L'Assassin royal, tome 1 : L'Apprenti assassin

Cette lecture a été une découverte, pour le moins troublante. le début a été assez prenant, on suit la vie d'un jeune orphelin, le bâtard du prince Chevalerie, recueilli par le maître d'écurie de la maison royale. Sa vie est dure… On se sent, en même temps que lui, seul et désemparé. On souffre de cette vie si difficile, mais on nourri l'espoir que le genre Fantasy se révèle dans cette histoire assez commune et nous embarque dans un peu plus de merveilleux. Alors on attend…
Une attente très surprenante. On s'attend à rencontrer des monstres, des dragons, des magiciens, loups-garous ou autres créatures imaginaires qui peuplent ce genre littéraire cher à Tolkien. Sauf que…non. On se retrouve à découvrir de petites subtilités paranormales, des finesses d'intrigues royales à une époque retirée. Et tout cela suffit à faire de ce roman un roman Fantasy.
Car oui, n'oublions pas que ce genre littéraire inspiré des légendes « arthuriennes », met en place une histoire à une époque « chevaleresque », une époque ancienne loin de toute technologie. de plus, la Fantasy, met en avant une histoire où une quête avec des éléments merveilleux qui rappellent ceux du conte. Dans notre conscience collective on pense tous à Merlin l'enchanteur, à Bilbo le Hobbit ou à des faës, Dragons, Nymphes et autres créatures mythologiques.
Chez Robbin Hobb, laissez au vestiaire tous ces lieux communs. Laissez place au « vif » cette capacité de se lier aux animaux, à « l'art » cette technique télépathique intense qui nous dépasse encore dans ce tome. Et surtout laissez place aux Pirates rouges, ennemis terrifiants qui ont le pouvoir d'anéantir l'esprit de leurs captifs.

Ainsi, de manière progressive, le lecteur découvre un monde étrange à travers les yeux de Fitz, jeune garçon catapulté malgré lui dans les tourments et les luttes d'un royaume.
Pour ma part il a été très difficile de rentrer réellement dans cette histoire. D'une part, car j'ai trouvé que la condition de ce jeune héros était trop dure, parfois difficile à supporter (oui je sais je suis trop sensible, il faut que j'arrête les romans jeunesses à l'eau de rose). D'autre part, car j'ai été complètement déroutée, ne m'attendant pas du tout à ce genre de roman, d'histoire, d'ambiance.

Au final, la dernière partie du roman se trouve beaucoup plus haletante, on plonge dans des intrigues de cour…Je n'en dirais pas plus. Et lorsque j'ai refermé le livre. J'ai ressentis un manque. J'ai réalisé, tout à coup, que malgré moi je m'étais fortement attachée à ces personnages si atypiques et bourrus, et je me suis sentie comme obligée de connaître la suite.
Suite que j'ai beaucoup plus appréciée. Sûrement qu'une fois les personnages, le décors et surtout l'atmosphère ainsi plantés dans ce premier tome, on se sent plus à l'aise avec le monde que nous propose Robbin Hobb.

Je terminerais simplement par dire que c'est du roman fort et intelligent. Même si ma petite vision de lectrice a été perturbée, j'ai eu le sentiment que c'était pour la bonne cause, que je lisais quelque chose de grand, peut-être même d'incontournable. L'auteur nous propose de nouvelles choses, des terres inconnues, elle bouleverse nos habitudes…En cela elle est très forte. de plus, le style est magnifique, parfois poétique.
Point de bit-lit ou d'intrigue simpliste, là, nous entrons dans une autre catégorie, on élève le niveau, et parfois, ça fait du bien !
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Il n'est jamais trop tard pour bien faire, paraît-il. J'ajouterai : il n'est jamais trop tard pour découvrir un auteur. Robin Hobb a commencé sa saga de L'Assassin royal en 1995 mais, pour moi, cette lecture était autant une découverte de l'oeuvre que de l'auteur. Déjà, première agréable surprise : enfin une saga d'heroic fantasy écrite par une femme !

L'histoire est écrite à la première personne du point de vue d'un homme dont on ne sait à peu près rien au départ. Il nous raconte son premier souvenir lorsque, vers l'âge de six ans, il fut déposé dans une caserne par son grand-père qui ne voulait pas entretenir plus longtemps le bâtard d'un prince. Cette haute naissance n'apportera que peu d'avantages à notre héros : il ne rencontrera jamais son père mais sera confié aux bons soins d'un maître des écuries plus habitué à soigner chevaux et chiens qu'un petit garçon. Cependant, contre toute attente, le roi, son grand-père, décide de lui faire donner une éducation soignée puis de faire de lui un apprenti assassin à ses ordres. Alors que le petit garçon, surnommé Fitz ("le bâtard"), entre dans l'adolescence, des Pirates Rouges s'attaquent aux villages côtiers et infligent aux populations un sort pire que la mort. le royaume est en danger. Fitz va se retrouver pris malgré lui entre menaces extérieures et intrigues de cour.

J'ai beaucoup aimé la manière dont on entre dans cet univers. le héros-narrateur, très âgé au moment où il est censé écrire, en sait long mais ne nous dévoile les caractéristiques de ce monde imaginaire qu'au fur et à mesure que le petit garçon qu'il était les a découvertes. Ainsi, on remarque quelques bizarreries dans la relation que Fitz entretient avec un chiot bien avant que l'on nous explique ce qu'est "le Vif". Si on découvre cet univers en même temps que le héros, on bénéficie aussi de son recul qui transparaît dans les épigraphes parfois énigmatiques qui introduisent les chapitres ou de rares allusions qui laissent entrevoir que les choses vont se corser. le rythme de l'histoire alterne les moments calmes d'apprentissage, de découverte... et les moments d'action. le tout est très bien raconté. On n'a aucune peine à s'imaginer les lieux, les personnages, l'action... C'est un univers varié, riche, intéressant. Robin Hobb nous donne envie de pouvoir arpenter nous-mêmes les routes de son monde (à condition de ne pas tomber sur des Pirates Rouges).

Les personnages qui gravitent autour de Fitz (et Fitz lui-même) sont également très réussis. Ils gagnent en épaisseur au fur et à mesure de l'histoire. Robin Hobb nous fait également très bien ressentir la solitude de ce petit garçon qui grandit entouré de maîtres mais sans la tendresse d'une mère, d'un père ou de frères et soeurs.

Ce premier tome est un roman d'apprentissage mais il ne manque pourtant pas d'action et de suspense. Une intéressante entrée en matière qui m'a vraiment donné envie de lire la suite.

Avis particulier pour ce roman car il s'agit de ma première "lecture audio". Sur la forme, j'ai apprécié cette lecture audio, une grande première pour moi, dans le sens où j'ai pu l'écouter en faisant la cuisine, mon ménage et mon jogging. Une manière de ne pas perdre une miette de temps de lecture et pour ça j'adore. Incomparable avec la lecture habituelle d'un livre (pour moi) mais génial pour les moments où la lecture avec les yeux n'est pas possible 　
Pour le fonds, j'ai beaucoup aimé cette aventure (qui est la première de toute une série). Les personnages sont bien construits, la psychologie des personnages est bien développée, on évite les "travers" trop fréquent de la fantasy. Les femmes ont une belle place et ont des caractères fort et complexes. le héros n'est pas fort, musclé...d''emblée et tient sa force de sa réflexion et de son caractère humain et loyal. La place donnée aux animaux est très touchantes et j'ai donc pris beaucoup de plaisir à l'écoute de ce premier audio livre.

Cet été, une amie m'a prêté le premier tome de L'assassin royal de Robin Hobb. Cette saga de fantasy est très connue et, si je souhaite la lire depuis longtemps, il m'a fallu un bon moment pour m'y mettre – à savoir décembre dernier. C'est sans grande surprise que j'ai beaucoup aimé.
Un peu comme dans le Nom du Vent de Patrick Rothfuss, nous suivons l'apprentissage du héros, Fitz. Toutefois l'apprentissage est tout autre car le jeune homme, bâtard du prince, va devenir assassin pour le roi.
L'écriture de Robin Hobb est très agréable, et le parcours et l'évolution qu'elle met en place pour Fitz et les personnages qui l'entourent m'ont bien plu, on s'y attache généralement. Et quoi de plus normal puisque le récit est à la première personne ? de fait, on a tendance à avoir des affinités similaires à celles du héros.
J'ai aimé l'univers avec son ambiance moyenâgeuse – j'apprécie beaucoup ce genre d'univers, qu'on peut également trouver dans la saga du Trône de Fer, dans le Seigneur des Anneaux… -, la hiérarchisation que l'on découvre au sein du château et un peu dans la ville. Et si j'ai apprécié la plupart des personnages, il m'a toutefois manqué quelques lignes sur certains pour vraiment les apprécier à leur juste valeur. J'espère les retrouver dans les prochains tomes.

Après avoir lu L'apprenti assassin, je comprends enfin l'engouement qu'il y a autour de cette saga. Il me tarde déjà de lire la suite et je ne peux que vous conseiller ce premier tome !
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Vincent Beckers a lu l'Assassin et il est parti ... il est dedans. Joie ! Encore 12 tomes ...
Pris d'emblée dans la trame du récit, un monde imaginaire suffisamment bien décrit que pour laisser le lecteur se faire lui-même sa propre carte du paysage et des personnages, voilà qui commence bien la saga.
Curieux de voir si cela résistera à la longueur.
Mais pour l'instant l'auteure m'a pris dans ses filets, et je m'y complais.
Le rythme n'est pas soutenu : l'ambiance prime.
La violence n'est pas (encore ?) de mise : la psycho a la primauté.
Bref, du medieval fantasy pour amateur de jdr. adulte.

Vincent Beckers se régale pour l'instant.

J'ai mis beaucoup de temps à lire ce livre, et pour cause, il contient tellement d'informations qu'il faut être en forme pour pouvoir le digérer! Pour autant l'histoire est sublime, j'ai adoré le personnage de Fitz. C'est à travers les yeux de ce jeune garçon que nous suivons la vie à la cour de Castelcerf. Je n'en dirais pas plus, c'est impossible sans spoiler, mais j'ai été happée par cet univers, j'ai adoré Fitz, Burrich, le prince Vérité, mais aussi la princesse Kettricken... Ca tombe bien, le tome 2 est déjà dans ma PAL, je ne devrais pas tarder à le commencer :)
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Fourmillant d'idées, plein de rebondissements et d'intrigues inattendues, ce premier volume d'une série nous entraîne agréablement dans son monde. On parle de fantasy ici, mais on en parle au travers d'un moyen âge subtilement agrémenté de magies de l'esprit, et d'inconnu extraordinaire.
Robin Hobb a signé un roman assez fin. On y explore le passage à l'âge adulte et les conflits de conscience qu'il implique au travers de légendes devenues tangibles, de sensations qui dans son monde deviennent réalités. le tout est très bien amené, et le fait de voir grandir le héros nous permet à nous aussi de découvrir graduellement la complexité de l'histoire, avec lui.
Maintenant que tout ceci est en place, il me reste en tournant la dernière page une bonne envie de voir se développer la suite.

Dans un monde qui ressemble à notre Moyen-Âge, tout en étant différent par sa culture et la nature de ses habitants ; dans ce monde qui évoque un tant soi peu Game of Thrones ; se déroulent des intrigues de palais auxquelles se trouve mêlé malgré lui un enfant de 6 ans au début qui devient un jeune-homme découvrant peu à peu, avec les lecteurs, le fonctionnement apparent et le fonctionnement occulte du mouvement qui l'entoure.

L'histoire est peut-être longue et méticuleusement racontée mais grâce à une écriture élégante et à des faits inattendus elle n'est pas lassante, loin de là.

Inversement la fin m'a semblé expéditive : les dernières pages décrivent hâtivement la nouvelle situation dans laquelle se trouve ce monde à la fin de ce premier tome et cela m'a dégrisée. J'attaque néanmoins le tome suivant.

Je viens de plonger avec enchantement dans le cycle de L'assassin royal, avec ce premier tome mettant en scène FitzChevalerie, batard de l'ancien roi servant des Six Duchés.

Nous suivons son arrivée controversée à Castelcerf à l'âge de 8 ans et le début de son apprentissage pour devenir le nouvel assassin du roi Subtil. Ce pauvre garçon va être chahuté pendant tout le livre, le rendant d'autant plus attachant.

Habituellement pas très amatrice de roman fantastique, j'ai beaucoup aimé cette entrée en matière dans l'univers de Robin Hobb, les intrigues et commérages de cour lui donnant un aspect stratégique mais aussi drôle par moment. L'écriture, tournures de phrases et vocabulaire, semble tout à fait correspondre à l'époque un peu ancienne du roman et a été agréable à lire.

L'aspect roman d'apprentissage m'a particulièrement plu. Fitz n'est pas un garçon comme les autres, il passe son temps les fesses entre 2 chaises, cherchant l'équilibre entre allégeance au roi et morale personnelle.

J'ai hâte de découvrir la suite de ses aventzures.

Ça y est, je me suis enfin lancé et je ne regrette pas :)

Le monde et l'univers créés par Robin Hobb sont superbes et à la fin de ce premier tome, qui semble servir d'introduction, je suppose que je n'ai fait que les entrevoir.
C'est d'une richesse certaine. le texte est dense, très dense parfois car il y a beaucoup de descriptions, et je me suis laissé complètement happé par la découverte des lieux et des personnages.

L'auteur a eu la très bonne idée de conter son histoire à travers les yeux de Fitz alors qu'il n'est qu'un enfant au début. Ça permet une immersion progressive au fur et à mesure que le personnage principal lui-même découvre ce qui l'entoure.

En préambule de chaque chapitre on en apprend un peu plus sur l'Histoire des Six-Duchés et des royaumes au-delà, leurs mythes et leurs plus illustres personnages.

De la fantasy pure et dure, un monde médiéval et des personnages très travaillés, des intrigues, des guerres en approche, des complots et des trahisons, un soupçon de magie.
Formidable.

Ce n'est pas forcément aisé de rentrer dans cette histoire car il y a tout de même beaucoup de longueurs. J'aurais aimé un peu plus de rythme. A contrario, j'ai trouvé la fin de ce premier tome un peu expéditive, en contraste total avec tout le reste. Étonnant.

L'un dans l'autre une très belle découverte. Je prendrai plaisir à retrouver la compagnie de Fitz pour le tome 2 'L'Assassin du Roi'.