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EAN : 9782246803485
400 pages
Grasset (02/05/2014)
3.28/5   18 notes
Résumé :
Il était une fois, sur les cimes de l’Olympe, une déesse nommée Aphrodite. Ayant perdu son bel amant d’un soir, assassiné par un autre de ses prétendants consumé de jalousie, elle voulut se rendre aux Enfers pour l’en ramener. Hélas, une malencontreuse erreur d’aiguillage la fit atterrir dans un tout autre royaume : la Finlande.

Il était une fois, à Helsinki, deux femmes, nommées Kalla et Milla, qui faisaient profession de vendre leurs charmes – l’une... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Sacrée Laura Gustafsson!
Au début c'était rigolo, cette Aphrodite appelant sur son portable Perséphone au royaume des morts pour y récupérer son Adonis.
Je découvrais avec le même bonheur un deuxième Vian.
Et la pulpeuse Aphrodite au cerveau de blonde (mais gentille, uiii) se retrouve à Helsinki avec Milla et Kalla, deux braves paumées du trottoir.
Mais le Vian se transforme en Jérôme Bosch. Puis c'est la Taïlande et c'est triste et beau que t'en pleurerais.
Alors tu rêves d'un monde où les femmes et les enfants seraient respectés.
Et j'ai aussi craqué pour le rendu extraordinaire qu'arrive à nous donner la traductrice!
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Du loufoque, du direct, du cash. Pas de bla bla inutile, mais surtout une perspicacité underground qui fait merveille.
Si l'objectif, en parcourant les lignes du conte, était de réviser sa mythologie, ben c'est raté. le style déroutant impose le XXIe siècle avec tout ce qu'il traine de nauséabond et tout ce qui fait passer notre époque pour ringarde.
Laura Gustafsson remet les choses en ordre et donne au chaos une idée du beau tel qu'il devrait être. C'est à dire sans la misogynie, le machisme et le patriarcat, bien trop présent dans nos cultures.
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Il y a un fait sur et certain à mon propos, je ne suis pas amatrice de littérature du genre absurde mais, parce qu'il y a un mais, sinon je ne prendrais même pas la peine de rédiger une chronique sur ce livre, quand l'absurdité sert à déguiser un combat et que cette absurdité n'est pas assez profonde pour le cacher ce combat ou pour lui nuire, et bien cela m'intéresse.
C'est vrai que ce livre n'est pas à mettre dans toutes les mains et qu'il faut vouloir et savoir lire entre les lignes pour comprendre le but de ce roman, mais, une fois que l'on a les cartes en mains et que l'on est prêt à ne pas tout prendre au premier degré, c'est une oeuvre superbe, bien écrite, très ironique et surtout inventive.
Ses deux seuls défauts : le premier étant une ironie parfois trop profonde qui peut passer au-dessus de la revendication première et donc faire que le lecteur se dit que ce qui est écrit est bête point, il n'ira pas chercher plus loin si on ne le pousse pas; le deuxième défaut sont les coupures dans l'histoire, matérialisées par les feuillets noirs où sont écrites des légendes, elles font bien entendu références aux légendes utilisées par l'auteur mais elles peuvent parasiter l'histoire principale et perdre de lecteur s'il n'est pas préparé encore une fois.
Donc, une belle découverte pour moi qui pensait avoir à faire avec une toute autre littérature et une note de 7.5/10 pour l'ensemble du récit.
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Laura Gustafsson est une autrice au style très original et je continuerai à lire ce qu'elle écrit même si Anomalia m'avait très déstabilisée. Son style efficace nous permet de tenir la route même quand elle nous entraîne dans des délires qu'il est parfois difficile de relier au fil conducteur de l'histoire.
La descente d'Aphrodite chez les mortels (après qu'elle ait accouché d'un enfant très étrange d'Arès) sur la route de l'enfer pour récupérer un de ses amants n'est pas sans rappeler le fils du dieu de l'orage de Arto Paasilinna où un dieu nordique se mêle des affaires humaines et plus encore Les sorcières de la République de Chloé Delaume où se sont justement les déesses grecques qui interviennent. Il va s'agir pour la déesse de la beauté de faire oeuvre active de féminisme en compagnie de deux jeunes femmes amenées à la prostitution par la nécessité de se nourrir. Nombre d'aventures incroyables vont se succéder entre la Finlande, les Enfers et la Thaïlande à grand renfort de fluides corporels quels qu'ils soient.
C'est d'une lecture follement réjouissante (surtout quand on est soit même une femme et qu'on aime l'humanité !), c'est radical mais aussi très drôle et ça ne plaira pas forcément aux féministes politiquement correctes.
A défaut de me contenter à tous les coups, Laura Gustafsson a le grand mérite de me chatouiller la curiosité par son originalité et j'attends avec impatience la traduction de son troisième roman Korpisoturi paru en 2016 en Finlande.
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Il y a de ces livres qu'il faut définitivement lire au deuxième niveau et celui-ci en est un. Car l'auteure a choisi une allégorie plutôt déjantée, utilisant intensivement des éléments mythologiques, pour dénoncer le patriarcat, la cruauté envers les animaux, l'exploitation des femmes, le tourisme sexuel en Thaïlande et tutti quanti. Et donner aussi en passant un coup de pouce au végétarisme, au pacifisme et autres nobles causes. Prenant parfois des allures de pamphlet ou de manifeste, le récit reste principalement dans le registre d'aventures loufoques mettant en scène une pléthore de dieux et déesses tournant autour du personnage central d'Aphrodite, emportée ici par une mission féministe pour le moins ambitieuse. La façon qu'a trouvé l'autrice pour aborder ces thèmes est jubilatoire bien que désorientante au départ. L'écriture est à l'image du propos, enlevée, percutante. En somme un vent de fraicheur que j'ai grandement apprécié.
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critiques presse (1)
Chro
01 juillet 2014
C’est loufoque à souhait, tonique, vulgaire et rentre-dedans, avec du cul, du trash et des gadgets. Un peu n’importe quoi, en fait, en sorte qu’il faut de l’indulgence pour accompagner l’auteur dans son délire au-delà des 100 premières pages.
Lire la critique sur le site : Chro
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
L’entreprise de Milla

Le type rentre sort
je lui dis elle est grosse ta pagaie
et ahhh je me déchire
et le type rentre sort rentre et puis il jouit
et je lui dis rappelle-moi bisous
et mon tiroir-caisse dit ka-ching
et je rigole en allant déposer mon cash in.
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Les draps sont complètement ruinés par l’ADN de l’hôte.
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