Je lis Grangé depuis ses premiers romans et, si certains trouvent qu'il est inégal dans son écriture, jusqu'à ce jour je n'étais pas complètement d'accord.
Je viens de changer d'avis.
La première partie nous emmène sous les pavés parisiens de mai 68. Si ce passage m'a semblé bien long par moment, j'ai compris plus tard qu'il permettait de bien "camper" les trois personnages principaux.
Le début de la seconde partie m'a plus enthousiasmée car elle m'a dépaysée complètement en me conduisant en Inde. Toutefois, malgré quelques descriptions assez sympathiques de couleurs et de parfums d'épices, ce qu'en dit l'auteur quant à la misère, la saleté et la corruption pourrait rebuter certains de découvrir ce pays.
Quant à la dernière partie, je la trouve totalement bâclée. Elle se situe en Italie où l'on retrouve nos trois protagonistes qui n'ont quasiment aucune difficulté à pénétrer dans les appartements privés d'un Cardinal.
A cela vient s'ajouter une histoire de liens familiaux plutôt compliquée, voire improbable sous fond de sectes et de religions.
Le tout enrobé de drogue car les héros de cette histoire sont régulièrement occupés à se rouler des joints.
Si l'on suit la carrière de
J.C. Grangé, on sait que l'on va retrouver des scènes macabres, ce qui ne me dérange pas plus que ça (mon côté noir sans doute) et que chaque fin de chapitre nous donne envie de lire le suivant pour avancer dans l'histoire.
Mais si, quand que je lis cet auteur, j'ai l'impression d'être sur un cheval au galop qui m'emporte de plus en plus vite dans l'histoire, à la fin de cette aventure, j'ai plutôt eu le sentiment d'être sur un baudet qui manquait de souffle.
Vous l'aurez compris, un roman que j'ai trouvé très moyen par rapport à ce qu'il écrit habituellement. Dommage mais cet avis n'engage que moi, bien entendu.