La lecture de ce roman confirme une impression que j'éprouve de plus en plus souvent : j'ai beaucoup de difficultés à comprendre certains écrivains contemporains. Ce récit a glissé sur moi comme une froide pluie d'automne. A part la hâte que cela cesse rapidement, aucun ressenti, aucune émotion. Mon premier souhait a été exaucé, si on regroupe les paragraphes disséminés dans les 137 pages du livre, on en remplit à peine la moitié. Perso, je pense aux arbres abattus pour ce gaspillage de papier...
Pour la défense de l'auteure que je ne connaissais pas, je n'ai pas lu son premier roman qui m'aurait peut-être aidée à voir dans celui-ci autre chose que des phrases décousues et une simple histoire de fous.
Un extrait qui meuble à lui seul la page 17 : "L'immense lenteur du monde. La rapidité de la mort". Désolée, mais mon esprit cartésien reste imperméable à ce genre de phrase hautement philosophique. Et j'en passe et des meilleures....
Je remercie quand même Babelio de m'avoir fait confiance alors que dans mes choix lors des opérations Masse Critique, je n'ai pas souvent la main heureuse. Pourtant cette fois-ci, ma sélection avait été draconienne. le résumé qui parlait de souvenirs d'enfance et surtout le titre "
Ciels de Loire" m'avaient séduite ; malheureusement les cieux sont restés très brumeux...