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EAN : 9782375792537
448 pages
Critic (08/09/2022)
3.21/5   21 notes
Résumé :
Europe, 1515. Le chaos est général, après que Léonard de Vinci a rallié François Ier, avec une mystérieuse invention qui a détraqué le cours de l'espace-temps, en conséquence de quoi des bulles d'univers alternatifs parsèment aléatoirement le territoire en dehors du royaume de France. Partout, alors que princes et seigneurs de guerre s'affrontent, François Ier, lui, règne en maître absolu sur le plus vaste et riche des royaumes, agrandi au gré de diverses conquêtes.... >Voir plus
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Léonard de Vinci, Florence. Des noms qui font rêver. Qui font naître des images par dizaines. Inventions fantastiques, bâtiments remarquables, peintures et sculptures admirables. Mais aussi fantasmes sur l'existence du maître, son côté « hors du temps ». Car il semble tellement supérieur à ses contemporains. Et aux générations suivantes. Dans La fureur des siècles, il est conforme à cette image, inventeur d'une machine aux propriétés phénoménales dont les effets touchent les siècles et les siècles.

Johan Heliot fait partie de ces auteurs que je suis assez régulièrement. Je dis « assez », car il écrit et publie beaucoup. Aussi bien pour les adultes que pour les plus jeunes. Et donc, je n'arrive pas toujours à suivre. Mais j'apprécie énormément l'imagination et les bases factuelles solides de cet historien de formation. Récemment, dans Les enfants de la Terreur, il revisitait cette période historique suivant de près la Révolution française, convoquant pour l'occasion des personnages à l'aura impressionnante et trouble, le marquis de Sade et le chevalier d'Éon. Dans La fureur des siècles, nous revenons quelques années plus tôt, au XVIe siècle. L'Italie, qui n'existe pas encore en tant que pays, est le centre de pas mal de conflits. Venus de France, certains dirigeants tentent d'imposer leur vue par la force. Et l'un d'entre eux, François Ier, voit en Léonard de Vinci un atout précieux. Il lui demande de l'aide. le savant lui fournit une machine que d'aucuns pourraient qualifier de diabolique. Grâce à elle, le chef d'état français pourra se prémunir contre l'encerclement géographique imposé par ses ennemis. En créant une sorte de barrière de protection tout sauf naturelle. Une fumée envahit les frontières, brume étrange aux propriétés magiques. Quand on la pénètre, on y rencontre d'étonnantes créatures. Mais on a peu de chance d'en sortir vivant.

Léonard de Vinci est dans ce roman une figure entourée d'une aura exceptionnelle, mais aussi légèrement inquiétante. On ne devienne les propriétés de sa machine que progressivement, au cours du récit. Mais rapidement, on comprend le principe premier. Je vais donc tourner autour en essayant d'en dire le moins possible. de toute façon, tout cela reste à la limite entre la science véritable et la magie, tant certains aspects se rapprochent de l'alchimie et des inventions obscures de cette période. L'engin émet une brume qui forme frontière car à son contact, on évolue. Sans protection, on se rend tout droit vers la folie. D'où le surnom de furia qui traverse le texte : cela rappelle le furor des guerriers antiques, quand ils se laissaient aller à la colère. Ici, c'est plutôt la folie des temps qui se mêlent. Car, protégé, on passe à travers les époques. Sans pouvoir commander. Sans savoir où l'on va ni ce que l'on va rencontrer. D'où un danger immense pour les voyageurs intempestifs. Et quelques rencontres surprenantes et périlleuses pour les protagonistes peu habitués à la SF et à ses classiques. Sans parler du monde qu'ils découvrent, souvent très différent de celui d'origine.

Puisque je les évoque, parlons un peu de ceux qui nous conduisent dans ce tourbillon spatio-temporel (même si tout cela n'a rien de futuriste, loin de là : au maximum, dans certains passages, on s'approche du steampunk). Reginus est au centre de l'attention : jeune clerc sans aucune expérience, il est enlevé par un trio de mercenaires patibulaires. Et, jusque tard dans le roman, on peut se demander pourquoi, plongés que nous sommes dans cette brume. Car il n'est pas bon à grand-chose. Face à ce jeune homme un peu fade, du moins au début, Johan Heliot nous a gâtés : ses trois combattants possèdent des profils très différents et complémentaires, du plus raffiné et cultivé à la grosse brute, pas si monolithique que cela. Et il ajoute un chef cruel quand il le faut, sans état d'âme, accompagné par une mystérieuse ombre, jeune femme dont on ne voit que rarement le visage. Serait-ce une sorte de magicienne ? Plus quelques guest-stars qui font une apparition plus ou moins rapide, plus ou moins flatteuse. On serait malvenu de se plaindre.

Pour moi, La Fureur des siècles est un bon cru, servi par une superbe illustration de Didier Graffet. Johan Heliot a trouvé l'équilibre entre les différentes composantes de son récit : une trame historique solide, beaucoup de mystère, des personnages aux volontés farouches et aux ambitions démesurées, une figure centrale enrobée de magie et d'interrogations, une puissance d'imagination toujours impressionnante (certains mondes parallèles sont bluffants de réalisme). L'alchimie ainsi créée forme un texte dont il est difficile de se séparer avant la dernière page. J'en demande encore.
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Auteur d'une soixantaine de romans, Johan Heliot se plaît à explorer les littératures de l'Imaginaire : de l'uchronie à la fantasy urbaine, en passant par l'anticipation, le polar ou le steampunk. Signature incontournable de sa génération, il signe aujourd'hui un nouveau titre, La Fureur des Siècles, publié aux éditions Critic.

XVIe siècle, Léonard de Vinci est aux services de François Ier. Peintre, sculpteur et inventeur de génie, Léonard a construit une machine capable d'interagir avec le temps et de modifier L Histoire afin d'aider le roi de France à maintenir son royaume face à l'influence grandissante du futur Charles Quint. Dans le même temps, à Florence, le jeune clerc Réginus se fait enlever par un groupe de mercenaires, chargés de voler ladite machine, afin de les guider à travers les âges, grâce à sa mémoire exceptionnelle des langues et de l'histoire des civilisations. Embarqué bien malgré lui dans cette aventure qui dépasse l'entendement Réginus aura-t-il la moindre prise sur les événements qui semblent écrire inexorablement son destin ?

La publication de la Fureur des Siècles s'inscrit dans la thématique éditoriale du voyage dans le temps lancée cette année par les éditions Critic et qui vient prendre la suite des Naufragés de l'Institut Fermi d'André David.

Avec La Fureur des Siècles, Johan Heliot signe une uchronie nous propulsant au début d'un XVIe siècle marqué par les premières années de règne du jeune roi, François qui cherchera par tous les moyens à s'imposer face à son rival, Charles d'Autriche, devenu roi d'Espagne, puis sacré empereur des Romains sous le nom de Charles Quint. Ici, le récit de Johan Heliot s'inscrit dans le contexte de la conquête du Milanais pour laquelle François Ier a fait valoir ses droits dynastiques et a lancé une expédition militaire afin d'en prendre possession.

Si dans les faits, François Ier sort vainqueur à la bataille décisive de Marignan après avoir affronté son cousin Maximilien Sforza, le duc de Milan et ses alliés, les fantassins des cantons suisses, l'auteur, lui, nous propose dans son roman une toute autre version impliquant ici l'ingénierie de Léonard de Vinci. En effet, face aux tourments de ce jeune souverain qu'il considère un peu comme son fils, le vieil artiste a l'idée de créer une machine capable de protéger les frontières du royaume de France. Conduite par le chevalier Bayard, cette machine infernale émet des fumées qui ont le pouvoir d'ouvrir d'autres espace-temps et de modifier le cours des événements. Ainsi, Johan Heliot nous embarque au fil des pages de son roman dans un voyage où les époques se télescopent. On ne s'étonne donc pas de rencontrer des Gaulois ou d'affronter des dinosaures confondus ici avec des dragons en pleine Renaissance, pas plus que de voir l'Al-Andalus s'étendre jusqu'au duché de Milan. C'est tout l'intérêt du caractère uchronique du texte laissant l'auteur libre de jouer avec L Histoire et de montrer aux lecteurs que celle-ci est sensible à la moindre variable.

En outre, au vu de l'individu fantasque et visionnaire qu'était Léonard de Vinci comme en témoignent ses nombreuses inventions et son intérêt poussé pour l'anatomie, lui accorder la paternité d'une création interférant sur la temporalité n'a rien de saugrenue. Au contraire, on accorde bien volontiers à cette théorie toute sa crédibilité, d'autant que l'auteur donne un rôle fort plausible à certaines figures historiques.

Avec La Fureur des Siècles, on goûte à un récit ingénieusement bien construit car il établit de suite une complicité avec le lecteur puisque le narrateur ne cesse de l'interpeller. Johan Heliot y alterne les chapitres consacrés à Léonard de Vinci et à son oeuvre et ceux mettant en scène ses protagonistes, pour la plupart fictifs, qui se retrouvent embrigadés dans cette aventure extraordinaire.

Or, pour porter sa fable rocambolesque, l'auteur s'appuie sur une galerie de personnages très hétéroclites. Commençons par le narrateur, le clerc Réginus. Timoré de nature, le jeune érudit subit plus son destin qu'il en est acteur, tout du moins au début du livre. Les épreuves qu'il va devoir affronter vont le transformer en profondeur, ébranlant au passage ses convictions les plus ancrées. Finalement derrière la mésaventure de son enlèvement, il va devoir mener une quête très personnelle qui le fera mûrir tout en levant le voile sur des origines qu'il ne soupçonnait même pas. Trois mercenaires l'encadrent. Il y a le chef de l'expédition qui prend les traits d'un certain Maximilien Sforza affublé pour l'occasion par l'auteur, d'un destin scélérat. Belliqueux et manipulateur, il est craint par toute la compagnie et suscite de nombreuses acrimonies. Puis, les deux soldats dits le Turc et Malamorte qui sous des dehors d'hommes rustres et cruels, s'avèrent être deux individus ayant de touchants passés, changeant indéniablement le regard que l'on pose sur eux. Enfin, Constanza est la seule femme du récit. Elle s'affirme au fil des pages pour venir y tenir un rôle majeur. Habile et futée, celle que l'on surnomme l'Ombre se déshabille au fur et à mesure du roman de ses atours mystérieux pour nous révéler le portrait d'une femme forte qui s'impose dans ce monde résolument masculin.

En conclusion, La Fureur des Siècles égrène au fils des pages, suspense et action au coeur d'une Histoire, fluctuant au gré de la fantaisie d'un auteur et d'une science futuriste qui en fera peut-être rêver plus d'un... Fantasy à la Carte.

Lien : https://fantasyalacarte.blog..
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La fureur des siècles est une uchronie qui se base sur la rencontre entre François Ier et Léonard de Vinci. Si cet évènement s'est bien produit dans la réalité, Johan Heliot imagine d'autres conséquences à cette rencontre : et si Léonard de Vinci, soutenu par le Roi de France, avait inventé une machine pour dérégler le temps ? C'est ainsi que nait la furia, un dérèglement qui fait surgir des évènements du passé à l'intérieur du présent. Difficile de rester sain d'esprit pour ceux qui assistent à ce phénomène et c'est pourquoi une bande de mercenaires accompagnée d'un jeune clerc va tenter d'arrêter cette folie. Johan Heliot émerveille par son écriture recherchée qui colle très bien avec l'époque racontée. On ressent sa passion pour L Histoire et sa maîtrise du sujet et on sent qu'il s'amuse à jouer avec les mots et avec la narration. Ainsi l'intrigue est racontée sous forme de chroniques par un personnage qui nous rapporte les évènements tels qu'ils se sont produits d'après lui. Chaque chapitre est ainsi une scène de l'histoire qu'il nous conte en s'adressant parfois directement à nous pour mieux nous guider. 

Ce roman avait tout pour me plaire étant une grande amatrice d'Histoire et adorant ce type de narration particulière, et pourtant ces deux points n'ont pas réussi à me convaincre. Si j'ai aimé cette originalité narrative, elle ne m'a malheureusement pas permis l'immersion dans le roman. La fureur des siècles est écrit tel un roman historique ce qui lui correspond très bien, mais de ce fait il laisse le lecteur extérieur à l'action et simple observateur. D'un autre côté, le récit repose beaucoup (voire entièrement) sur les personnages, leurs liens et les difficultés qu'ils vont traverser et il est (pour moi) difficile de s'attacher à eux via ce type de narration. de plus, le roman est tourné avant tout sur l'action et sur des péripéties un peu répétitives et attendues et il m'a manqué des repères pour visualiser les choses. Je n'ai pas vraiment réussi à me projeter dans les décors, à visualiser les conséquences de la furia et beaucoup de mes questions sont restées sans réponse concernant l'invention de Léonard de Vinci. Finalement, j'ai ressenti un effet "fouillis" dans la manière dont le dérèglement temporel est déployé et j'ai même eu l'impression que le vrai sujet du roman était finalement ailleurs. Johan Heliot déploie en effet des réflexions à travers ses personnages, notamment une sur la violence qui est intéressante, mais qui se perd sous tout le reste. Enfin, je ressors également un peu frustrée de l'aspect historique du roman qui est étonnement très léger. Je n'ai pas eu l'impression d'être emmenée au XVIe siècle et n'ai rien appris sur cette période (que je connaissais déjà bien, il faut l'avouer). Malheureusement, c'est donc une petite déception pour cette lecture qui pour moi souffre d'un décalage entre son propos et sa narration.  
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C'est une opération Masse Critique qui m'a permis de découvrir cette nouvelle uchronie de Johan Héliot, merci donc tout d'abord à Babelio et aux éditions Critic.
Le roi François 1er prend à son service le maestro Léonard de Vinci, se prend d'affection pour lui et l'installe en France au domaine du Cloux (actuel Clos-Lucé à Amboise). Jusqu'ici, nous restons dans le domaine de l'Histoire. On commence à s'en éloigner lorsque ledit Léonard crée pour le jeune roi une étrange machine pour l'aider à défendre les frontières de son royaume, menacé notamment par la montée en puissance de Charles Quint. Celle-ci produit la furia, une étrange fumée capable de créer des bouleversements temporels. Elle sera répandue aux frontières du territoire. Parallèlement, à Florence, le jeune moine érudit Reginus est enlevé par le duc Sforza avec l'aide de trois mercenaires aussi redoutables que mémorables. le voilà embarqué dans une improbable épopée qui va le conduire en plein coeur des vapeurs de la furia et des bouleversements qu'elle crée. Il comprend qu'il a un rôle essentiel à jouer, mais lequel?
Johan Héliot mêle habilement dans ses livres ses connaissances des temps passés (n'oublions pas qu'il est professeur d'histoire) et son imaginaire foisonnant. Ce livre lui permet de jongler allègrement avec différentes époques et d'associer assez naturellement la Renaissance et l'univers steampunk qu'il affectionne. Léonard n'a-t-il pas imaginés des machines totalement en avance sur son temps?
L'idée est donc très séduisante, tout comme celle de mêler personnages réels (nous croiserons entre autres le chevalier Bayard) et fictifs (la mystérieuse Ombre est particulièrement intrigante et intéressante). S'il faut du temps pour entrer dans cette histoire à l'écriture complexe et parfois un peu ardue, on finit par se laisser happer par l'intrigue et par un réel intérêt pour les personnages. L'invitation au voyage, autant géographique que temporel, est séduisante mais nous perd parfois par sa complexité. Je n'ai donc pas toujours adhéré à l'intrigue, regrettant tantôt quelques longueurs, tantôt au contraire la rapidité de certains épisodes. le découpage en chapitres courts, introduits par une phrase d'annonce du type "Où l'on découvre que...", donne par contre un rythme et une vraie saveur à cette épopée dont l'auteur est d'ailleurs le fameux Reginus.
Les inconditionnels de Johan Héliot prendront assurément plaisir à lire "La fureur des siècles", malgré les quelques réserves mentionnées dans cette critique.
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J'ai lu La fureur des siècles de Johan Heliot, sortie du 8 septembre dernier des Edition Critic que je remercie une nouvelle voix pour l'envoi de ce roman qui me hypait tant pour le pitch et que pour cette superbe couverture made by Didier Graffet !

Ce roman s'inscrit dans la thématique du temps (uchronie, voyage dans le temps, manipulation du temps) que nous proposent les éditions Critic avec 2 autres ouvrages : Les Naufragés de l'Institut Fermi de André David et Grain de sable de Louise roullier.

Dans La fureur des siècles, nous sommes en Europe, juste après 1515. le chaos est général, après que Léonard de Vinci a rallié François Ier, avec une mystérieuse invention qui a détraqué le cours de l'espace-temps, en conséquence de quoi des bulles d'univers alternatifs parsèment aléatoirement le territoire en dehors du royaume de France.

Nous allons suivre, de Florence à Amboise, une petite bande de mercenaires, avec à sa tête le condottiere Sforza et accompagnée d'un moinillon de 16-17 ans enlevé à Florence. Leur but est de mettre la main sur la mystérieuse machine et de la détruire. Ils vont pour ce faire traverser les bulles d'univers alternatifs et parfois très surprenantes !

J'ai tout simplement adoré cette intrigue qui m'a plongée dans une partie de l'Histoire de France et de l'Europe que je connaissais vraiment très peu, à part 1515 et l'amitié qui s'est développée entre Leonard de Vinci et François 1er ! Si cette histoire est certes revisitée pour les besoins de cette uchronie, j'ai appris néanmoins beaucoup de choses !

La narration se fait sous la forme de chroniques dans lesquelles l'histoire nous est racontée par une tierce personne qui n'hésite pas à interpeler le lecteur et ça, j'adore !

Cela ne m'a pas empêchée de m'attacher à Reginus, le moinillon, et aux autres personnages, notamment Malamorte dont l'histoire m'a beaucoup touchée.

J'ai pris un réel plaisir à ma lecture dans laquelle je revenais avec impatience et le dénouement m'a beaucoup plu !

Une lecture que je conseille à tous si tant est que vous soyez attiré par le côté historique et uchronique !
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critiques presse (1)
Elbakin.net
17 mars 2023
t si la rencontre entre François 1er et Léonard de Vinci en 1516 avait modifié le cours de l’Histoire d’une autre manière ? Si, plutôt qu’un mécénat qu’un lion mécanique jetant des fleurs de lys, le génie italien avait offert au roi de France, en lutte contre Charles Quint, une machine à dérégler le temps ?
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
J'ai rencontré des sages, dans mon pays, ailleurs aussi, qui avaient atteint un âge vénérable. Tous avaient en commun leur usage modéré de l'indiscrétion. J'ai décidé de prendre exemple sur eux.
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Ils étaient trois compagnons, engagés sur un chemin d'horreurs et d'abjections comme d'autres en religion. Ils avaient pour nom Kostas, Le Turc et Malamorte. D'eux, nul ne devait attendre la pitié ou le pardon. Mercenaires au service d'un condottiere, ils étaient payés sur le pillage et demeuraient fidèles autant que le chien dont on remplit la gamelle — pas plus, mais pas moins.
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Lorsque les feux du soleil embrasèrent la crête des montagnes, puis dévalèrent en avalanche de clarté leurs pentes arborées, la troupe cheminait dans le fond d'une vallée étroite...
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Le soir coulait des ombres dans la vallée, enténébrant son col...
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La paix n'est qu'une anomalie dans le courant de l'Histoire.
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Interview de Johan Heliot par Estelle Hamelin pour Actusf aux Imaginales 2019.
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