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EAN : 9782756113692
250 pages
Léo Scheer (05/01/2022)
4.22/5   18 notes
Résumé :
« Notre vie était impossible à croire, il me fallait rassembler des preuves. À chaque disque, chaque concert, je n’ai cessé d’écrire, comme autant de pièces à conviction. À la mort de mon frère, Fred, j’ai rencontré le néant. Rien. Après une année de stérilité artistique, je me suis replongé dans cet amas de textes, et j’en ai tiré ce témoignage : le road-trip d’une tournée, l’aventure infernale de notre duo au sein d’une scène underground magnifique et infecte à la... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
En 2010, entre rock, hip-hop et électro, une tournée du mythique duo indie dDamage. À deux cents à l'heure, une histoire d'amour fraternel, d'amour de la musique, de bricolage et de génie, de galère magnifique et de chien imaginaire. Un choc.

Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2022/01/06/note-de-lecture-sales-chiens-jb-hanak/

D'inspiration largement autobiographique, mais soigneusement trafiquée comme on le ferait d'amplis, de pédales d'effets et de générateurs de boucles, ce « Sales chiens » de JB Hanak, publié chez Léo Scheer en janvier 2022, nous plonge en plein coeur d'une tournée affolante du mythique duo électro-rock-hip-hop dDamage, en 2010. Entre retards inévitables et galères pourtant abjurées, balances délicates et approvisionnements acrobatiques en dope (thérapeutique – seul moyen de nuancer les atroces douleurs lombaires de l'un des deux frères Hanak composant le duo), heureuses surprises et effondrements soudains, modifications des conditions générales et arnaques objectives, improvisations hautement voltigeuses et brutalités à chaud, moments de lévitation artistique et instants de grâce ravageuse, c'est un cocktail extraordinaire de réalisme, magnifique et sordide, d'amour de l'art – à tout prix ou presque -, et de profonde tendresse fraternelle, scellée autour du véritable personnage central qu'est le chien imaginaire Ourko (mais est-il vraiment purement imaginaire ?), qu'a concocté pour nous le plus jeune des deux frères, JB – un roman sauvage qui constitue aussi, discrètement, un hommage somptueux à son aîné, trop tôt disparu en septembre 2018.

Rendre compte en roman et en nouvelle du tourbillon humain et artistique des musiques actuelles sans se limiter au documentaire, en saisir les beautés et les complexités, les formes d'esprit et les abîmes potentiels, y prendre l'art au sérieux sans se prendre au sérieux : cette alchimie littéraire particulière demeure délicate. À côté de Nick Hornby, bien sûr (mais « Haute fidélité » en 1995 et « Juliet, Naked » en 2009 mettent en scène des rocks autrement plus paisibles que ce dont il s'agit ici), on a certainement en tête le grand Marc Spitz, décédé à 47 ans en 2017, et toujours non traduit en français, qui avait su à merveille faire passer la substance de son essai « We Got the Neutron Bomb: The Untold Story of L.A. Punk » (2001) dans ses deux romans « How Soon Is Never? » (2003) et « Too much, too late » (2006), ou bien Douglas Cowie et son « Owen Noone & Marauder » (2005). Plus près de nous, Jean-Luc Manet (avec par exemple son « Haine 7 » de 2012), Olivier Martinelli (avec son « La nuit ne dure pas » de 2011 ou son « Mes nuits apaches » de 2019), Louis-Stéphane Ulysse (avec « Médium les jours de pluie », son envoûtant roman fantastique de 2015 réimaginant les Cramps), voire Catherine Dufour (avec son « Outrage et rébellion » de 2009, ligne de fuite imaginaire ahurissante, entre autres, du célèbre documentaire « Please Kill Me », extraordinaire histoire de la musique punk racontée par ses actrices et acteurs), ont apporté plusieurs contributions décisives à cet édifice littéraire par définition fragile et instable.

Avec ce « Sales chiens », JB Hanak nous offre une autre réussite rare, inventant l'écriture nécessaire pour fusionner en à peine 250 pages la passion viscérale du rock le plus âpre et le plus expérimental avec le quotidien sordide de la vie matérielle sur la route (vie épique, hilarante à sa manière noire, et souvent très largement on the edge) et la rapacité souvent plus que résiduelle d'un milieu qui est aussi une industrie, capitaliste et avide, à la petite comme à la grande semaine – et pour fusionner ces ingrédients explosifs au sein d'une fantastique histoire d'amour fraternel, sous le signe sauvage d'un chien qui n'existe pas mais qui est pourtant indispensable.
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Ceux qui suivent de près le monde des musiques indés depuis une vingt ans ou plus n'ont sans doute pas oublié le nom de dDamage, ce groupe formé de deux frères et Jean-Baptiste et Fréderic Hanak deux petits gars de Maisons-Alfort, surnommés à l'époque “les Moutons noirs de la French touch” et qui ont connu un certain succès avec des albums (dont Radio Ape sorti en 2004, réédité en mars chez Ici d'Ailleurs) et des concerts mémorables.

L'histoire racontée dans le livre démarre quand le groupe signe sur un nouveau label pour un album que les deux frangins sentent plus que bien. Avant la sortie, ils partent pour une tournée en Angleterre, en Allemagne, en Italie et en France. C'est l'histoire de cette tournée qui est racontée dans Sales chiens, ou comment une bande de zicos gentiment barrés s'embarquent dans une aventure ou à chaque étape les attendent des galères pas possibles.

Basé en partie sur des faits réels, le récit nous plonge immédiatement dans l'ambiance, celle d'un van rempli de matos et de types bien décidés à faire du gros son partout où ils vont passer. On y trouve les frères Hanak bien sûr, le chauffeur Mohand, mais également Gino et Kurt, deux américains qui font du hip-hop ainsi que Dèbe, un type chelou et crasseux dont on n'est pas prêt d'oublier le portrait dessiné au fil des pages… Sans oublier Ourko, le chien imaginaire des deux frères qui les suivent partout.

Le récit de cette tournée débute par un concert en Angleterre dans un supermarché plus ou moins abandonné mais dans lequel il reste tout un tas d'objets. Un concert qui se termine en razzia et en baston générale à coups de sapin de Noël sur la tronche. L'ambiance est posée, le ton est donné.
À peine remis de cette soirée, la petite équipe part pour l'Italie et c'est là que commence véritablement les galères, avec des organisateurs foireux et malhonnêtes, des salles miteuses… bref, on a l'impression que chaque soir le groupe se fait entuber en beauté.
Pour tenir le rythme dans leur journées de dingues, nos braves gars descendent des bouteilles de whisky comme vous et moi de l'eau minérale et fument de l'herbe en quantité astronomique à tel point que chaque soir, c'est la chasse à la verdure, surtout pour Fred qui a absolument besoin de fumer pour calmer ses douleurs au dos.

Ce récit que l'on a envie de lire d'une traite, où il n'y a aucun temps mort, aucun répit, où il se passe sans cesse quelque chose de totalement rocambolesque ou absurde, dégage une énergie et une fureur totalement punk, que JB Hanak parvient magnifiquement à restituer à travers ses mots.
Car en plus d'être un musicien chevronné, ce garçon a un véritable talent pour raconter, pour nous plonger dans des souvenirs incroyables, dans la vie de musiciens underground, des crève-la-faim du rock, des enragés qui, malgré les galères, les bastons, l'argent qui n'arrive pas, relèvent la tête tant bien que mal pour repartir sans cesse vers d'autres salles de concert, pour s'offrir un nouveau shoot d'adrénaline à travers la musique, la scène, là où il se sentent le mieux.

Dédié son frère, Fred, décédé en 2018, Sales chiens est un témoignage fort, un récit plein de sauvagerie, de brutalité et de folie ; un livre à la fois drôle et touchant, chargé de rage mais aussi d'amour et de tendresse dans 280 pages bien serrées qui ne parlent de rien d'autre que l'aventure musicale d'un groupe electo-punk sillonnant les routes entre deux concerts, bien loin des paillettes, de la gloire et de la fortune.

Aujourd'hui, JB Hanak est musiciens plasticien et donc désormais auteur de roman. En 2020, il a sorti un album en compagnie de Pierre Richard dont un des morceaux évoque très directement son aventure au sein de Ddamage.

Lien : https://www.benzinemag.net/2..
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Deux décennies durant, dDamage, le groupe de musique électronique fondé par Fred et JB Hanak, a été un groupe essentiel de la scène française avec un paquet d'albums importants – le classique Radio Ape, Shimmy Shimmy Blade et ses featurings rap inoubliables, jusqu'au très indus Brother vs Brother – et peut-être le seul à faire cohabiter dans un même projet ces trois courants : l'electro warpienne, l'abstrackt hip hop et la french touch.

Artiste total – art graphique, composition De BO et membre du groupe de heavy rock Cobra – JB Hanak vient de sortir son premier roman Sales Chiens, aux éditions Léo Scheer, un texte à la croisée de l'autobiographie, du documentaire rock et de la fiction la plus barrée. JB Hanak y raconte une tournée chaotique de dDamage en Italie, en compagnie de deux rappeurs Gino et Kurt – personnages fictifs, probablement un mix des personnalités des MC qui ont collaboré avec le groupe : Bigg Jus, Subtitle, Radioinactive, Existereo, Tes… – et de Dèbe, un DJ cradingue – que je crois avoir reconnu, mais dont je ne citerai pas le vrai nom de scène, tant le livre le prive de dignité humaine. À partir de là, oubliez tout ce que vous avez pu lire sur les tournées hardcore de vos groupes préférés. le niveau de bordel, de dangerosité et de défonce décrit ici dépasse l'entendement. Sales Chiens n'est pas le livre d'un musicien qui s'autocongratule, ivre de ses heures de gloire. C'est même complètement l'inverse : le succès de dDamage et les triomphes sont effacés pour ne garder que les moments les plus sordides, ceux où la malchance vient prêter main-forte à la folie.

C'est une plongée inouïe dans l'univers féroce et masculin des concerts underground, vicié par le manque d'argent et l'addiction. Il n'y a quasi aucun personnage féminin dans Sales Chiens – les rares femmes présentes sont humiliées, comme Dèbe, ce qui accroît le malaise et l'aspect toxique de l'ensemble. La trahison est partout, comme dans un film de mafia, et la violence peut surgir à chaque page. Aucun personnage n'est amoureux ; aucun personnage ne pense à l'amour. Seule compte la fraternité, celle entre JB et son frère Fred.

Tout va très vite. Hanak ne laisse aucun temps mort dans la narration. L'espace est saturé, ne laisse aucune place au vide, comme dans les chansons de dDamage, comme dans les peintures de l'auteur, toiles labyrinthiques, dessinées au stylo bille bleu. Une manière de foncer à 100 à l'heure, peut-être pour ne pas laisser l'opportunité de tout dévorer à la tristesse provoquée par la mort de Fred Hanak en 2018. Un roman furieux et édifiant.

Lien : https://www.playlistsociety...
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un récit dynamique et rythmé, des histoires assez folles.
un bon moment passé.
une vision des tournées indépendantes dure.
manque un peu de profondeur, je dis ça car vu les situations on se demande ce qui motive le groupe et le personnage principal de participer à ses tournées.
je conseil , mais j'aurais apprécié mieux saisir les motivations

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critiques presse (2)
LeMonde
24 août 2022
Le récit d’une tournée agitée du duo de techno dDamage dans les années 2000, par son membre survivant. Apre et mélancolique.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Telerama
04 mai 2022
À 44 ans, JB Hanak, moitié du duo électro expérimental dDamage, publie un premier roman, à l'écriture sèche et drôle, inspiré de sa vie. Une plongée frénétique dans la réalité de plein de musiciens, une "strate méconnue de la société".
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Et puis il y a Ourko : le chien.
Ourko n’existe pas, il n’a jamais existé. Quand j’avais six ans, j’en avais très peur, Fred l’utilisait comme une menace pour me trimballer dans des chantages de gosse cruel. Il a toujours su, pour ma peur des chiens. Un danger invisible – persuasion et conditionnement -, ça fout la pétoche à n’importe quel gamin. Avec les années, c’est devenu un leitmotiv. Fred est en retard, c’est la faute du chien. Ourko l’a retardé, pas la peine de s’énerver, le simple fait de mentionner ce nom me fait passer la pilule. Chien à la con. Je lâche un rire, résigné. Mieux vaut prendre de l’avance, direction embarquement.
Fred a cinq ans de plus que moi. Lorsqu’on était gosses, son meilleur ami à l’école était un fils de flic. On raffolait de toutes les histoires tordues que ce mec tenait de son père. L’une des plus dingues restant celle du chien invisible :
Interrogatoire de nuit – le père flic s’est, un soir, retrouvé à bout de forces. Seul dans un box face à un suspect n’ayant pas décroché un mot durant plusieurs heures, il a fini par perdre les pédales :
« Il se fout de ma gueule. C’est un malin, lui, hein ? T’entends ça, Ourko ? Il me prend pour un con. T’es pas d’accord ? Il me prend pour un con ou quoi ? »
Le père flic parlait à Ourko, le chien invisible. Ça a duré une heure, sous les yeux du gars menotté à sa chaise, qui, au bout du compte, a fini par sortir de son mutisme :
« Monsieur, mais à qui vous parlez, là ?
– Ta gueule ! Je parle à mon chien !
– Mais y a pas de chien !
– T’as vu ça, Ourko ? Il me coupe la parole, ce petit con.
– Mais, monsieur, il est où, votre chien ?
– Putain, il continue à se foutre de moi. Me coupe pas la parole, je parle à Ourko ! »
Un premier coup de poing est parti. Puis le flic a continué à parler à Ourko, alternant de plus en plus rapidement tartes dans la tronche et conversations imaginaires :
« Ourko ! va chercher ! Voilà… Là, c’est bien. Ça, c’est un bon chien. »
En plus de parler, le père flic jouait avec le chien invisible dans le box d’interrogatoire, à courir dans tous les sens, allant parfois se nicher juste derrière la chaise du type menotté.
« Attaque, Ourko ! Attaque ! » »
Le flic se mettait alors à mordre, en remuant la tête toutes dents serrées. Ourko est un fantôme qui s’incarne en celui qui fait appel à lui. Morsure jusqu’au sang, la victime hurle :
« Au secours ! Laissez-moi sortir ! »
Le but premier, c’est de faire sortir le suspect de son mutisme.
« C’est pas bien, Ourko ! Mauvais chien ! Pourquoi t’as mordu le monsieur ? Méchant chien ! Non ! Méchant chien ! »
C’est maintenant qu’il faut donner sa correction au clébard. Un jeu de chaises musicales, le flic voit Ourko à travers son interlocuteur. C’est le moment de le tabasser :
« Vilain chien ! Mauvais chien ! Ourko, sale bâtard ! »
Une nuit entière à ce régime. Faire le chien. Mordre celui qui lui fait face, lui faire tenir le rôle du chien… Bon chien, mauvais chien. Jouer avec le chien, debout, à quatre pattes, imiter le chien, faire des bruits de chien et, surtout, ne jamais parler directement au suspect. Toujours parler au chien, parce que le chien, c’est l’autre.
Fred a tellement aimé cette histoire qu’il a fini par adopter Ourko. J’y ai eu droit durant mes années d’enfance, saloperies d’engueulades entre frères, je me prenais toujours la parade du chien dans la figure. Avec le temps, j’ai fini par aimer Ourko, par l’apprivoiser.
Le seul chien que j’aime, c’est un chien qui n’existe pas.
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Mon grand frère, c’est Fred. La personne que j’aime le plus au monde. On fait de la musique depuis l’enfance. Deux gamins de Maisons-Alfort ; on a tout fait ensemble depuis le début. Notre premier album est sorti début 2000, sous le nom de dDamage. Fiers de tous nos disques, nous avons enchaîné labels miteux, tournées de bras cassés, ventes minables et promotion zéro. Dix années bien tassées à manger de la vache enragée.
Janvier 2010, j’en suis là : prisonnier depuis plusieurs mois d’un job alimentaire, je quitte mon boulot à la con ou j’accepte de m’enterrer dans une vie sans avenir. Rien ne changera jamais : la musique, elle, je l’aime. Et l’amour aveugle, c’est toujours la meilleure raison de se tromper de direction. Dans l’erreur, j’ai toujours été bon. Une fausse note, c’est ce qui ouvre le champ des possibles, ça permet de sortir des gammes imposées. Donc, connerie pour connerie, plus que jamais, aujourd’hui, j’ai une bonne raison de me faire la malle.
Nous venons de signer sur un nouveau label : Spartan Music. Je n’ai pas de pognon de côté, rien pour me couvrir. Mais on est sur le point de sortir notre meilleur disque, avec mon frangin. Les frais de production ont déjà été engagés par le label, nous avons une tournée devant nous : Angleterre, Allemagne, Italie, France.
Spartan Music. Le label est tenu par Bossian, un ancien des majors. Il a fait ses débuts pendant l’âge d’or des années 1990. Une époque où vendre du disque était une activité indécente. Face à la crise, sa science du métier lui a permis de s’extirper du panier de crabes agonisants, pour devenir indé de manière clairvoyante. Son label est une petite machine de guerre. Pas de fioriture, ni de temps à perdre. Sa dernière signature est l’un des plus mythiques duos de hip-hop de Los Angeles : Gino et Kurt, ce qui fait de nous leurs collègues de label.
La tournée est sur le point de débuter, on va pour le moment voyager en train. Deux simples concerts pour commencer. Londres et Berlin : une mise en bouche en attendant la suite. Spartan Music loue un van à notre retour pour la seconde partie de l’aventure : Italie, France ; c’est là que Gino et Kurt, avec qui nous partagerons la scène, doivent nous rejoindre.
Après dix années à encaisser des concerts sordides, voilà enfin des conditions décentes.
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Mon grand frère, il faut que je lui annonce la mort de Kurt, il faut que je lui demande de rappliquer au plus vite : râteau, Gui-Gui, couteau, pitié, Fred, viens avec une arme ; les bruits de pas sont proches, la porte bouge légèrement. Ils vont faire valdinguer mon armoire. Je vais crever, bordel, si je ne fais rien, je vais crever. Je dois prévenir mon frère, mais je suis paralysé. Il n’y a plus rien d’autre à faire qu’attendre de mourir. Fred, je te jure, t’es la dernière personne à qui je pense avant d’y passer, t’es ma dernière pensée ; y a personne de plus important que toi dans ma vie, Fred, t’es mon grand frère.
Silence. Rien ne bouge. Tout doucement, ça gratte à la porte. J’entends gémir. Moi, je suis rassuré. Tout va bien. j’ai compris, je cours pour aller ouvrir. C’est lui. Enfin. Ourko a retrouvé son chemin.
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