L'histoire se situe 40 ans après «
La maison du guet », un des premiers romans de MHC, et celle-ci s'avère la dernière de la dénommée reine du polar.
J'avoue que j'avais complètement lâché
Mary Higgins Clark, ayant préféré découvrir d'autres auteurs de polars, tout aussi attirants d'ailleurs. Alors la retrouver dans cet ultime thriller m'a fait passer un bon moment, surtout lorsqu'on sort de quelques difficiles lectures.
Cette suite remet en scène le frère et la soeur, Michael et Mélissa, enlevés dans «
La maison du guet ». Leur mère, Nancy avait dans un premier temps été soupçonnée d'avoir commis cet acte odieux. A noter en passant que
Mary Higgins Clark fait tellement d'allers et retours dans le temps que l'on n'a pas besoin d'avoir lu «
La maison du guet ».
Mélissa s'est mariée avec Charlie, un veuf qui a une petite fille de 3 ans, Riley. Ils vivent ensemble dans la maison de Nancy, la mère. Et voilà-t-il pas que l'histoire se répète : 40 ans plus tard, Riley disparait à son tour alors que Mélissa dort et que son mari s'est absenté pour des raisons professionnelles. Et bingo ! là encore la police, vite sur le coup, accuse Mélissa comme on avait accusé Nancy.
Même si elle dit ne pas se souvenir de son propre enlèvement, ses nuits sont toujours aussi cauchemardesques. Son mental va finir par chanceler, d'autant qu'elle voit s'éloigner son entourage d'amis et même son mari qui doute tout autant. Elle ne pourra plus compter que sa mère et son frère pour mener l'enquête qui sera loin d'être simple.
L'auteur arrive ici à nous faire vivre de l'intérieur tous les doutes qui rongent Mélissa, ainsi que les surprenantes révélations qui émergent et surtout la révélation les personnalités cachées de certaines personnes de son entourage.
Les réguliers retournements de situations nous entrainent dans une sorte de spirale dont on n'a plus envie de sortir. Un peu hallucinant par moment, mais c'est bien là le charme des livres de
Mary Higgins Clark.
Belle sortie de scène pour la Reine.