acteurs de renom, comme
Jean Reno et Vincent Cassel. Une adaptation fortement plébiscitée par la critique, qui semble rester assez fidèle à l'histoire initiale.
Un bon thriller, saisissant, haletant et glaçant, qui vous alpague dès les premières pages pour ne vous lâcher qu'au dénouement.
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