Valentin Dolfi, un poète que j'ai eu le plaisir de traduire en français (c'est hélas ma traduction la moins lue à en juger d'après l'état des ventes et des distributions gratuites) mentionne dans un de ses poèmes le nom de Vasile Petre Fati, dont je n'avais jamais entendu parler. C'est donc à partir de là que j'ai commencé une petite enquête et me voilà avec ce recueil entre les mains.
Voici la liste des douze : Vasile Petre Fati, Vasile Igna, Nicolae Prelipceanu,
Angela Marinescu,
Ion Pop, Constanta Buzea, George Almosnino,
Gheorghe Grigurcu,
Nora Iuga, Adrian Popescu, Ion Mircea,
Constantin Abaluta. Certains ne m'étaient pas inconnus, d'ailleurs ils sont même présents sur babelio. Je pense surtout
Angela Marinescu,
Ion Pop (spécialiste du surréalisme),
Nora Iuga ou
Constantin Abaluta.
La traduction est signée conjointement par
Constantin Abaluta et Gérard Augustin.
La préface de Sorin Alexandrescu fait remarquer que « […] nos poètes débutent presque en même temps : Constanta Buzea en 1963,
Angela Marinescu en 1965, Vasile Petre Fati en 1967, Constantin Abăluţă en 1964,
Nora Iuga en 1968 et George Almosnino en 1971. » Des univers poétiques assez proches donc, à mon sens. Je n'ai cependant pas eu de vrais coups de coeurs, malgré de nombreux poèmes parfaitement à mon goût. Une poésie que j'ai pris globalement plaisir à découvrir, et qui parlera aussi, je crois, au lecteur français par l'universalité des thèmes abordés. Il est même question de « bonne entente entre les États du monde ».