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Le Naïf tome 3 sur 8

Danièle Heusslein-Gire (Illustrateur)
EAN : 9782226010445
288 pages
Albin Michel (05/11/1980)
3.27/5   46 notes
Résumé :
"J'étais en pays d'oïl. Sous le glacis d'accent pointu que je m'imposais, à aucun prix ne devait percer la pointe d'ail de ma langue d'oc.
La première phrase, articulée au seuil de mon premier poste, me semblait être le Sésame de ma carrière. Je renfonçai donc dans ma gorge les bouffées de chaleur méridionale qui me poussaient à prononcer : Jo souis lo nouvô professor do lettro. A travers mon gosier, si serré qu'on n'aurait pas pu y enfiler une aiguille, je f... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Le héros de Paul Guth dans le Naïf aux quarante enfants (Albin Michel) ne compte pas parmi ces tièdes auxquels Dante a réservé une place dans son Enfer. Ses difficultés viennent, au contraire, de son ardeur à exercer son métier. Après nous l'avoir peint écolier dans ses Mémoires d'un Naïf, puis soldat dans le Naïf sous les drapeaux, Paul Guth nous le montre dans les débuts de la carrière du professorat. Fils d'un mécanicien, passionné par le monde que les livres lui ont ouvert, il souhaite faire partager sa ferveur par les quarante garçons de sa classe de troisième - "cette classe dont je faisais le tabernacle des délices" - au lycée de N...
Il aime ses élèves : "J'étais un fondateur d'état qui pétrit un peuple vierge." Naturellement, ses expériences le déçoivent parfois. Ses turbulents auditeurs ont l'inconsciente férocité de la jeunesse, mais, plus souvent encore, ils sont ardents, joyeux, ils communient en Homère, Villon, Racine. " Une fois de plus, la classe me consola", dit le Naïf. Il réussit à rendre vivant pour ces adolescents le monde de l'Antiquité et les grands auteurs. Il les rapproche d'eux, il les décrasse de l'appareil scolaire académique, en fait des personnages contemporains, leur prête nos sentiments et notre langage. " Trop de professeurs tuent toutes ces choses par leur formalisme. Il faut les ressusciter. Par l'allusion à l'actualité, les quiproquos, les plaisanteries même. Les classes ne sont pas des cimetières, mais des sources bouillantes de vie."
Phèdre est un brasier que des jeunes gens doivent comprendre. Ces méthodes, ce zèle étonnent et, parfois scandalisent le proviseur, le censeur, les collègues, endormis ou prudents. Les familles s'en mêlent. Pères et mères, importants, orgueilleux ou inquiets de leur progénitures, créent des incidents. Leur défilé comique nous vaut des scènes de comédie, comme les rapports avec l'Administration, avec les diverses hiérarchies de la province, secrète, conformiste, pleine de pièges cachés.Naturellement, chez ce jeune professeur, la vie sentimentale apporte son aventure. Il s'éprend de la mère d'un jeune élève, Madame Lantois, d'origine italienne. Leur amour, complaisamment décrit, découvre au Naïf quelques horizons nouveaux et peut-être plus encore, pour son enrichissement, la douleur. le livre est ravissant, plein d'enchantements, d'arabesques gracieuses, de préciosités, d'images fleuries, et pourtant il n'est jamais ni pédant ni artificiel. le plus subtil dosage de poésie, d'ironie tendre, de spontanéité, lui donne sa couleur personnelle. le Naïf est à la fois innocent et avisé, aimable et prudent, confiant et prêt à sourire de lui-même. Sa vision du monde chasse sans cesse les images toutes faites, mais, sous l'humour cocasse et tendre, il y a un Paul Guth plus profond, plus sensible que l'ironiste brillant auquel le réduiront des lecteurs pressés. Ce livre plaît surtout par la qualité de sa sensibilité, par la délicatesse de ses pudeurs et de ses ferveurs.
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Ce livre me faisait de l'oeil depuis déjà quelque temps, et je ne m'attendais pas y découvrir un tel contenu... L'auteur érudit et lettré, avait été professeur agrégé, alors j'avais pensé que ce livre serait plus ou moins un récit autobiographique sérieux faisant état de son expérience d'enseignant... Et l'ouvrage, s'avère être plutôt léger et adoptant un ton humoristique. Il raconte les déboires que rencontre un jeune agrégé en littérature, nommé à son premier poste dans la classe de troisième d'un lycée de garçons dans un port de Bretagne ou de Normandie. Les élèves sont à un âge difficile, pré-pubères, et l'enseignement "maladroit" du professeur frais émoulu devient à plusieurs reprises une épreuve, mettant à mal sa pédagogie. Les "catastrophes" s'enchaînent même lorsqu'il fait étudier des pièces classiques telles que "Le malade imaginaire" ou "Phèdre", provoquant le désordre dans le rang des élèves et la colère des parents et du proviseur. Beaucoup de situations cocasses dans ce livre émaillé aussi de beaucoup de références littéraires, Molière et Racine, cités plus haut, mais aussi François Villon...
J'ai bien aimé et me suis amusée.
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A 23 ans, un jeune professeur agrégé de lettres débarque pour sa première rentrée au Lycée de N. , une ville portuaire de l'ouest de la France. Seul intellectuel de sa famille, il va découvrir la profession, les élèves de sa classe de 3ème qui entrent dans l'âge ingrat, les parents de ceux-ci, ses collègues professeurs et l'administration. Tout en suivant le programme académique avec à la fois une grande naïveté et beaucoup d'imagination, il fera découvrir à ses 40 enfants, à travers les oeuvres classiques, notamment celles de François Villon et Phèdre de Racine, la vie et l'amour qu'il trouvera d'ailleurs auprès d'une mère, oubliant dans ses bras passionnés un amour de jeunesse parisien convenu. Par son enseignement novateur qui dénote par rapport à celui généralement dispensé durant cette époque de l'entre deux guerres, il s'attirera les foudres de quelques familles (trop) bien pensantes et la méfiance de son proviseur mais aussi le respect de ces élèves et le soutien de l'Académie en la personne de l'Inspecteur Général.

Avec le personnage du Naïf, Paul Guth inaugure à partir de 1953 une chronique à succès qui comptera sept volumes. le Naïf aux 40 enfants en est le troisème tome. Il est difficile d'ajouter foi à l'avertissement de l'auteur qui nous assure en préambule que "ce livre est un roman. Lieux et personnages sont imaginaires" quand on connaît quelques pans de la vie de Paul Guth. Natif du Sud-Ouest, d'origine modeste, son père étant mécanicien, le jeune homme monte à Paris pour y suivre des études secondaires au lycée Louis le Grand. Il est agrégé de lettres à 23 ans et devient professeur de français. Cette courte biographie ressemble fort à celle du Naïf, vous en conviendrez. Aussi cette tentative de nous faire acrroire que ce récit est autre chose qu'une autobiographie, sans doute romancée sur bien des aspects, est vouée à l'échec, le lauréat du Grand Prix de l'Académie Française 1956 y puisant pour l'écrire au fond de son caractère et de son expérience. Cette supercherie un brin potache n'enlève rien au plaisir de la lecture de ce livre tendre, émouvant et plein d'amour pour une vocation professionnelle, véritable sacerdoce et pour les enfants qui lui sont confiés dans le cadre de cette Education Nationale qui a pour noble mission d'en faire des citoyens responsables et conscients de leurs droits et de leurs devoirs. D'une plume légère et fine, doucement nostalgique, riche d'un vocabulaire précis et érudit, Paul Guth nous invite à revêtir nos tabliers bleus pour pénétrer dans la salle de classe où flottent la poussière de craie au tableau noir et l'odeur âcre de l'encre violette au dessus des pupitres et c'est bon.
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Dans les années 50, 60 et 70, il y eut en France une catégorie d'auteurs souriants, à la fois satiristes (féroces, même, pour certains), romanciers ou novellistes, souvent excellents écrivains, polémistes redoutables (du genre réactionnaire, généralement), d'une carrière littéraire honorable, mais que tout le monde a oublié au jour de leur disparition : leurs noms restent encore dans les mémoires, pour quelques livres à succès qu'ils nous ont légués, mais qui, aujourd'hui, lit encore les oeuvres de Jean Dutourd ? de Yvan Audouard ? de Jean Cau ? de Paul Guth ? Pourtant je vous jure bien qu'à leur époque ils ont été célèbres…
Paul Guth fait partie de ces écrivains pleins d'esprit, bien servis par une plume alerte et vive, partagée entre humour et tendresse. Né à Ossun (Hautes-Pyrénées) en 1910, mort à Ville-d'Avray (Hauts-de-Seine) en 1997, il laisse une oeuvre importante : romans (deux cycles émergent : celui du « Naïf » (7 volumes – 1953-1970) et celui de « Jeanne la Mince » (4 volumes – 1960-1963), et un nombre impressionnant d'articles et d'essais parmi lesquels on retiendra une « Histoire de la littérature française » (1967) non conventionnelle et réjouissante (telle qu'on peut la deviner dans « le Naïf aux quarante enfants ») ou un pamphlet prémonitoire paru en 1980 : « Lettre aux futurs illettrés ».
« le Naïf aux quarante enfants » (1955) est le troisième volume de la série du « Naïf », il est précédé par « Les Mémoires d'un Naïf » (1953) et « le Naïf sous les drapeaux » (1954), et suivi par « le Naïf locataire » (1956), « le Naïf amoureux » (1958), « le Mariage du Naïf » (1965) et « Saint Naïf » (1970)
L'auteur écrit en exergue : « Ce livre est un roman, lieux et personnages sont imaginaires ». Mon oeil ! Paul Guth a écrit là une oeuvre en grande partie à teneur autobiographique. J'en veux pour preuve les noms de lieux qu'il égrène au cours de son récit : si la ville de N… n'évoque pas grand-chose, celui de Villeneuve sur Lot (Lot-et-Garonne), où il a passé son enfance et sa jeunesse, et celui d'Ossun (Hautes-Pyrénées), où il est né et où vit la famille de sa mère, donnent au roman un tour très personnel.
La trame du roman est simple : un jeune professeur raconte ses débuts devant une classe de quarante élèves (classe de 3ème). Ses options pédagogiques, un peu trop modernes pour ses collègues et une partie des parents d'élèves, amènent quelques tensions. Parallèlement, il lie une relation avec la mère d'un de ses « quarante enfants » …
La première chose qui m'a frappé, en lisant ce livre, indépendamment du sujet, c'est le ton employé. A la fois familier, presque confidentiel, il est aussi d'une grande justesse, le choix des mots est parfait, et surtout il laisse transparaître un humour tendre avec un soupçon d'ironie, qui irrésistiblement m'a fait penser à Marcel Pagnol, le Pagnol des « Souvenirs d'enfance ». Subtil sans être précieux, précis sans être lourd, le style de Paul Guth séduit par sa simplicité et son empathie avec le lecteur, et rend la lecture agréable et même délicieuse.
Sur le fond, mes amis Babélionautes qui ont été ou sont encore des profs de français seront plus à même de juger si la méthode employée par le Naïf est adaptée ou pas. Il est vrai que cette méthode peut surprendre : « Quand Villon avait besoin de grisbi, il préparait un bisenesse. Il lui fallait de l'oseille, car il aimait bien se fendre la pipe. Pour écluser, à lui le pompon ! Mais quand il eut buté Philippe Sermoise, quelle corrida ! Il avait les poulets sur le paletot. Il dut riper de là. » Pour l'époque (les années 50), c'était quand même un peu … téméraire ! Mais dépoussiérer les programmes devrait faire partie, justement, des programmes, l'essentiel étant – Paul Guth ne dit pas autre chose – non pas d'inculquer des connaissances, mais de les partager, en les faisant aimer…
Tous les profs de Français, qu'ils soient anciens ou actuels, devraient se reconnaître dans ce portrait qui leur ressemble. Et au-delà des profs, beaucoup de lecteurs se retrouveront dans ces vraies-fausses naïvetés, où se forgent nos personnalités, quand notre candeur (juvénile au départ, mais durable même à l'âge adulte) se heurte aux vicissitudes de la vie…

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Un jeune professeur fait ses débuts dans une ville du nord de la France, au détriment de sa famille restée dans le sud et de son amie qui vit à Paris. Il réussit adroitement à dompter ses jeunes élèves (qui ne sont pas ceux d'aujourd'hui) et agit souvent avec ruse, comme s'il avait toujours enseigné, sachant déjouer les tours des élèves les plus filous... Il enseigne autrement (c'est ce qu'on nous demande de nos jours, il était en avance sur son temps) au grand plaisir des enfants mais pas toujours en accord avec les parents et l'administration. On n'est finalement jamais libre dans sa classe... Il va tenter cependant de créer un lien avec les parents, les recevant régulièrement. C'est finalement une maman qui va le recevoir régulièrement... Mais à quoi va aboutir cette relation ???
Sujet souvent traité avec humour.
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
J'avais fini mon service militaire. J'attendais ma nomination de professeur.
" Ah ! soupirait mon père, si tu t"étais contenté de la licence, tu aurais pu rester ici !..."
Mon agrégation lui causait des soucis. D'une part il s'en montrait fier. J'étais le seul intellectuel de la famille et il trouvait très beau qu'en République le fils d'un mécanicien pût, à coups de bourses, être agrégé.
" Les agrégés, expliquait-il à ses amis, deviennent ministres, écrivains, ou présidents du Conseil..."
Il avait lu un article de la Petite Gironde qui citait Jules Romains, Daladier, Herriot...Il s'imaginait peut-être que le président de la République et l'Académie consultaient chaque année les listes d'agrégation et distribuaient les portefeuilles et les fauteuils suivant le classement.
Mais il restait une tristesse, que mon père gardait pour lui. Ou qu'il partageait avec ma mère, dans ces conversations secrètes qu'un fils ne connaît jamais tout à fait. Cette agrégation allait peut-être "me rendre fier".
(incipit)
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Quand je vis, du dehors, la maison qui m'attendait, j'eu peur. Elle penchait si fort qu'elle ne pouvait, me semblait-il, que tomber. Mon collègue qui était du pays m'affirma qu'il connaissait dans la ville une centaine de maisons qui penchaient davantage. C'était le charme du Moyen Âge, que venaient photographier les touristes. Ma propriétaire aussi penchait. C'était une vieille dame, veuve d'un général. Elle se propulsait en avant par un déboîtement qui, à chaque pas, inclinait son corps selon un angle dangereux. Les lois de la pesanteur exigeaient qu'elle tombât. Par un miracle dont elle ne semblait pas étonnée, elle restait debout.
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J'avais fini mon service militaire. J'attendais ma nomination de professeur.
"Ah! soupirait mon père, si tu t'étais contenté de la licence, tu aurais pu rester ici!..."
Mon agrégation lui causait des soucis. D'une part il s'en montrait fier. J'étais le seul intellectuel de la famille et il trouvait très beau qu'en République le fils d'un mécanicien pût, à coup de bourses, être agrégé.
"Les agrégés, expliquait-il à ses amis, deviennent ministres, écrivains, ou présidents du Conseil..."
Il avait lu un article de La Petite Gironde qui citait Jules Romains, Daladier, Herriot... Il s'imaginait peut-être que le président de la République et l'Académie consultaient chaque année les listes d'agrégation et distribuaient les portefeuilles et les fauteuils suivant le classement.
Mais il restait une tristesse, que mon père gardait pour lui. Ou qu'il partageait avec ma mère, dans ces conversations secrètes qu'un fils ne connaît jamais tout à fait.
Cette agrégation allait peut-être "me rendre fier". Les instruments de mon élévation étaient les livres. Ces grimoires risquaient de m'éloigner de mes parents. Mon père les contemplait avec une admiration mêlée de terreur.
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"Nous venons pour Phèdre, commença Mme Feillard d'une voix suraigüe.
- C'est une honte! ajouta, d'un ton de basse-taille M. Bouterol.
- Jamais nous n'aurions cru qu'un professeur pourrait dire en classe des choses pareilles!...
- Nous avons l'esprit large, mais tout de même!..."
Ils se relayaient. Ils essayaient leurs forces. Les deux autres les observaient.
Mme Rimières entra en lice.
"Honteux!... Dégoûtant!..."
Ces exclamations grésillaient au fond de sa lèvre en louche à soupe et se répandaient sur son corsage comme un bouillon.
"Vous n'avez pas honte, monsieur?"
M. Noterolle intervenait enfin. Un cache-nez lui mangeait le bas de la figure, comme le voile des Touareg. La saison ne justifiait pas ce masque. Peut-être cachait-il là-dessous une blessure affreuse. Peut-être appartenait-il aux "Gueules Cassées". Mes démêlés avec le concierge ajoutaient une grande crainte au respect que j'ai toujours voué aux anciens combattants.
Le quatuor préludait sur le thème de la honte. Il avait l'air aussi de se tâter pour voir qui prendrait la tête de l'assaut. Une femme? Un homme?...
"J'ai lu Phèdre souvent, dit Mme Feillard. Je n'y ai jamais vu tout ce que vous y avez mis. C'est de la perversité!
- Ne croyez pas, monsieur, ajouta l'homme au cache-nez, que vous soyez le seul à connaître Phèdre. Trop de jeunes professeurs s'imaginent que le monde n'existait pas avant eux.
- Honteux!... Dégoûtant!... continuait à grésiller Mme Rimières.
- Je sais bien..., lança M. Bouterol, qui avait réservé ses forces. Certains voudraient que l'on fît de l'éducation sexuelle au lycée. C'est nous, les parents, qui devons nous en charger, suivant que nous la jugeons utile ou non."
J'aurais dû peut-être me taire jusqu'à ce qu'ils s'épuisent. Sénèque conseille de laisser le colérique se vider.
Mais je serrais mes poings depuis trop longtemps. Mes ongles mordaient ma chair. Je devais laisser fuser un peu de vapeur.
"Quel rapport y a-t-il entre Phèdre et l'éducation sexuelle?
- Quel rapport, monsieur?... C'est vous qui me posez cette question?..."
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Je découvris avec tristesse que ma chaire ne comportait pas une caisse en bois pleine. Le prestige ordonne de cacher les jambes. L'Eglise et la Justice le savent. Elles enveloppent de robes leurs prêtres et leurs juges. Un cardinal et un président de la Cour de Cassation dont on verrait les mollets ne représenteraient plus ni Dieu ni Thémis.
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