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EAN : 9782072655548
448 pages
Gallimard (01/04/2016)
4.1/5   48 notes
Résumé :
À la prison de Bicêtre, un condamné à mort note heure par heure les événements d'une journée dont il apprend qu'elle sera la dernière. Il rappelle les circonstances de la sentence, puis de son emprisonnement et la raison qui le fait écrire, jusqu'au moment où il lui sera physiquement impossible de continuer. Décrivant sa cellule, détaillant la progression de la journée, évoquant d'horribles souvenirs comme le ferrement des forçats, la complainte argotique d'une jeun... >Voir plus
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Que lire après Le dernier jour d'un condamné (précédé de) Bug-JargalVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Hugo était très jeune lorsqu'il a décidé de s'engager auprès des malheureux, des mal-aimés, des marginaux !...
On le voit bien avec "Bug-Jargal" ; c'est un roman engagé, déjà, rédigé lorsque l'auteur des "Misérables", n'était qu'un adolescent. Et surtout un roman puissant, fort, prenant, hypnotique… Victor Hugo a un don pour créer des phrases puissantes, enchanteresses. Ce roman est court ; mais il est très beau et marque.
"Le dernier jour d'un condamné" est également un roman bref, fort et engagé. Se retrouver dans l'âme d'un condamné à mort, grâce à la plume de Hugo, est une expérience bouleversante. Comme toujours, Hugo excelle à créer des émotions, à nous faire partager ses idées et son indignation. On vit avec ce héros, porteur d'une tare, mal aimé entre tous, et surtout, qui sait que la fin de ces jours va arriver.
Hugo écrit ici deux textes très forts, d'une grande humanité, des livres engagés magnifiques et toujours d'actualité.
Deux très bons livres, que j'aime beaucoup et qui m'ont beaucoup ému !...
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Echangé dans une cabane à livres "Le dernier jour d'un condamné" précédée de "Bug-Jargal" était dans ma PAL depuis bientôt 3 ans.
Une critique Babelio d'un ami,concernant le premier titre me réveille et ayant dépassé mon objectif de lecture, je l'inscris dans mes livres à lire sur l'application ...Première surprise:seulement 78 lecteurs pour un double ouvrage de Victor Hugo !!!Je découvre ensuite que Monsieur HUGO a écrit Bug-Jargal ,un roman d'aventures en quinze jours et à 16 ans seulement.Ecrite suite à un pari ,cette courte prose de Victor Hugo soulève tout de même les problèmes de la décolonisation et du racisme.
" le dernier jour d'un condamné",la seconde prose de cet ouvrage est écrite bien plus tard en 1828.Ce n'est pas un roman,c'est un plaidoyer très fort contre la peine de mort, un réquisitoire que tous les législateurs qui jugent et condamnent devraient lire.
La préface de 1832 résumé ce que Victor Hugo a voulu défendre;Tout y est dit.
En ces temps de réaction,il est toujours nécessaire de renforcer son argumentation.
Victor Hugo a promis à son éditeur que son prochain livre sera un roman:"Notre Dame de Paris"et je promets de le lire bientôt.
Je vous invite tous à lire cet ouvrage inconnu de Victor Hugo.
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« Petit » roman rédigé par Victor Hugo alors qu'il n'avait que 16 ans. Destiné à faire partie d'un recueil de témoignages plus étoffé, il fut écrit en 15 jours seulement !
Lors d'un bivouac, des militaires se racontent leurs souvenirs autour d'un feu de camp.
Le sergent Thadée arrive tout à coup accompagné d'un chien Rask, à la grande surprise de son maître, le capitaine Léopold d'Auvergney, qui pensait que les Anglais (le camp adversaire stationné non loin de là) l'avaient enlevé. Mais Thadée, voyant son camarade si triste de la perte de son chien, était résolu à le ramener, quitte à être blessé dans le sauvetage.
Cet épisode amène le capitaine à raconter aux autres soldats comment il rencontra Thadée et comment il récupéra ce chien, bien des années auparavant, sur l'île de Saint Domingue, pendant la révolte des esclaves.
Les personnages croqués par Hugo semblent un peu caricaturaux toutefois : Léopold si honnête, se jette dans la gueule du loup alors qu'il est libre ; Bug-Jargal est peut-être un peu trop grand, trop fort, trop bon ; l'histoire d'amour avec Marie peu-être un peu trop romanesque ; le fou Habibrah un peu trop « bossu de Notre-Dame » …
Malgré tout, les thèmes abordés sont intéressants : les manipulations politiques et religieuses des masses (notamment avec l'association entre le chef rebelle Biassou et le sorcier), la politique vis-à-vis des noirs/esclaves/métisses et toutes les différences faites entre les différentes populations de l'île, les conflits d'intérêts entre le gouvernement à Paris, les assemblées coloniale, provinciale …
Merci au challenge Pyramide de m'avoir fait découvrir ce roman (item = un écrivain mineur)
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Victor Hugo c'est indéniablement un grand homme et un grand écrivain.
A travers ces écrits il se bat pour ces idées, il fait passer des messages, il veut avertir les peuples.

Comme avec Les Misérables il décrit ici l'injustice, la fermeté des individus, on condamne sans réfléchir.

On commence le roman avec la nouvelle Bug-Jargal (que j'ai eu beaucoup de mal à finir), une guerre entre les différents peuples habitant sur l'île de Saint-Domingue. Victor Hugo nous parle clairement de l'esclavage. On va pas se mentir, j'ai pas aimé la façon dont c'est traité ici, même si on parle de Victor Hugo comme un défenseur des droits civiques je n'ai pas trouvé qu'il défendait majoritairement la cause des esclaves dans cette nouvelle. (Peut-être l'ai-je mal comprise)

Le dernier jour d'un condamné lui condamne la peine de mort, l'auteur prend parti et se bat contre le traitement des condamnés. C'est fort et c'est intense.


Moi, fan des classiques je n'accroche toujours pas à la plume de Victor Hugo, je ne ressens rien, je n'y arrive pas. J'essaie pourtant, j'aimerais que cela me provoque quelques choses et que je suive la troupe en disant ‘Victor Hugo, j'en suis fan' mais non, moi je n'y arrive pas, je le lis sans plaisir. Alors qui sait, l'attachement viendra peut-être avec la maturité.
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J'avais acheté ce livre sans voir que "Le dernier jour d'un condamné" était précédé de "Bug-Jargal", récit qui m'était complètement inconnu. "Le dernier jour d'un condamné" est, comme je m'y attendais, extraordinaire. J'adore Victor Hugo, et cette critique de la peine de mort et surtout, du traitement des condamnés est très forte et très émouvante.
Je ne peux que conseiller cette histoire sublime.
Je partais moins confiant pour "Bug-Jargal" mais il s'agit-là d'une très bonne surprise. Je ne suis pas très friand des histoires traitant de l'esclavage. Cependant, ce récit, au sujet de la révolte des esclaves de Saint-Domingue est palpitant. On est même tout proche du roman d'aventures. Alors un roman d'aventures signé Victor Hugo, je peux vous dire que ça vaut le détour !
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
L'extrême désespoir est une espèce de mort qui fait désirer la véritable.

"Bug Jargal"
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Le griffe Habibrah (c'était son nom) était un de ces êtres dont la conformation physique est si étrange qu'ils paraîtraient des monstres, s'ils ne faisaient rire. Ce nain hideux était gros, court, ventru, et se mouvait avec une rapidité singulière sur deux jambes grêles et fluettes, qui, lorsqu'il s'asseyait, se repliaient sous lui comme les bras d'une araignée.
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C'étaient les prisonniers, spectateurs de la cérémonie en attendant leur jour d'être acteurs. On eût dit des âmes en peine aux soupiraux du purgatoire qui donnent sur l'enfer.
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Il y'avait quelque chose de trop rampant dans sa servilité ;et si l'esclavage ne déshonore pas la domesticité avilit.(BUG-JARGAL p 40)
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Mais depuis la prise de la Bastille, on peut tout écrire .Les livres font un mal affreux.

Il est certain que les livres sont bien souvent un poison subversif de l'ordre
social.(Le denier jour d'un condamné p 269)
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