On plonge complétement dans le monde du héros du livre à savoir Randall Hollister. Un monde de drogue, d'hallucination, de violence, de haine.
Il est seul dans un monde de violence, où cette dernière devient son quotidien, à tel point qu'il en vient à tuer sa mère, mère qu'il hait de l'avoir mis au monde.
Puis la fuite, la fuite vers une ville de liberté, d'espoir pour lui avec pour seul vivre la drogue (évidemment).
Mais la fuite se révèle être une fuite dans le temps, il bascule au début des années 1960, année qui devrait être tranquille respirer le bonheur et la joie.
Illusions perdues. Deep City (ville d'accueil pour Randall) est pire, elle va plonger dans l'horreur suite aux viols collectives de jeunes filles orphelines.
L'horreur ultime et à partir de ce moment, le livre sombre dans la noirceur de l'âme humaine.
Je n'ai malheureusement pas aimé le livre, trop de violence écrite mais la violence est obligatoire car l'auteur veut montrer que le héros est l'accouchement des horreurs passées de l'histoire humaine. Comment pourrait il en être autrement puisque de tout temps la violence existe et se répand?
La violence m'a dérangée (surtout la scène des violences contre les jeunes filles), la réaction à cette violence m'a totalement dégoutée.
Le livre est tout de même à découvrir mais attention s'abstenir si trop sensible. :)
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Il s'est dit aussi que rien en ce monde ne pourrait l'obliger à affronter le public - la Société. Il était capable de mener d'autres batailles, mais non plus de raviver celle qui l'avait opposé pendant des années à son Ennemi juré. Si l'affaire transpirait, le pays entier les en rendrait responsables, en lui et son équipe, coupables d'avoir permis qu'un tel massacre ait lieu!!! C'en serait fini de la tranquillité, fini aussi de leurs carrières. Pourtant, il lui fallut bien la moitié de la nuit pour convaincre ses hommes de marcher derrière lui. Car, aux premiers mots de leur chef, et dans un bel ensemble, ils n'ont éprouvé qu'un sentiment de répulsion, au moins égale à celle que leur inspirait Sourire Suprême.
La Compagnie Gambalo, la Foire du Livre de Bruxelles, l'Adeppi, avec le soutien de la Fédération Wallonie Bruxelles , la CAAP et Gsara, ont réalisé le projet Billets d'écrits : cinq auteurs et autrices - Kenan Görgün, Patrick Delperdange, Valérie Cohen, Philippe Gustin et Philippe Raxhon - ont proposé une consigne qui a été développée au cours d'ateliers d'écritures menés par Nicolas Swysen dans cinq prisons francophones. A l'issue de ces ateliers, les détenu.e.s ont pu rencontrer l'auteur ou l'autrice, échanger autour de leurs productions et faire dédicacer les ouvrages que La Foire du Livre, Ker Editions et J'ai lu avaient offerts.
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